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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

La violence au sein d’un ITEP : Réflexions sur des moyens éducatifs adaptés.

La violence au sein d’un ITEP : Réflexions sur des moyens éducatifs adaptés. La violence intra-familiale est possible mais non certaine lorsque l’on parle de public accueilli en ITEP. La violence exprimée peut-elle être due à des carences affectives ? Il existe des processus de violence au sein même des structures qui sont chargées de protéger et soigner les enfants. En tant que professionnels, peut-on se permettre de banaliser la violence faite entre ces jeunes1 ? Par le biais de mes observations, je tenterai d’expliciter les violences des usagers entre eux et j’essaierai d’en comprendre les raisons. Autant de questions qui m’ont amené à réfléchir sur ma pratique professionnelle et à m’interroger sur le sens du travail éducatif que ce soit au quotidien ou lors de la mise en place d’une technique éducative. Ainsi afin d’adapter au mieux mon travail en tant que future Monitrice Educatrice, je tenterai de répondre à ces différentes questions pour aboutir à celle-ci : quels peuvent être les moyens utilisés pour éviter les conduites violentes ?

Dans un premier temps, il m’a semblé important de resituer le public et l’établissement dont j’ai parlé tout au long de cet écrit. Ensuite définir la violence est essentiel. En effet, il y a différentes formes de violence : physique, verbale, psychologique et différentes origines telles que le développement psychoaffectif de l’enfant, la période de l’adolescence. Nombreuses peuvent être les origines à ces violences, nous pouvons y ajouter les carences affectives et d’autres sans doute non traitées. Au cours de cet écrit, j’ai exposé différentes situations dont l’une qui parlait de violence physique et l’autre de violence verbale et psychologique d’un jeune envers un autre jeune. Ces différentes situations m’ont amenée à m’interroger sur les raisons de ces passages à l’acte et également sur ce qui aurait pu éviter ceux-ci.
Catégorie: Mémoire Moniteur-éducateur
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L'enfant et le jeu
J’ai observé que c’étaient des enfants qui partageaient peu entre eux et avec les adultes, qui ne savaient pas se « poser », se détendre pour parler ou jouer calmement sans que le ton monte et que de ce fait la violence verbale ou physique apparaisse rapidement. Il fallait qu’ils rentrent en confrontation les uns avec les autres et que ce fût dans la confrontation qu’ils s’acceptaient. Par exemple, dès que nous descendions à la cave pour jouer au tennis de table, un climat de compétition s’installait entre eux. Chacun d’entre eux devenait un compétiteur, il fallait qu’il gagne absolument leur match pour pouvoir rejouer contre quelqu’un d’autre. Tout au long de la partie, il y avait discussion pour savoir si la balle était bonne ou pas, sur les points marqués et ils n’arrêtaient pas de « s’envoyer » des moqueries entre eux et même des insultes. Je pouvais percevoir que chacun d’entre eux cherchait à s’imposer aux autres en se donnant un statut, à s’octroyer un rôle dans le groupe. Dès lors, je me suis demandé si, le jeu, la mise en relation et l’interaction qu’il engendrait, n’était pas le meilleur moyen de structuration et de construction de l’enfant. Je me suis posé la question de savoir si le jeu ne serait pas un moyen de développer plusieurs aspects ; l’aspect cognitif sur le plan de la résolution de problème, d’élaboration de nouvelles stratégies dans le jeu, l’aspect langagier sur la plan de la communication, l’aspect social sur le plan de la socialisation et enfin l’aspect psychomoteur sur le plan de l’élargissement du répertoire moteur. Je me suis également interroger sur le fait que chacun se cherchait un rôle, un statut dans le groupe au-travers de leurs attitudes et de leurs comportements.
Les carences affectives
Dans le cadre de notre formation de moniteur éducateur, nous sommes amenés, dans le domaine de compétence 3 (D.C.3) intitulé « travail en équipe pluri-professionnelle » à rédiger un dossier thématique. Plusieurs thèmes ont été proposés. Nous sommes cinq à avoir retenu celui des « CARENCES AFFECTIVES » car nous sommes régulièrement confrontées sur nos terrains professionnels à ce sujet qui est pour nous source de questionnement. En effet quel accompagnement doit-on offrir à un public souffrant de carences affectives ? Quelle relation éducative devons-nous adopter avec un enfant présentant des carences ? Comment peut-on répondre à leurs attentes et à leurs besoins ? Quelles sont les conséquences d’une carence affective chez un enfant ? De quels outils disposons-nous pour les sécuriser affectivement ?
Intégration scolaire et partenariat

Dans la société actuelle, l’intégration est devenue une préoccupation de tous les fronts, et chacun de nous y est confronté à un moment de notre vie que ce soit en intégrant une équipe de travail, une formation ou même un club de sport. Ces expériences peuvent être plus ou moins douloureuses et influencer notre comportement et notre relation avec autres. Ce processus s’initie tout d’abord au sein de la cellule familiale puis à l’école, comme le souligne Catherine COUSSERGUE, « l’insertion sociale se vit au sein de la famille puis très rapidement à l’école »(1). C’est par la confrontation aux autres que l’enfant va apprendre le partage, le respect ou la politesse, ces règles vont contribuer à sa socialisation. L’intégration scolaire constitue la meilleure façon de préparer la future intégration sociale de la personne atteinte d’un handicap, quelqu’il soit. Favoriser l’intégration est important quand un enfant a des difficultés à l’école, car si celles-ci ne sont ni prises en compte ni travaillées, elles peuvent s’amplifier et favoriser une mise à l’écart voire une forme d’exclusion du groupe, de la classe, un repli sur lui même, allant jusqu’au mal-être. Les élèves en mal d’intégration, BOURDIEU les nomme « les exclus de l’intérieur ». (2)

La Violence
Ma surprise était de découvrir de grandes difficultés de communication comblées par des comportements violents. J’ai donc souhaité travailler sur l’expression verbale et corporelle. Ma propre expérience avec le théâtre, m’a donné l’envie d’utiliser ce support éducatif pour intervenir auprès de ces enfants. Dans un premier temps, j’ai dû me familiariser avec l’institution, son fonctionnement et la population accueillie, avant de pouvoir observer plus précisément les jeunes du groupe sur lequel je suis intervenu durant ces huit mois de stage.

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