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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Interventions et outils face à l’agressivité et la violence

Interventions et outils face à l’agressivité et la violence Durant ces deux années, je me suis beaucoup questionné sur ce sujet. J’ai observé les pratiques des professionnels que j’ai rencontrés et échangés sur ce thème avec eux. J’ai moi-même été acteur, j’ai utilisé des stratégies éducatives face à l’agressivité et la violence, et j’ai effectué des recherches théoriques en lien avec ces notions afin de mieux les comprendre. Cela m’a amené à travailler dessus au terme de cette formation.

Au niveau des propositions d’actions éducatives, je me suis principalement appuyé sur mon expérience et je ne prétends pas qu’elles règleront les phénomènes de violence et d’agressivité. Néanmoins, je pense qu’il s’agit d’outils efficaces à la diminution de ces dernières, et peuvent donc être des réponses utiles pour l’enfant, et également pour l’éducateur. Cet éducateur n’est d’ailleurs pas seul face à ces situations, il fait partie d’une équipe qui comprend des partenaires et peut constituer un soutien. C’est à l’équipe de prévenir et de mettre en place des interventions pour gérer l’agressivité et la violence.
Catégorie: Travaux U.F. Moniteur-éducateur
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Documents associés

Étude de population : la MECS
J’ai effectué mon stage extérieur dans une Maison d’Enfants à Caractère Social. Cette MECS dépend du « Comité Commun Activités Sanitaires et Sociales », association loi 1901. Cet établissement accueille des jeunes de l’agglomération grenobloise, du département de l’Isère et plus exceptionnellement du territoire français. Il est ouvert 365 jours par an. Il reçoit d’une part des garçons et filles âgés de 6 à 18 ans en internat, à la demande d’ordonnances du juge des enfants ou par décision administrative. D’autre part il suit des jeunes majeurs âgés de 18 à 21 ans dans des appartements collectifs ou particuliers. Au total 65 enfants, adolescents et jeunes majeurs sont accueillis dans des dispositifs collectifs ou individualisés.
les temps informels (UF4)

L’I.M.E «La P..» est un institut médico-éducatif accueillant des enfants malentendants avec troubles associés. Le groupe que j’ai intégré «Vercors filles» est composé de 14 jeunes filles âgées de 9 à 21 ans présentant des pathologies différentes. Je me suis rendu compte, que les journées de ces jeunes étaient entrecoupées de différents temps qu’offrent l’institution. Le premier que j’ai remarqué sont les espaces de travail imposés par l’adulte. Cela permet de rythmer la journée par différents moments d’apprentissages. Les jeunes ont un emploi du temps spécifique suivant leurs projets éducatifs, allant de la scolarisation avec un enseignant spécialisé à des ateliers encadrés par des éducateurs techniques (blanchisserie, pré-C.A.T, cuisine…)

La violence des adolescents déplacés en MECS
Suite à un poste de monitrice-éducatrice pré-stagiaire en Maison d’Enfants à Caractère Sociale, j’ai pu être amenée à faire face à des situations de violence. Qu’il soit question de la violence institutionnelle, de la violence des adolescents à l’égard d’autrui et ou de l’agressivité … le professionnel se doit d’y pallier. Lors de ce premier emploi auprès d’adolescents, j’ai eu l’expérience au premier abord fâcheuse de me trouver confronté à cette violence. Face à cette situation, il m’a été difficile dans les premiers jours d’entreprendre, d’envisager une démarche, ces conduites violentes m’ont réellement questionnée dés mon arrivée. Dans l’optique d’évoluer professionnellement, j’ai voulu comprendre cette violence, pourquoi les adolescents montrent une telle violence (verbale, physique) envers l’institution, les autres jeunes accueillis ou le personnel éducatif. J’avais le sentiment que la violence était un des moyens privilégiés de communication pour ces jeunes placés. Comprendre son origine et les manières par laquelle elle peut se décliner me permettra de mieux l’appréhender et de poser des actes et des paroles adaptées dans mon accompagnement.

Pourquoi ai-je employée le terme « déplacés » « Dire qu’un enfant est placé, c’est à dire que la solution est trouvée. Or il n’y a pas d’enfants placés, il n’y a que des enfants déplacés, des enfants déportés, des enfants déracinés ». (Pierre verdier) A mon sens, la question de placement à l’adolescence contient surtout l’idée de déplacement et suppose une intention de changer l’environnement. Pourtant, bien que cette volonté implique l’assentiment de l’adolescent qui supportera le changement de la réalité externe et, mieux, elle en sera améliorée, il est prudent de ne pas perdre de vue que, pour qu’il en soit ainsi, l’adolescent a été soumis à quelques influences, d’autre part que sa capacité créatrice a été lourdement sollicité et positivement évaluée.
DF 1 : le repas, acte de la vie quotidienne
Dans un premier temps, je présenterai la situation choisie en décrivant mes actions, mes observations et en disant en quoi elles sont utiles. Ensuite, en seconde partie, je procèderai à l’analyse de la situation avec un regard critique. Puis, je conclurai en disant ce que m’a apporté ce travail d’analyse. Le repas, un des moments de la vie quotidienne, n’est pas anodin, c’est un acte éducatif pour lequel les éducateurs doivent donner un sens et s’en servir pour qu’il devienne un outil de travail.

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