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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Etude de cas

Etude de cas

1) Présentation physique Bruno est un pré-adolescent brun aux yeux marrons de taille moyenne et d’un physique plutôt svelte. Il m’est apparu comme quelqu’un qui avait du mal à habiter son corps. Il a en effet, son pied gauche tourné vers l’intérieur, des membres un peu " désarticulés ", il est agité certaines fois ayant mêmes des stéréotypies. Un travail d’accompagnement à l’autonomie de trajets avec un accent particulier mis sur la posture et l’attitude dans la rue est nécessaire en ce qu’il lui permet de ne pas ou être désigné afin de favoriser son intégration sociale. 2 ) Prise en charge Il est suivi par le SESSAD depuis 1996, pour une déficience mentale légère. Bruno, est porteur d’une déficience des fonctions intellectuelles liée a un trouble du développement psychoaffectif, ancien type de dysharmonie évolutive. 3) Bilan psychologique Dans sa petite enfance, et jusqu'à tard, Bruno ne pouvait pas déféquer sans avoir une couche quitte à se retenir et se bloquer (perte d’objet réel en rapport avec la pulsion). Il avait besoin de voir ses excréments et de les garder comme siens. Il a été cependant propre à 4 ans, ce qui lui a permis de débloquer des choses, entre autre le fait qu’il commence à faire du vélo.... Il a été repérer également, des difficultés de langage ainsi qu’un fond d’angoisse. Paradoxalement, il ne semble pas maîtriser précisément la notion de danger, de risque. En 1995, pour la première fois il a manifesté de la peur quand il s’est vu changer de monture au poney (qu’il pratique depuis 1994). Cela révèle une peur de changement, signe de grandissement (cheval plus haut). C’est un enfant qui a besoin de signes lui permettant de comprendre qu’il grandit. Bruno est en train d’accéder en 1998 à des capacités de socialisation ; il s’intéresse aux relations et met du lien entre les êtres. Il aime l’école. Néanmoins, il a besoin de prendre des marques extérieures d’identité (cartable, aller à l’école, faire comme si il lisait...). Il est encore dans une attitude de " faire semblant ". Un bilan psychologique nous montre qu’il a eu des failles narcissiques importantes et une insuffisance de structuration du moi cependant il a évolué régulièrement du point de vue de l’adaptation à la réalité. Sur le plan du développement psychoaffectif il a accès à l’élaboration d‘un questionnement œdipien. Actuellement des difficultés d’ordre psychoaffective et d’un retard mental léger persistent.

Catégorie: Etude de cas clinique Moniteur-éducateur
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Etude de cas clinique dans un foyer de l'enfance
Introduction : l'observation clinique d'un enfant placé en Foyer de l'enfance Cet exercice a été mené à bien non sans quelques interrogations et remises en question... D'une part, il m'a fallu véritablement appréhender cette notion d'observation, neutre de tout affect, de toute prise de position. N'étant pas formée à la psychanalyse, cette neutralité n'est pas une évidence. Je me suis en effet demandée si observer la colère ou l'irritabilité étaient neutre... Quid de la joie ? ou s'il fallait que je décrive simplement l'état sans y mettre une étiquette - émotion. Ce que j'ai choisis. Cependant, la part de subjectivité reste importante : les moments choisis, la connaissance du sujet – même si j'ai tout fait pour éviter « le dossier » – , tous les stéréotypes que j'ai pu construire face à la notion d'adolescence, face à ce que je (mé)connais des enfants placés par l'ASE, ma propre histoire, etc... D'autre part, la réalité de mon quotidien de stagiaire a quelque peu altéré l'exercice. En effet, le manque de personnel des premiers jours m'a mis en position de « complément d'effectif ». J'ai été entraînée par un quotidien sans doublure, donc sans pouvoir prendre le temps d'effectuer mon travail d'observation dans la structure. En outre, Stéphane ne suivant pas un cursus scolaire, il est présent tous les jours, reste souvent dans le bureau des éducateurs, et il est très volontaire pour venir dans la voiture lors des accompagnements des autres jeunes. Je n'ai donc pas pu garder une distance neutre car il était très souvent le seul enfant et je suis rapidement « entrée en contact » avec lui... Qui-plus-est, « son cas » fait beaucoup parler l'équipe éducative. La notion d'implication entre donc en compte dans cette observation clinique. Car si il se veut dénué de tout jugement de valeur, cet exercice demeure un inventaire d'actions ou de moments décrit à travers les perceptions d'une éducatrice en formation.
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Dans le cadre de ce stage, j’ai été interpellé par le comportement d’un usager et j’ai voulu en savoir plus. J’ai rencontré Evans (prénom fictif), au début du stage, c’était d’ailleurs l’un des premiers à être venu vers moi. Il s’est présenté et m’a tout de suite demandé pour combien de temps j’étais là. Deux jours après mon arrivée, nous étions en récréation et Evans était assis sur le banc près de l’éducatrice responsable de son unité, la tête sur son épaule. Antoine (prénom fictif) est passé et Evans l’a poussé violemment et donc l’éducatrice l’a tout de suite réprimandé. Evans s’est levé et s’est mis à proférer des insultes envers l’éducatrice et lorsqu’elle s’est levée, il s’est enfuit et après une demi-heure, il est revenu comme si de rien n’était et il a continué à flâner d’unité en unité.
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Tous les mardis après-midi, il n'y a pas d'activité programmée car il n'y a qu'un seul éducateur sur le pavillon « Sirocco ». Cela est dû aux réunions d'équipes sur les autres pavillons « Zéphyr » et « Alizé » : un éducateur se dégage alors pour garder les résidents des autres pavillons. Ce mardi, nous décidons d'aller nous promener dans les bois. Tout le groupe me paraît ravi à cette idée. Chaque résident ferme sa chambre à clé et descend dans la salle à manger sauf Mathias qui est énervé : « Moi je m'en fous d'abord! Je me tire d'ici! ». Il sort dehors, il crie : « c'est dégueulasse! » Il revient dans le pavillon, il claque les portes et s'installe dans le salon qui est à l'étage.
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