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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

le cadre institutionnel dans un IME (DC4)

le cadre institutionnel dans un IME (DC4) Pour la rédaction de mon écrit, j’ai observé et interrogé les membres de l’équipe pluridisciplinaire, puis j’ai recherché des informations dans le projet d’établissement, le livret d’accueil, la fiche de poste. Dans une première partie, j’annoncerai le cadre institutionnel de l’IME. Dans une seconde partie, je présenterai le public accueilli dans cet établissement. Ensuite, dans une troisième partie, j’évoquerai la position du Moniteur-Educateur dans la structure. Enfin, dans une dernière partie, j’exposerai ma position de Monitrice-Educatrice en formation au sein de l’établissement.

J’ai pu découvrir le rôle du moniteur-éducateur et celui de chaque membre de l’équipe pluridisciplinaire. J’ai acquis de nombreuses connaissances concernant la déficience intellectuelle, la pratique du ME face à ce public et le fonctionnement d’un IME. Cet écrit m’a permis d’enrichir mes connaissances au niveau des pratiques d’accompagnement dans la structure, du cadre institutionnel, des outils éducatifs et des différents partenaires.
Catégorie: Travaux U.F. Moniteur-éducateur
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Documents associés

les temps informels (UF4)

L’I.M.E «La P..» est un institut médico-éducatif accueillant des enfants malentendants avec troubles associés. Le groupe que j’ai intégré «Vercors filles» est composé de 14 jeunes filles âgées de 9 à 21 ans présentant des pathologies différentes. Je me suis rendu compte, que les journées de ces jeunes étaient entrecoupées de différents temps qu’offrent l’institution. Le premier que j’ai remarqué sont les espaces de travail imposés par l’adulte. Cela permet de rythmer la journée par différents moments d’apprentissages. Les jeunes ont un emploi du temps spécifique suivant leurs projets éducatifs, allant de la scolarisation avec un enseignant spécialisé à des ateliers encadrés par des éducateurs techniques (blanchisserie, pré-C.A.T, cuisine…)

Observation vie quotidienne : le jeu
Lors de mon stage dans l’ITEP, je me suis aperçu que le jeu occupait une part importante dans la journée des enfants. En effet, le jeu est une activité volontaire partagée par tous les enfants, qui leur permet après la classe de relâcher leur attention après des périodes de concentration. Le jeu est pour certain un moyen d’expression et de créativité qui permet de faire apparaître une partie de leur personnalité. Par ailleurs, il facilite le contact et l’échange dans la relation éducateur enfant. Les activités ne comprenant que deux joueurs permettent une interaction privilégiée entre l’éducateur et l’enfant, au cours de laquelle se créée une relation de confiance, de complicité qui peut aider à aborder des sujets liés à leur parcours.
DC1 Animer et accompagner au quotidien - Foyer d'hébergement

Pendant la semaine, les résidents vont travailler, ils se lèvent donc aux environs de sept heures du matin. La plupart des résidents sont autonomes et se réveillent seuls, beaucoup partent très tôt car ils ont le stress de ne pas arriver à l'heure ou n'ont pas la notion du temps. Le matin, les éducateurs font un tour dans les étages pour vérifier que tous sont levés, ils réveillent ceux qui n'y arrivent pas seul. Le petit-déjeuner est pris de façon échelonné dans la salle à manger du rez-de-chaussée, au rythme des levers. Les éducateurs, et moi-même, prenons le petit-déjeuner avec eux. Cela permet d'avoir un premier contact, de parler de la journée à venir mais aussi de gérer le groupe et les éventuelles tensions.

Pour aller au travail, la quasi-totalité des résidents utilisent les transports en commun de la ville sauf quatre ou cinq d' entres eux qui ont quelques difficultés. Ils sont accompagnés par un éducateur avec un minibus du foyer. Pour moi, dans ces moment là, il s'agit de veiller de loin à ce que tous les résidents soient partis, je n'effectue pas les transports puisque je ne possède pas le permis de conduire.

DC 1 : A la rencontre de l'ennui
Au long de mes deux stages, j’ai pu constater que la vie en institution pouvait être aliénante. Le rythme de vie est institutionnalisé, soit en lien avec l’emploi du temps des professionnels, soit en lien avec les attentes qu’ont les familles ainsi qu’avec le projet individualisé des usagers. Celui de chaque résident est organisé par des prises en charge de soins physique et/ou psychique, d’ateliers, de sorties, de loisirs, de sports... Cet accompagnement me semble nécessaire, afin de permettre à la personne d’avancer dans ses démarches de soins, de socialisation, de projet professionnel. Cependant, des instants qui pourraient permettre aux usagers de se retrouver seuls, me semblent importants. Serait-il nécessaire de dégager des temps libres, de façon institutionnelle, afin que les personnes puissent prendre des moments pour eux ? Je me suis beaucoup interrogée sur les temps libres dont disposent les personnes accueillies. Ils ne sont pas réfléchis de la même manière, selon ce qui a amené à cet accueil, l’institution, le public et l’âge. Comment peut-on préserver leur intimité lorsque l’institution ne laisse que peu de place à ces moments ? Mais alors, que se passe-t-il durant ces moments ? Comment dans une institution, où chaque minute est organisée, ces personnes peuvent-elles faire face à elles-mêmes ? D'après mes observations, ces personnes étaient rapidement envahies par l’ennui. Celui-ci, souvent perçu comme négatif « est synonyme de désoeuvrement, pouvant parfois être mortifère, sur son versant « positif », l’ennui permet à l’enfant de développer son imaginaire, sa créativité et de penser. Mais pour que celui-ci soit constructif, il s’avère nécessaire que l’enfant ait « appris » à s’ennuyer très tôt et qu’il puisse trouver dans son environnement de quoi y pallier par lui-même2 ». Dès lors, comment l’équipe et moi-même pouvons nous le travailler avec les personnes accueillies, et lui laisser la place dans la construction de l’être ?

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