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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Autiste ? Pour nous, l'essentiel est invisible.

Autiste ? Pour nous, l'essentiel est invisible.

Ce témoignage est celui d'une maman qui, courageusement, relate son parcours, et celui de son fils Louis dans un récit prenant. Elle décline dans ce livre, les difficultés rencontrées avant le diagnostic. Elle exprime également le manque de positionnement de la part des médecins qui par peur de poser un diagnostique, reste dans le silence, alors que la maman a reconnu des traits autistiques.

Elle évoque aussi les difficultés avec la Maison Départementale des Personnes Handicapés (MDPH), les différents professionnels qu'elle visite ( psychologue 1, psychologue 2, ce qui permet de se rendre compte du grand nombre de professionnels rencontrés et des changements répétitifs que devait subir l'enfant). Elle explique de façon surprenante le quotidien à la maison, la peur incessante de recevoir des mots de la part des institutrices dans le cahier de liaison, ou l'angoisse d'un refus de prise en charge de la part de l'école. L'auteur a décliné tout au long de son ouvrage les différentes difficultés, les craintes, les moments de bonheur ; de leur quotidien.

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J'ai choisis ce livre, car l'Autisme a toujours été un Handicap qui m'a questionné plus que les autres. Lors de mon premier emploi dans le social, c'est le secteur dans lequel j'ai obtenu mon poste, et cela par choix. L'autisme est très difficile à définir, j'ai lu auparavant des ouvrages de Joseph SCHOVANEC (autiste asperger), je l'ai vu en conférence et son « Monde » (comme il le cite) m'interpelle. Les personnes Autistes asperger, ont de grandes facilités dans bien des domaines (mathématiques, langues, géographie...) et leurs difficultés sont dues aux normes, aux codes sociaux établis. Lors de sa conférence, il fait part de sa difficulté, par exemple : Il ne sait pas à quelle distance se positionner lorsqu'il doit serrer la main à quelqu'un.

Ce « monde » est pour moi passionnant.

En dehors des livres, conférences, Dvd, et le premier emploi occupé, j’effectue mon dernier stage de la formation de Moniteur-Educateur dans ce secteur. En dehors de l'autisme classé Asperger, je me renseigne sur la catégorie dans laquelle j'ai été employé et maintenant stagiaire, autisme modéré, autisme de haut niveau.

Catégorie: Fiche de lecture Moniteur-éducateur
Type de fichier: application/pdf
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Documents associés

Je suis né un jour bleu De Daniel TAMMET
Dans une autre partie du livre, Daniel TAMMET déclare : « à l’âge de 2 ans, j’avais choisi un certain mur du salon pour m’y cogner la tête de manière répétitive. Balançant mon corps d’avant en arrière, je projetais durement ma tête en avant selon un tempo précis et régulier […] A d’autres moments, j’entrais dans de violentes colères, je giflais mon visage et je hurlais à pleins poumons. » Dans la MAS où j’effectue mon stage, beaucoup d’autistes se balancent sur eux même et se cognent la tête sur un mur ou sur une table. Sur l’unité dans laquelle je travaille, il y a une résidente qui se gifle, se mord, se tape la tête contre les tables, les murs. C’est son seul moyen de communication. Elle peut très bien se gifler juste parce qu’elle aimerait un verre d’eau. C’est assez difficile de distinguer lorsqu’elle est bien ou pas ou lorsqu’elle a juste envie d’attirer l’attention sans rien vouloir en retour. C’est une personne qui a besoin de ritualisation, elle a un planning par demi-journée qu’elle connait très bien, il faut le respecter à l’heure dite car à force, elle arrive à savoir l’heure et se tape lorsque l’éducateur est en retard donc on fait en sorte d’être à l’heure afin d’éviter toute violence envers elle.

Daniel TAMMET raconte : « Je commençais à prendre les livres de mes parents pour les entasser dans ma chambre ». Un résident fait exactement la même chose dans sa chambre. Il entasse des feuilles, des magazines, des photos dans sa chambre. Il a besoin de remplir les étagères, son bureau. Il va parfois dans la pièce où se trouve la balnéo et rempli les panières à linge de tout ce qu’il peut trouver autour de lui. Il vient parfois dans le salon et prend les meubles comme la table basse pour aller la mettre dans sa chambre. Il a un besoin de remplir. On ne comprend pas pourquoi il fait ça. Est-ce une angoisse de vidange ? Fait-il ce genre de chose quand il ne se sent pas bien ? J’ai beaucoup de questionnement par rapport à ce résident et j’espère avec des réponses très prochainement.
L’attrape-cœurs ; J. D. Salinger
En tant que Moniteur-Educateur en devenir, j’ai vu dans L’attrape-cœurs et dans son personnage une leçon quant à l’attitude à adopter envers un usager qui montre une fracture envers les autres, en effet comme le personnage principal, l’humain reste souvent sur sa première impression. Travaillé sur son accueil est donc quelque chose de très important et soulève à interrogation. C’est les travailleurs sociaux qui intervienne dans le quotidiens des usagers l’humilité est donc importante, de même quand nous cherchons à transmettre des valeurs. Il faut amener la confiance avec patience et écoute. Écoute qui est très importante, il nous est vital d’être réceptif à tout message de l’usager, qu’il soit verbal, non-verbal, ou même sous-entendu.

M. Antolini ancien professeur d’Holden apparaît comme le dernier appel à l’aide de celui-ci envers un adulte, ce personnage réussi dans un premier temps à aider Holden en s’abstenant d’énoncé un jugement, il amène Holden à parler de lui-même puis expose son point de vue et interroge Holden sur lui-même. Il réussit d’ailleurs à conserver son intérêt au point que Holden un an plus tard garde toujours les mots écrits par M.Antolini « L’homme qui manque de maturité veut mourir noblement pour une cause. L’homme qui a atteint la maturité veut vivre humblement pour une cause » et qui avoue être « content d’avoir pas essayé de l’arrêter ni rien ». Surveiller son attitude car on ne perçoit pas tous les paroles et actes de la même façon.
Guide de terrain pour le bien être des enfants : Judith S. Rycus et Ronald C. Hughes
Il existe une forte corrélation entre l’abus ou la négligence et les déficits de développement qui peuvent affecter les enfants. Une bonne connaissance des capacités cognitives et effectives de l’enfant peut aider l’intervenant à comprendre ce que l’enfant vit lors de la séparation d’avec sa famille et au cours de son placement dans son foyer d’accueil. L’intervenant pourra ainsi planifier et mettre en place des activités et des mesures qui réduiront le stress chez l’enfant et qui l’aideront à faire face à la situation de placement.
Le miroir brisé

La synthèse Dans ce livre, Simone Sausse à travers son expérience de psychanalyste, nous livre sa réflexion sur le handicap. Elle aborde des thèmes tels que l’annonce d’un handicap à la naissance. Elle énonce des concepts tels que la construction du narcissisme et de l’image du corps. Elle expose des problèmes comme le regard et les représentations sociales du handicap. Ou encore elle nous parle des difficultés entre parents et professionnels. Simone Sausse tente de sensibiliser les personnes à propos du handicap. Elle démontre qu’il concerne tout le monde et non pas uniquement ceux qui y sont confrontés. Elle aimerait voir la société évoluer. Les personnes handicapées ont aussi leur place, ils existent. On parle souvent du handicap en termes de différences alors que « qu’est-ce qu’un handicapé ? - Celui qui te fait croire que tu es normal. » Dans cet ouvrage, elle expose la souffrance des parents devant leur enfant handicapé. Dans un premier temps, à l’annonce du handicap. Puis, dans le difficile parcours d’accompagnement de cet enfant tout au long de leur vie. Elle évoque aussi la grande solitude dans laquelle se trouve ces parents. « L’enfant handicapé envoie à ses parents une image déformée, tel un miroir brisé, dans laquelle ils ont du mal à se reconnaître ». Toutefois, elle explique que ces enfants ont aussi besoin de parler : ils ont des choses à exprimer. Ils ont besoin qu’on leur parle de leur handicap : « Je suis trisomique et toi ? ». Le problème est surtout que ces enfants ne sont pas écoutés : « c’est comme si l’on pensait qu’il n’a rien à dire de son handicap. Mais plus étonnant encore : c’est comme s’il n’avait rien d’autre à dire non plus. »

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