LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

DC 1 : A la rencontre de l'ennui

DC 1 : A la rencontre de l'ennui Au long de mes deux stages, j’ai pu constater que la vie en institution pouvait être aliénante. Le rythme de vie est institutionnalisé, soit en lien avec l’emploi du temps des professionnels, soit en lien avec les attentes qu’ont les familles ainsi qu’avec le projet individualisé des usagers. Celui de chaque résident est organisé par des prises en charge de soins physique et/ou psychique, d’ateliers, de sorties, de loisirs, de sports... Cet accompagnement me semble nécessaire, afin de permettre à la personne d’avancer dans ses démarches de soins, de socialisation, de projet professionnel. Cependant, des instants qui pourraient permettre aux usagers de se retrouver seuls, me semblent importants. Serait-il nécessaire de dégager des temps libres, de façon institutionnelle, afin que les personnes puissent prendre des moments pour eux ? Je me suis beaucoup interrogée sur les temps libres dont disposent les personnes accueillies. Ils ne sont pas réfléchis de la même manière, selon ce qui a amené à cet accueil, l’institution, le public et l’âge. Comment peut-on préserver leur intimité lorsque l’institution ne laisse que peu de place à ces moments ? Mais alors, que se passe-t-il durant ces moments ? Comment dans une institution, où chaque minute est organisée, ces personnes peuvent-elles faire face à elles-mêmes ? D'après mes observations, ces personnes étaient rapidement envahies par l’ennui. Celui-ci, souvent perçu comme négatif « est synonyme de désoeuvrement, pouvant parfois être mortifère, sur son versant « positif », l’ennui permet à l’enfant de développer son imaginaire, sa créativité et de penser. Mais pour que celui-ci soit constructif, il s’avère nécessaire que l’enfant ait « appris » à s’ennuyer très tôt et qu’il puisse trouver dans son environnement de quoi y pallier par lui-même2 ». Dès lors, comment l’équipe et moi-même pouvons nous le travailler avec les personnes accueillies, et lui laisser la place dans la construction de l’être ?
Catégorie: Travaux U.F. Moniteur-éducateur
Type de fichier: application/pdf
Historique du document: 0
Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

DC1 - Le quotidien

Dans le cadre de mes études de Moniteur – éducateur, j'ai pu observer et travailler dans le quotidien des personnes accompagnées lors de mon premier stage à la MAS "Le Trimaran". De ces apprentissages, j'ai pu réaliser que le quotidien été un domaine très important dans l'accompagnement des personnes. C'est un outils éducatif indispensable pour développer les potentialités des personnes accompagnées.

Le rôle de l’équipe dans la relation éducative
Au cours de ce stage j’ai pu faire des observations sur la relation entre le professionnel et l’usager. En effet, j’ai remarqué que certains adultes accueillis avaient une affinité différente selon les professionnels. Dans certaines situations, cela amené le professionnel à prendre de la distance, tout en conservant sa posture de professionnel. Pour compléter ces observations j’ai pu assister à plusieurs réunions d’équipe qui m’ont permissent de comprendre l’intérêt de celles-ci et l’importance du travail d’équipe. C’est cela qui m’a amenée à porter mon regard sur le rôle que l’équipe peut jouer dans ces relations. Mais aussi sur les enjeux de la communication au sein de l’équipe de part, les échanges, l’écoute et l’analyse que suscitent certaines relations. J’ai choisi d’aborder pour ce dossier, la notion de « distance » dans la relation entre le professionnel et l’usager, et notamment le rôle de l’équipe dans cette relation. Ce faisant, l’hypothèse de « la bonne distance » n’existe pas, mais elle se module en fonction de l’éducateur et de l’usager. Pour argumenter mon raisonnement j’ai basé mes recherches sur différents livres. J’ai échangé avec l’équipe sur mon lieu de stage, mais également en donnant à chaque membres de l’équipe un questionnaire afin d’avoir leur point de vue sur le sujet. J’ai pu ainsi proposer une piste d’action éducative.

Ce dossier m’a permis de comprendre et de retenir cette idée : L’équipe éducative est l’un des piliers sur lequel l’éducateur peut et doit s’appuyer pour maintenir la « bonne » distance. Le rôle que celle-ci joue, s’il y a bonne cohésion, peut permettre à chacun d’y trouver un soutien et un regard attentif sur sa pratique. De plus, suite à ce travail, j’ai appris à observer et analyser, j’ai pu élaborer, gérer et transmettre des informations. Cela m’a permis de connaitre les différents professionnels, d’avoir de nombreux échanges sur ce sujet, notamment grâce au questionnaire. J’ai compris les enjeux de la communication entre les membres d’une équipe. Si la situation, concernant la relation entre le professionnel et l’usager, venait à se produire dans ma pratique professionnelle, je saurais comment réagir : Les échanges, l’écoute, et l’analyse sont des notions importantes, ainsi que la cohésion d’équipe. Les réunions rendent notamment ces échanges possible de par la possibilité qui est donné à chacun de partager son point de vue, ces observations, et de réfléchir ensembles sur une piste d’action. De son côté le moniteur éducateur doit aussi être prêt à accepter une remise en question de sa pratique professionnelle. Je suis arrivée à la conclusion que la notion de distance est relative, c’est une question de ressenti, en fonction de l’usager et du professionnel, et de plus cette notion se modifie avec le temps, les usagers évoluent, les situations changent. Pour appuyer cette conclusion, il y a cette citation de Christine DORME : « Une bonne distance n’est jamais simple à installer et on n’y est pas une fois pour toutes, elle se module ».
Comment accompagner les personnes porteuses de déficience mentale dans leur continuité identitaire ?
Je suis actuellement en cours d'emploi en C.H.U. /C.H.R.S. où je reçois des publics en grandes difficultés sociales. Dans ma pratique, je suis habituée à remonter les histoires de vie des personnes accueillies afin de découvrir les séquelles traumatiques ou les points d'achoppement qui les ont conduits à l'échec social. C'est à partir de ces éléments que je construis avec les personnes accueillies un projet personnalisé visant à permettre un dépassement de leurs difficultés, et de construire un véritable avenir. Ainsi, je mets en place avec elles, les moyens, les outils qui lui permettront d’avancer aussi bien sur les plans professionnels, de leur santé ou encore l’accession au logement. Cette prise en charge globale en lien avec les partenaires concernés contribue parfois à les aider à se libérer de leurs addictions qui représentent un frein à leur inclusion sociale. Ayant effectué un stage de première année dans un I.M.E. dans le groupe des jeunes majeurs, j'ai été confrontée à préparer leur départ pour un établissement adulte dans lequel ils pourraient continuer leur vie. Je sais à quel point celui-ci doit se dérouler en douceur, selon les rythmes du résident, afin qu’il soit ressentie de la manière la moins violente possible. En seconde année, j'ai effectué un stage dans une MAS où les publics ne verbalisent que rarement. Par ces deux dernières expériences j'ai pu mesurer le décalage qu'il existe entre un public capable de partager ses goûts, ses souvenirs, ses craintes, ses joies et une population qui de par ces déficiences ou de ses pathologies à les plus grandes difficultés à faire partager tout ou partie de son histoires de vie. Il m'est apparue comme injuste et certainement frustrant pour les personnes accueillies et en tout cas pour moi en tant que travailleur social de ne pouvoir partager avec les gens ce qui fait sens, ce qui a pu faire sens pour eux dans leur histoires, soit des ressenties, des souvenirs, des impressions... Dans ce cas, face à ces manques, ce vide, comment instaurer une relation éducative ? Comment construire un projet et viser des objectifs ? Pour tenter de répondre à ces questions, je vais en premier lieu vous présenter deux situations particulières rencontrées lors de mes stages. En s’appuyant sur tous les points que je développe au-dessus je m’aperçois que les moniteurs-éducateurs sont capable de mettre en place une relation éducative permettant aux personnes de rentrer dans un échange verbal ou non-verbal aboutissant à une expression plus libre et détendu des ressentis, des demandes. Par cet accompagnement global de qualité qui vise à proposer un mieux-être en tenant compte de toutes les composantes de ce qui fait un individu, nous visons à lui garantir des conditions épanouissantes favorables à son bien-être et à son évolution personnelle. En étant vigilants et attentifs aux rythmes de chacun, en acceptant les allers-retours entre les progressions et les régressions parfois immuables, on met en place les conditions d’une évolution et d’un épanouissement, on favorise un accompagnement de qualité. Il faut garder à l’esprit que nous ne cherchons pas à atteindre des objectifs techniques mais avant tout, le bien-être, le bonheur des personnes que nous accompagnons.
DC1 - Atelier esthétique et bien-être

Un peu plus d’un an après mon arrivée dans l’institution, mon chef de service me demande si je souhaite participer à  un atelier.

L’idée me séduit car cela m’offre à ce moment-là une possibilité de découvrir les personnes accueillies sous un autre aspect. En effet, jusque là je m’occupe essentiellement des résidents lors des toilettes, des repas et des changes. Les côtoyer dans un autre cadre, en dehors du groupe et du quotidien reste pour moi l’occasion de les percevoir différemment et de rentrer en relation plus individuelle avec eux.

Me reste ensuite à faire le choix de l’atelier. Ayant acquis au cours de ma formation d’infirmière quelques notions de base concernant le maquillage et les massages, à travers des cours pratiques et théoriques, je décide d’opter pour l’atelier esthétique.

Connexion

Moniteur-éducateur

Abonnement

Recherche