LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

DF3: Vie Affective et sexualité de la personne handicapé mentale, un accompagnement de l'éducateur?

DF3: Vie Affective et sexualité de la personne handicapé mentale, un accompagnement de l'éducateur? Durant mes stages j’ai été confronté à la question de la sexualité. Question face à laquelle je suis restée muette au départ. Pourquoi ? Cela est venu heurter mes représentations, et mon éducation. Aussi cela m’a renvoyé aux tabous, aux règles institutionnelles car certains établissements interdisent toujours cela. Aussi lors de mon premier stage de huit semaines, en foyer de vie pour personnes handicapées physiques, j’ai recherché des réponses auprès de certaines personnes de l’équipe qui m’ont dit que ce n’était pas leur problème, que c’était la vie privée des résidents. Ainsi est venue la question du respect de la vie intime. Mais comment accompagner une personne au quotidien dans son intimité en faisant mine d’ignorer le plan sexuel ce qui la culpabilise dans ses désirs d’épanouissement ?

Lorsqu’on sait que la sexualité de la personne handicapée mentale existe, on ne peut s’empêcher de la constater. Le moniteur éducateur travaillant au quotidien et par le biais d’une relation de proximité axée sur l’instant présent se doit d’accompagner la personne dépendante dans ce domaine comme dans tous les domaines dans lesquels il l’accompagne. Je ne dis pas que le reste du travail éducatif n’est pas important mais que la sexualité et l’affectivité fait partie de l’éducation. Le travail de l’éducateur s’exerçant en équipe pluridisciplinaire, il est important de définir les champs et possibilités d’actions de chaque membre, sachant que chacun étant différent, et ayant une spécificité, il est possible que des éducateurs ne se sentent pas à l’aise avec ce sujet, et c’est normal.
Catégorie: Travaux U.F. Moniteur-éducateur
Type de fichier: application/pdf
Historique du document: 0
Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

La violence des mineurs en institution
Le débat sur la violence des mineurs est un sujet récurrent dans la société actuelle. Ce thème a nourri des débats au sein de la classe politique et a inspiré des textes de lois depuis l’ordonnance du 02 février 1945 qui a affirmé la responsabilité du mineur mais en précisant qu’il devait bénéficier en priorité de mesures éducatives. Cette violence des mineurs a engendré un durcissement de la législation avec notamment les lois PERBEN. Cette évolution législative a indéniablement impacté notre action éducative notamment dans le cadre de l’enfance délinquante avec de nouveaux dispositifs favorisant ce partenariat avec différents acteurs.

J’ai souhaité abordé cette thématique de la violence des jeunes en institution à partir de situations éducatives constatées sur le terrain. J’ai été interpellé par la recrudescence de la violence exprimé par certains jeunes lors de contextes d’intervention éducative et je me suis questionné sur les raisons de cette violence et les réponses que l’on pouvait y apporter C’est pourquoi au regard de la problématique, je présenterais les observations qui traduisent cette violence puis j’évoquerais ce phénomène par un éclairage théorique et dans une dernière partie les pistes d’actions éducatives proposées. Afin de prendre connaissance du contexte institutionnel de mon accompagnement, je vous propose une présentation de l’établissement au sein duquel j’évolue.
Note de réflexion sur l'accompagnement spécialisé
A travers cette première année de formation, j’ai effectué un stage dans un foyer de vie accueillant des personnes adultes handicapées mentales souffrant de pathologies psychotiques. Aujourd’hui, on me demande de retranscrire le rôle d’un moniteur- éducateur dans l’accompagnement éducatif spécialisé. Afin d’être explicite dans ce travail il me semble, dans un premier temps, qu’il est indispensable de définir en quelques mots ce qu’est la psychose. Par la suite, je parlerai de mon positionnement sur l’accompagnement individuel ce qui m’amènera à décrire et analyser le travail effectué au cours de ces trois mois afin d’essayer de répondre à la question suivante : Comment aborder le paradoxe de l’accompagnement éducatif spécialisé lorsqu’il s’agit d’un public adulte ?
DC2 : Participation au projet éducatif en MECS
Souvent issus de familles marginalisées et en grosse difficulté sociale, les enfants arrivent au coeur de cette maison avec peu de repères éducatifs et une structure psychologique souvent très fragile, peu construite, voire insignifiante. Il s’agit la plupart du temps d’enfants retirés de leurs familles dont les conditions de vie sont dégradées. Les parents montrent souvent des lacunes importantes dans leur devoir d’éducation et de soin qui basculent parfois vers l’abandon progressif de leur enfant. Certains se trouvent en difficulté personnelle, en conflit au niveau conjugal ou familial, d’autres souffrent de difficultés psychologiques conséquentes ou sont maltraitants envers leur enfant
Observation clinique dans un foyer d'action éducative
Après avoir roulé pendant plus d’une heure dans Paris, on arrive enfin à destination à savoir dans un hôtel formule 1 situé à SAINT DENIS dans le 93.Mais pour des raisons de sécurité nous sommes obligé de nous garer sur le parking d’un Macdonald situé juste à côté de l’hôtel. Florent et Nicole me demande alors si cela ne me dérange pas de rester avec les jeunes pendant qu’eux vont payer la réservation afin que l’on puisse rentrer le vanne, le déchargé et commencer le plus rapidement possible notre visite de Paris. Je réponds nom et j’accepte même avec plaisir car cela montre toute la confiance qu’ils m’accordent. Me voilà donc sur un parking avec six jeunes du foyer et pour tuer le temps nous décidons de fumer une cigarette et de parler du voyage notamment d’un jeune qui a ronflé tous le voyage. Quand subitement un des jeunes dont je sais qu’il est un consommateur régulier de cannabis me lancent sur une conversation en lien avec le shit. Il commence par me dire qu’il a une boulette sur lui et qu’il aimerait bien « rouler un petit joint ».

Sachant très bien qu’il me provoque pour me tester et pour alors rentrer dans jeux je lui réponds « sort ton matos et roule ton joint si tu as vraiment envie de fumer ton petit joint ».Déstabilisé par ma réponse, il finit par me dire qu’il n’a rien sur lui et qu’il voulait savoir qu’elle serait ma réaction. Ne sachant pas réellement s’il disait la vérité et n’ayant pas le choix que de le croire surtout après qu’il m’ait donné l’autorisation de le fouiller, je décide de me lancer dans un discours afin de lui faire peur et de le pousser ma me donner sa boulette si vraiment il en avait sur, lui ce dont j’étais incapable de savoir mais j’ai décidé de faire comme si c’était le cas. Pour cela je commence par lui faire un rappel à la loi mais ça n’a que très peu d’effet dans la mesure où il me répond qu’il connaît les sanctions aussi bien au niveau de la loi elle-même que du règlement du foyer. Ensuite je lui explique les risques qu’il prend aussi bien pour lui que pour tout le groupe en se promenant dans Paris avec du cannabis. En effet je tente de lui expliquer que les probabilités pour se faire contrôler dans Paris et surtout dans le métro sont beaucoup plus importantes que dans une petite ville comme Périgueux avec notamment la mise en place du plan vigie-pirate. Ne sachant pas ce qu’était le plan vigie-pirate je lui explique alors en quoi ça consiste. Et que si jamais il se faisait contrôler avec quelque chose sur lui nous risquions tous de finir au poste et qu’il prenait donc le risque de nous gâcher notre week-end. Et je dois dire que j’ai pu constater chez ce jeune une réel inquiétude et je pouvais affirmer à 95 pour-cent qu’il n’avait vraiment rien sur lui ou si c’était le cas qu’il ne prendrai pas le risque de se promener avec du cannabis dans Paris.

Connexion

Moniteur-éducateur

Abonnement

Recherche