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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Création d’une bibliothèque en I.M.PRO.

Création d’une bibliothèque en I.M.PRO. L'écriture de cette monographie a été pour moi l'occasion de découvrir et d'acquérir la démarche à suivre pour mettre en place une action éducative. Cela m'a permis de comprendre et d'analyser la complexité de la mise en œuvre d'une action. Mais aussi, j'ai pu mesurer combien chaques étapes étaient importantes à la bonne marche de l'action. Ce qui m'a permis d'en dégager une logique de construction de projet. De même, ce fut l'occasion pour moi d'aller chercher des informations théoriques et pratiques sur les livres et les résidents auprès des différents membres de l'équipe éducative pour améliorer ma réflexion. Le fait de retranscrire tout le cheminement de l'action bibliothèque m'a amené à travailler mon expression écrite, à choisir des termes au profit d'autre et à mettre des mots sur des sentiments ou des ressentis. Enfin, l'écriture m'a permis de prendre du recule par rapport à l'action dans laquelle j'étais fortement impliqué, pour tenter d'avoir un regard critique sur ce projet et éventuellement remettre en cause certains points.
Catégorie: Mémoire Moniteur-éducateur
Type de fichier: application/pdf
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Documents associés

Inceste : accompagner le silence des maux
Ce travail de monographie m’a permis de mieux comprendre l’inceste et ses conséquences. En effet, au fur et à mesure de mon avancée dans cet écrit, mon mode de comportement s’est mis à changer auprès de C… car je prenais plus de recul par rapport à ses faits et gestes. La mobilisation de toute l’équipe a été très importante dans ce travail. En effet, nous n’étions parfois pas d’accord sur des propos ou des comportements à avoir face à certaines situations, cependant, lors de nos désaccords, nous avons toujours su nous dire les choses franchement et, surtout, nous avons pu mettre de coté nos a priori afin de nous concentrer sur un seul objectif : le bien-être de C… et de ses frères.

Avant et pendant la réalisation de ce dossier, je me posais souvent la question de savoir pourquoi exactement je voulais aider cette petite fille ; mais après avoir rédigé cette monographie, la réponse devint encore plus évidente que je pouvais le penser : faire que C… soit plus forte dans l’avenir et qu’elle puisse un jour, si elle est malheureusement confrontée à cette même situation, protéger elle même ses propres enfants comme sa propre mère aurait dû être capable de le faire ; afin de ne pas être (comme c’est trop souvent le cas) dans la répétition. Si les éducateurs arrivent à effectuer un travail d’accompagnement auprès de ces enfants et si les abuseurs, au lieu d’être simplement enfermés sont également soignés et pris en charge, peut-être qu’un jour l’inceste diminuera ; mais ceci est un autre débat… J’espère que mon travail d’accompagnement contribuera à atténuer les souffrances de C…, que progressivement elle reprendra confiance en elle, que son sentiment de culpabilité s’estompera et qu’elle pourra surmonter les difficultés qu’elle rencontrera et vivre tout simplement. Les sourires qui l’accompagneront alors seront ma plus belle récompense…
la légitime violence

La violence au sein des institutions est dénoncée par tous. Par qui est- elle alors pratiquée ? Pourquoi est il aussi difficile de déceler ces violences ? Tous les travailleurs sociaux reconnaissent que la violence existe dans la plupart des institutions, sous différentes formes, mais plus rares sont ceux qui d’eux-mêmes porteront un regard sur leur institution ou encore sur leur propre pratique à priori jamais violente. Ce sujet, tant passionnel que tabou, est d’autant plus délicat à traiter qu’il existe de multiples formes de violences, affectant les résidents mais aussi les professionnels voire l’institution dans son ensemble. Ce sujet de la violence des éducateurs n’a pas été choisi sans fondement. C’est lors de mon stage de première année que je me suis interrogé sur la question. J’ai effectué mon stage de découverte dans un institut de rééducation accueillant des jeunes entre six et dix huit ans. L’équipe éducative du groupe des adolescents (de douze à dix huit ans) m’a accueilli durant quatre mois. Elle était composée de trois éducateurs spécialisés et un éducateur détenteur du Diplôme d’État à la Fonction d’Animateur. Ce dernier a pris le poste d’éducateur quelques semaines avant mon entrée en stage.

L'enfant et le jeu
J’ai observé que c’étaient des enfants qui partageaient peu entre eux et avec les adultes, qui ne savaient pas se « poser », se détendre pour parler ou jouer calmement sans que le ton monte et que de ce fait la violence verbale ou physique apparaisse rapidement. Il fallait qu’ils rentrent en confrontation les uns avec les autres et que ce fût dans la confrontation qu’ils s’acceptaient. Par exemple, dès que nous descendions à la cave pour jouer au tennis de table, un climat de compétition s’installait entre eux. Chacun d’entre eux devenait un compétiteur, il fallait qu’il gagne absolument leur match pour pouvoir rejouer contre quelqu’un d’autre. Tout au long de la partie, il y avait discussion pour savoir si la balle était bonne ou pas, sur les points marqués et ils n’arrêtaient pas de « s’envoyer » des moqueries entre eux et même des insultes. Je pouvais percevoir que chacun d’entre eux cherchait à s’imposer aux autres en se donnant un statut, à s’octroyer un rôle dans le groupe. Dès lors, je me suis demandé si, le jeu, la mise en relation et l’interaction qu’il engendrait, n’était pas le meilleur moyen de structuration et de construction de l’enfant. Je me suis posé la question de savoir si le jeu ne serait pas un moyen de développer plusieurs aspects ; l’aspect cognitif sur le plan de la résolution de problème, d’élaboration de nouvelles stratégies dans le jeu, l’aspect langagier sur la plan de la communication, l’aspect social sur le plan de la socialisation et enfin l’aspect psychomoteur sur le plan de l’élargissement du répertoire moteur. Je me suis également interroger sur le fait que chacun se cherchait un rôle, un statut dans le groupe au-travers de leurs attitudes et de leurs comportements.
Arrête de parler, je ne comprends rien ou comment entrer en relation avec des personnes autistes.
L’autisme a été découvert en 1943 par Léo Kanner, il décrit alors sept caractéristiques principales : la solitude, des obsessions pour des routines, une mémoire extraordinaire, l’écholalie, la sensibilité aux stimulis, une gamme d’intérêts limitée et une intelligence normale. Il attribue la présence d’autisme à l’attitude et à la qualité des rapports des parents et surtout des mères avec leurs enfants. En France, la définition de l’autisme s’inspire de celle Kanner, l’autisme est classé dans la catégorie des psychoses infantiles et la cause privilégiée est une hypothèse psychogénique selon laquelle l’autisme est dû à une dysharmonie dans les interactions précoces entre la mère et l’enfant. Le syndrome autistique serait une modalité particulière d’organisation psychique en réponse à ce dysfonctionnement.

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