LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

La violence, l’agressivité de l’adolescent déficient intellectuel, face à la violence institutionnelle

La violence, l’agressivité de l’adolescent déficient intellectuel, face à la violence institutionnelle La violence est devenue un fait de société. Selon le dictionnaire, « elle est une force brutale des êtres animés ou de choses. C’est le fait d’agir sur quelqu’un (ou de le faire agir) contre sa volonté en employant la force ou l’intimidation. C’est aussi l’acte lui-même par lequel s’exerce la violence » ( 1 ). De nos jours journaux, actualités télévisées ou radiographiques relatent quasi quotidiennement les manifestations de violence dont les auteurs sont des jeunes : dégradations, vols, sévices corporelles … Même l’école n’est pas épargnée et elle devient le théâtre où violence et agressivité déroutent enseignants, parents, professionnels chargés des programmes pédagogiques ou responsables politiques. Aussi ai-je été personnellement témoin de scènes de violence au sein d’un I.M.E. (Institut Médico-Educatif).

En tant que moniteur éducateurs, nous sommes amenés à faire face à des situations de violence. Qu’ils soient question de la violence institutionnelle, de la violence des adolescents à l’égard d’autrui… le professionnel se doit d’y pallier. Lors de mon stage dans un Institut Médico Educatif, j’ai eu l’expérience au premier abord fâcheuse de me trouver confronté à ce phénomène. Face à cette situation, j’étais incapable d’entreprendre, d’envisager une démarche, ces conduites violentes m’ont réellement posé des difficultés. Dans l’optique d’évoluer professionnellement, j’ai voulu comprendre cette violence. A mon arrivée à l’Institut Médico Edfucatif, la première question que je me suis posé était : mais pourquoi les adolescents montrent une telle violence (verbale, physique) envers l’institution ou leurs camarades ? . La première démarche que j’ai entrepris a été l’observation du fonctionnement de l’institution afin de pouvoir constater à quel moment la violence se manifestait-elle ?. J’ai alors décrit plusieurs situations violentes qui m’ont posé des difficultés. Ces dernières m’ont permis de remarquer que la violence n’était pas à sens unique. En effet, des dysfonctionnements institutionnels engendraient une certaine violence.
Catégorie: Mémoire Moniteur-éducateur
Type de fichier: application/pdf
Historique du document: 0
Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

L'acte éducatif au quotidien

En internat, le quotidien semble si évident que pour beaucoup, il n’est pas nécessaire de l’évoquer, ni de l’interroger. Il suffirait seulement de le vivre, de le partager pour qu’il acquiert une valeur éducative. Quand on s’interroge sur ce qu’il est et sa valeur, on réalise que cela est complexe à définir. Qu’est ce que le quotidien ? et Quel outil peut-il représenter dans notre pratique professionnelle ?

Dossier thématique: accompagnement de la personne handicapé a l'acte sexuel
La thématique de l’accès à la sexualité des personnes en situation de handicap pose à notre société plusieurs questions étroitement liées les unes aux autres. Des questions se posent : d’ordre technique, médical mais aussi et surtout d’ordre social, juridique et éthique. Ces questions inscrivent la sexualité humaine « dans la chair du monde », qui nous fait sentir davantage hommes et femmes à mesure que nous expérimentons notre corps et un autre esprit. Cette relation, vécue par la plupart des personnes valides sous le registre de l’évidence, reste encore le plus souvent inaccessible pour les personnes en situation de handicap.
Image du corps, hygiène et désocialisation

Le corps prend une place prépondérante dans notre société moderne. Siège de notre individualité, il se trouve également à la croisée des chemins entre cette individualité et la société qui juge sa présentation. Justement, l’apparence corporelle occupe une position privilégiée dans l’établissement des rapports sociaux et elle est l’objet de soins et d’attentions tout à fait particuliers qui se rattachent à l’hygiène corporelle. L’immense diversité des produits de toilette que l’on peut trouver dans les magasins ou encore les modes vestimentaires toujours changeantes poussent à dire que, de nos jours, le corps et son image sont l’objet d’un surinvestissement. On observe qu’un temps et des ressources considérables leurs sont quotidiennement consacrés. Sans même aborder des pratiques liées à des privations ou à des souffrances notoires (régimes alimentaires sauvages, piercings, etc) on constate que tout un chacun a le souci de son image corporelle et se dote de moyens pour la maîtriser. Le corps est alors lavé, soigné et paré. Or, au cours de mes expériences professionnelles au samu social, j’ai constaté que, fréquemment, les personnes accueillies délaissaient totalement leur apparence. Elles arrivaient sales, habillées de vêtements élimés et, souvent, une odeur forte les suivait. Pourtant elles ne semblaient pas s’en soucier le moins du monde, et même parfois refusaient de profiter de la salle de bain mise à leur disposition. Pendant deux ans, j’ai accompagné nombre de ces gens considérés comme de « grands exclus », ou plus populairement, comme des clochards. Plus tard, lors d’un stage dans un CHRS, j’ai remarqué que, là aussi, certains des hébergés délaissaient également leur apparence, bien que dans des proportions moindres. Peu à peu, j’ai pensé que, peut être, le délaissement de l’apparence faisait partie intégrante des parcours de désocialisation et que l’hygiène devrait faire l’objet d’un suivi éducatif à part entière dans un travail plus vaste de réinsertion sociale. Cette simple question en amena d’autres, dont une surtout nous intéresse ici. Selon quelles modalités ce suivi éducatif peut il être mis en place ?

Le rôle de l'éducateur dans un CHRS
La situation qui a déclenché mon questionnement s’est produite lors de mes dix premières minutes de mon arrivée au CHRS, lorsqu’un éducateur m’a proposé de l’accompagner à la clinique, il allait voir un Monsieur qui venait de faire une nouvelle tentative de suicide. Suite à cette visite, un certain nombre de réunions tournées sous forme de débat a eu lieu. Le questionnement était sur du sens de notre accompagnement et donc celle du sens de la nouvelle prise en charge de ce Monsieur. La décision finale a été de ne pas le reprendre car l’institution n’était plus adaptée et ne pouvait plus répondre à ses besoins. Face à cette réponse donnée, un grand nombre de questions m’ont interpellées notamment celle de la notion d’impuissance mais aussi sur les missions d’un CHRS, la situation de détresse de la personne… Je me suis aussi interrogée sur ma place en tant que jeune stagiaire (ce que je devais faire, comment…)

Connexion

Moniteur-éducateur

Abonnement

Recherche