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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Les familles qui ont la tête à l'envers : Robert Neuburger

Les familles qui ont la tête à l'envers : Robert Neuburger Certaines familles semblent être comme prisonnières de leur passé par un traumatisme ayant surgi dans leur vie. L’objet de ce livre est de nous présenter « ces familles qui ont la tête à l’envers », comme les nomme Robert Neuburger, en précisant la notion de traumatisme familial et en montrant comment un trauma peut engendrer des troubles sur plusieurs générations. Le but est de montrer, par le récit de certaines histoires rencontrées par l’auteur au cours de son travail de thérapeute, comment la psychothérapie familiale peut parvenir à faire rompre le sort de ces familles.

Ainsi dans cet ouvrage Neuburger met toute son expérience professionnelle au profit du lecteur afin de lui permettre de mieux saisir cette notion de traumatisme familial, de transmission de culpabilité et de guérison par des techniques qui pourrait paraître anodines mais qui impliquent un réel changement pour les personnes ayant vécues un trauma.
Catégorie: Fiche de lecture Moniteur-éducateur
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Placer l'Enfant en Institution de Michel Chapponnais.
Michel Chaponnais a constitué un ouvrage très complet en donnant une description précise du placement de l'enfant en institution. Dans la première partie, il dresse un historique du placement : des racines religieuses pour les premières prises en charge de l'enfant jusqu'à la loi 2007 – 293 sur la protection de l'enfance. Ensuite, il parle du concept de maison d'enfants et de leurs caractéristiques. Il analyse l'évolution de la conception du placement en fonction des modifications idéologiques et matérielles. Il entre dans le vif du sujet en ciblant le débat sur la suppléance et la substitution aux familles par rapport au placement des enfants : l'institution vient-elle se substituer aux parents, tient-elle compte dans une large mesure des liens familiaux dans la prise en charge de l'enfant ?
Je suis né un jour bleu De Daniel TAMMET
Dans une autre partie du livre, Daniel TAMMET déclare : « à l’âge de 2 ans, j’avais choisi un certain mur du salon pour m’y cogner la tête de manière répétitive. Balançant mon corps d’avant en arrière, je projetais durement ma tête en avant selon un tempo précis et régulier […] A d’autres moments, j’entrais dans de violentes colères, je giflais mon visage et je hurlais à pleins poumons. » Dans la MAS où j’effectue mon stage, beaucoup d’autistes se balancent sur eux même et se cognent la tête sur un mur ou sur une table. Sur l’unité dans laquelle je travaille, il y a une résidente qui se gifle, se mord, se tape la tête contre les tables, les murs. C’est son seul moyen de communication. Elle peut très bien se gifler juste parce qu’elle aimerait un verre d’eau. C’est assez difficile de distinguer lorsqu’elle est bien ou pas ou lorsqu’elle a juste envie d’attirer l’attention sans rien vouloir en retour. C’est une personne qui a besoin de ritualisation, elle a un planning par demi-journée qu’elle connait très bien, il faut le respecter à l’heure dite car à force, elle arrive à savoir l’heure et se tape lorsque l’éducateur est en retard donc on fait en sorte d’être à l’heure afin d’éviter toute violence envers elle.

Daniel TAMMET raconte : « Je commençais à prendre les livres de mes parents pour les entasser dans ma chambre ». Un résident fait exactement la même chose dans sa chambre. Il entasse des feuilles, des magazines, des photos dans sa chambre. Il a besoin de remplir les étagères, son bureau. Il va parfois dans la pièce où se trouve la balnéo et rempli les panières à linge de tout ce qu’il peut trouver autour de lui. Il vient parfois dans le salon et prend les meubles comme la table basse pour aller la mettre dans sa chambre. Il a un besoin de remplir. On ne comprend pas pourquoi il fait ça. Est-ce une angoisse de vidange ? Fait-il ce genre de chose quand il ne se sent pas bien ? J’ai beaucoup de questionnement par rapport à ce résident et j’espère avec des réponses très prochainement.
Les grands courants pédagogiques : Makarenko

Quand on fait une étude sur les pédagogies modernes on peut se rendre compte qu’il y a eu une grande vague de renouvellement dans la grande Europe entre les deux guerres. Beaucoup de pays comme la France, l’Allemagne, la Suisse et l’U.R.S.S. ont pris conscience après la première guerre mondiale de l’importance de faire des recherches pédagogiques pour créer « le nouveau monde ». La Russie, avec l’arrivé du communisme qui veut fabriquer « l’homme nouveau », voit naître une génération de pédagogues dont les travaux auront une notoriété internationale. Parmi eux, celui qui sera l’objet de cette fiche de lecture est l’écrivain pédagogue Anton Séménovtich Makarenko.

Cultive ton jardin, p'tit bigleux de Philippe Menaut
Ce livre est un récit autobiographique de Philippe Menaut, édité en 2013. Il est malvoyant depuis l’âge de 7 ans et est devenu éducateur spécialisé auprès de jeunes déficients visuels. Sous forme de feuilleton il retrace son parcours ordinaire, d’une personne handicapée de la vue, qui cherche à reprendre les rênes de sa vie. C’est une véritable réflexion sur lui-même et sur ce qu’il est devenu en tant qu’individu. Il essaye de comprendre les différentes étapes de son parcours d’homme avec des déficiences, mais qui reste les même qu’une personne normale. Ce livre est une sorte de regard qu’il porte sur son histoire. Il aimerait changer les représentations sur les grands thèmes de la vie et plus précisément sur ce qui est une personne qui est malvoyante. Il s’interroge dans son livre sur la place du handicap dans la société au travers de sa propre expérience de la vie.

Il écrit dans le but de comprendre et de transmettre. Il parle donc plusieurs sujets dans son livre : l’institution, l’amour, la parentalité, l’adoption, l’insertion professionnelle… Placé à ses six ans dans un foyer pour jeunes malvoyants, il cherche à se construire dans un premier temps. Il dénonce la culpabilité de la famille à le laisser si jeune, seul. Il va faire de belles rencontres dans sa vie qui vont lui permettre d’accepter petit à petit son handicap. Plus tard il devient éducateur spécialisé et nous décrit les différentes expériences qu’il a eu en tant que professionnel ayant un handicap. Il nous parle de sa vie personnelle et plus précisément de la rencontre avec sa compagne et de ses trois enfants. A 35 ans, il rencontre un professionnel de santé qui met un nom sur sa maladie génétique. Il renonce à la procréation. Il a une chance sur deux que son enfant est le même gène. Il adoptera son troisième et dernier enfant, Camélia. Par la suite il se sépare d’Irène, la mère de ses enfants, et connaîtra la garde alternée. Il nous évoque ses différentes expériences professionnelles. Aujourd’hui à 50 ans, il a un parcours professionnel riche. Il revendique sa liberté et sa responsabilité face à la vie.

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