LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Frankenstein pédagogue : Philippe Meirieu

Frankenstein pédagogue : Philippe Meirieu Pour le moniteur éducateur, il s'agit d'accepter l'incertitude. Nous travaillons avec des personnes qui ont une histoire, un passé, un présent et un futur. Nous travaillons dans le doute sans savoir ce que va donner ce que nous accomplissons. Il s'agit pour nous d'accompagner la personne, de la respecter telle qu'elle est, de prendre en compte les différents paramètres de sa vie, de construire une autorité bien fondée, d'être présent sans vouloir prendre possession de la vie de l'autre, sans vouloir diriger l'autre, d'être confident mais aussi avoir la confiance de l'autre, de restaurer l'estime de l'autre afin de l'amener à l'autonomie. L'accompagnement, c'est cheminer avec l'autre dans une présence active, faite d'écoute et d'attention aux désirs exprimés par la parole et le corps, de façon à construire le projet de vie de l'autre.
Catégorie: Fiche de lecture Moniteur-éducateur
Type de fichier: application/pdf
Historique du document: 0
Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

Les adolescents difficiles, Psychanalyse et éducation spécialisée de Jean-Pierre Chartier
J’ai choisi ce livre car il traitait des adolescents aux personnalités abandonniques ou psychopathiques. Mon lieu de stage était un internat, où parmi les jeunes accueillis, quatre d’entre eux étaient des enfants adoptés. Ils illustraient parfaitement l’idéal type des enfants au syndrome abandonnique. Donc j’ai sélectionné cet ouvrage afin d’approfondir mes connaissances théoriques sur ce public. De plus, cet œuvre est relativement récente, et donc au plus près des avancées théorique sur ce sujet.
Quoi de neuf chez les filles ? Entre stéréotypes et libertés : Christian Baudelot et Roger Establet
Dans un premier temps, Baudelot et Establet parlent de ce que Belotti, cette psychologue italienne avait exprimé, et partent de ses propos comme amorce du sujet : les filles sont elles toujours traitées différemment des garçons par leurs parents ? Que ce soit par exemple par les jouets qu’on leur offre. Divers exemples illustrent la différence garçon/fille. Son livre se terminait sur la comparaison d’écriture avec pour les filles, une écriture soignée, lisible, un cahier propre et bien tenu, tandis que pour les garçons un tout autre tableau est dressé : les cahiers sont mal tenus, cornés, abîmés.
La vie ripolin : Jean Vautrin
La vie ripolin est une tentative autobiographique. L’auteur apparait sous deux visages dans ce livre. D’abord, écrivain au début du roman, il parle de Charlie Floche et des siens. Ensuite, il est Charlie Floche, également romancier, qui intervient quand l’écrivain va trop loin dans ses indiscrétions. Ainsi, on assiste à un véritable dialogue entre les deux personnages, «Seigneur ! J’ai tout entrepris pour aider Charlie. Et c’est naturel puisque je suis l’écrivain de Charlie ». Tout au long de ce roman le dialogue entre les « deux personnages » est explicite ou sous entendu. Le lecteur a l’impression que l’auteur cherche à être fidele à la réalité même si les souvenirs sont parfois flous et imparfaits. C’est dans ce jeu de miroir que l’auteur projette sa vie.
l'avenir d'une illusion : l'illusion n'est pas là où l'on croit

L'auteur nous dit son intérêt pour la culture humaine qu'il définit comme un dépassement de la condition animale de l'homme et des bêtes qui l'entourent. Pour cela l'homo-sapiens a dû amasser du savoir, du savoir-faire et créer des systèmes pour organiser ses relations humaines. Cette culture devient alors ennemie de l'individu car elle oblige aux sacrifices pour permettre une vie en commun. Lorsque la culture a suffisamment dominé la nature et l'homme, pour continuer d'exister, l'auteur nous parle de son élan vers "l'animique". Celui-ci a pour but "de diminuer le fardeau des sacrifices pulsionnels imposés aux hommes, à (sic) réconcilier ceux-ci avec les sacrifices qui restent nécessaires et à les en dédommager" (p.8). Comment la culture s'y prend-elle ? S. Freud nous propose d'éclairer son action de survie en nous montrant qu'elle fonctionne comme un Surmoi. La Culture imbibe peu à peu en chacun de ses membres des moyens de contrainte qu'elle a créé afin de se perpétuer. Les fonds idéaux font partie de ces biens animiques qui déterminent la culture. S. Freud affecte la religion à ces fonds idéaux. Elle est venue comme alliée de la culture contre la nature toujours indomptable.

Connexion

Moniteur-éducateur

Abonnement

Recherche