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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Le langage et la communication avec les personnes autistes

Le langage et la communication avec les personnes autistes Cette activité m'a permis de prendre la mesure de la difficulté à rentrer en relation avec Frédéric et avec les autres enfants de l'unité en général. Comme je l'expliquais tout à l'heure ces jeunes construisent deux sortes de réponses (« soit la fuite,( ...) soit des difficultés à trouver la distance appropriée »). Cela me permet de relativiser l’importance des manifestations de la relation éducative. Si je reprends la notion de don et de contre-don évoqué par P.Fustier dans « Le lien d’accompagnement : entre don et contrat salarial », j’ai sûrement attendu beaucoup de choses que les jeunes de l’IME ne pouvaient me renvoyer.
Catégorie: Mémoire Moniteur-éducateur
Type de fichier: application/pdf
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Intégration scolaire et partenariat

Dans la société actuelle, l’intégration est devenue une préoccupation de tous les fronts, et chacun de nous y est confronté à un moment de notre vie que ce soit en intégrant une équipe de travail, une formation ou même un club de sport. Ces expériences peuvent être plus ou moins douloureuses et influencer notre comportement et notre relation avec autres. Ce processus s’initie tout d’abord au sein de la cellule familiale puis à l’école, comme le souligne Catherine COUSSERGUE, « l’insertion sociale se vit au sein de la famille puis très rapidement à l’école »(1). C’est par la confrontation aux autres que l’enfant va apprendre le partage, le respect ou la politesse, ces règles vont contribuer à sa socialisation. L’intégration scolaire constitue la meilleure façon de préparer la future intégration sociale de la personne atteinte d’un handicap, quelqu’il soit. Favoriser l’intégration est important quand un enfant a des difficultés à l’école, car si celles-ci ne sont ni prises en compte ni travaillées, elles peuvent s’amplifier et favoriser une mise à l’écart voire une forme d’exclusion du groupe, de la classe, un repli sur lui même, allant jusqu’au mal-être. Les élèves en mal d’intégration, BOURDIEU les nomme « les exclus de l’intérieur ». (2)

Les carences affectives
Dans le cadre de notre formation de moniteur éducateur, nous sommes amenés, dans le domaine de compétence 3 (D.C.3) intitulé « travail en équipe pluri-professionnelle » à rédiger un dossier thématique. Plusieurs thèmes ont été proposés. Nous sommes cinq à avoir retenu celui des « CARENCES AFFECTIVES » car nous sommes régulièrement confrontées sur nos terrains professionnels à ce sujet qui est pour nous source de questionnement. En effet quel accompagnement doit-on offrir à un public souffrant de carences affectives ? Quelle relation éducative devons-nous adopter avec un enfant présentant des carences ? Comment peut-on répondre à leurs attentes et à leurs besoins ? Quelles sont les conséquences d’une carence affective chez un enfant ? De quels outils disposons-nous pour les sécuriser affectivement ?
Une rencontre si particulière

Introduction Certaines personnes polyhandicapées ou autistes ont une compréhension du langage verbal limitée. Parfois, elles n’utilisent pas ce moyen d’expression. Leur mode de communication peut être principalement non-verbal. Leur corps devient émetteur et récepteur de signaux. Le professionnel, l’éducateur, accompagnant cette personne a un langage verbal. Il a la capacité d’utiliser des métaphores, d’évoquer au travers des mots ses émotions… La communication verbale est pour lui un moyen d’expression acquis, utilisée depuis son enfance. Sa voix, ses mots, émettent des informations. Ses oreilles sont les principaux récepteurs de messages. Nous avons donc d’un côté une communication non-verbale essentiellement utilisée, avec une compréhension limitée du langage et, d’un autre côté, un mode d’expression essentiellement verbale. Dans ces conditions là :

Image du corps, hygiène et désocialisation

Le corps prend une place prépondérante dans notre société moderne. Siège de notre individualité, il se trouve également à la croisée des chemins entre cette individualité et la société qui juge sa présentation. Justement, l’apparence corporelle occupe une position privilégiée dans l’établissement des rapports sociaux et elle est l’objet de soins et d’attentions tout à fait particuliers qui se rattachent à l’hygiène corporelle. L’immense diversité des produits de toilette que l’on peut trouver dans les magasins ou encore les modes vestimentaires toujours changeantes poussent à dire que, de nos jours, le corps et son image sont l’objet d’un surinvestissement. On observe qu’un temps et des ressources considérables leurs sont quotidiennement consacrés. Sans même aborder des pratiques liées à des privations ou à des souffrances notoires (régimes alimentaires sauvages, piercings, etc) on constate que tout un chacun a le souci de son image corporelle et se dote de moyens pour la maîtriser. Le corps est alors lavé, soigné et paré. Or, au cours de mes expériences professionnelles au samu social, j’ai constaté que, fréquemment, les personnes accueillies délaissaient totalement leur apparence. Elles arrivaient sales, habillées de vêtements élimés et, souvent, une odeur forte les suivait. Pourtant elles ne semblaient pas s’en soucier le moins du monde, et même parfois refusaient de profiter de la salle de bain mise à leur disposition. Pendant deux ans, j’ai accompagné nombre de ces gens considérés comme de « grands exclus », ou plus populairement, comme des clochards. Plus tard, lors d’un stage dans un CHRS, j’ai remarqué que, là aussi, certains des hébergés délaissaient également leur apparence, bien que dans des proportions moindres. Peu à peu, j’ai pensé que, peut être, le délaissement de l’apparence faisait partie intégrante des parcours de désocialisation et que l’hygiène devrait faire l’objet d’un suivi éducatif à part entière dans un travail plus vaste de réinsertion sociale. Cette simple question en amena d’autres, dont une surtout nous intéresse ici. Selon quelles modalités ce suivi éducatif peut il être mis en place ?

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