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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Dossier de pratique professionnelle : Martine

Dossier de pratique professionnelle : Martine Au cours de mon stage, les diverses situations que j'ai rencontrées m'ont fait comprendre que gérer les crises fait aussi partie du quotidien de l'éducateur spécialisé. Il faut donc être armé de patience, d'écoute, de tolérance et surtout de compréhension pour gérer au mieux les angoisses des résidents. Par ailleurs, j'ai réalisé qu'une des difficultés de l'action éducative réside aussi dans le fait qu'il faut tenter de répondre au mieux pour l'individu tout en considérant les autres membres de la collectivité. En outre, j'ai également pris conscience qu'il était important de repenser sa pratique en se confrontant aux autres membres de l'équipe qui de par leurs points de vue convergents ou divergents apportent une lecture différente de la situation. Ainsi, des choses que l'on n'aurait peut-être pas vues vont être mises en lumière par un autre membre de l'équipe. Ce fut notamment le cas lors de la situation présentée au cours de cet écrit.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Documents associés

L'ordonnance du 2 février 1945

Rompant avec le système juridique prévalant sous l’ancien régime, qui ne faisait aucune différence entre les adultes et les enfants concernant la responsabilité pénale, le Code Pénal de 1810 fixa la majorité pénale à 16 ans. Le juge chargé d’une affaire mettant en cause un mineur de moins de 16 ans se fondait alors sur le critère de discernement. S’il était établi que le mineur avait agi sans discernement, le juge prononçait un acquittement, mais le mineur devait être éloigné de la société et faisait l’objet d’un placement en maison de correction où il bénéficiait de mesures éducatives, pour une durée, qui ne pouvait aller au-delà de son vingtième anniversaire. En revanche, si le juge estimait que le mineur avait agi en pleine connaissance de cause, il bénéficiait d’une atténuation de peine, mais devait effectuer celle-ci dans les conditions de droit commun. Ce système fut critiqué car il favorisait la promiscuité et ne prenait pas suffisamment en compte les spécificités de la délinquance juvénile par rapport à la criminalité en général. Pour remédier à cette insuffisance, la loi du 5 avril 1850 instaura alors les colonies pénitentiaires de jeunes détenus, accueillant tous les mineurs délinquants quel qu’ait été leur niveau de discernement. Une loi du 12 avril 1906 porta la majorité pénale à 18 ans.

Journal d'étude clinique dans un IME
Au sein de l’Institut Médico Educatif où j’ai effectué mon stage de troisième année, le travail en équipe occupe une place prépondérante dans l’accompagnement des jeunes accueillis. Comment s’inscrire dans celui-ci ? Comment élaborer, gérer et transmettre l’information ? Autant de compétences nécessaires que requiert ce domaine de formation dédié à la communication professionnelle et qui ont orienté ma réflexion pour la réalisation de ce journal d’étude clinique. En tant que professionnel en formation, cette communication m’est apparue, dès le début, indispensable.
Contraindre pour permettre à l'autre de grandir
J’ai effectué mon en stage dans un foyer d’hébergement accueillant des personnes déficientes intellectuelles. Certains objectifs de l’établissement dans l’accompagnement de ces personnes ont retenu mon attention. Il s’agit notamment de ceux concernant la sécurité des résidents, la prise en charge personnalisée dans un cadre collectif adapté à leurs capacités, l’encouragement à la participation sociale et enfin la possibilité donnée à chacun de faire valoir son statut de citoyen. L’accompagnement au quotidien de ces personnes a suscité chez moi plusieurs questionnements. Comment travailler l’individuel dans un cadre collectif source de contraintes ? Comment l’éducateur, par son positionnement, ses attitudes, le cadre qu’il institue, permet à la personne accompagnée de grandir et de s’épanouir ? Toutes ces questions viennent interroger chez moi, le rôle de l’éducateur et le sens de l’action éducative menée en lien avec l’éthique et la bien-traitance. Etre éducateur, c’est essentiellement partager des moments de vie, un quotidien, avec une personne ou un groupe de personnes, afin qu’ils se situent mieux vis-à-vis d’eux-mêmes, ainsi qu’au sein de l’environnement. En effet, selon M. CAPUL et M. LEMAY , ce qui rend l’action éducative spécifique, c’est la création de liens de confiance par le partage d’un vécu quotidien, d’échanges de paroles, d’activités, ainsi que l’engagement du professionnel dans un « ici et maintenant » avec un ou des sujets.
Faut-il sanctionner pour éduquer?
Mes diverses expériences professionnelles en tant qu’éducatrice spécialisée m’ont permises de rencontrer des publics d’âge, de sexe, de personnalité et de problématique diverses. Au sein des différents établissements accueillant un jeune public, j’ai pu accompagner des enfants et des adolescents en devenir et avoir la possibilité de partager des connaissances, des valeurs, des règles de conduite qui, je l’espère, contribueront à les socialiser, c’est-à-dire les aider à s’intégrer, s’adapter et évoluer harmonieusement dans notre société.
Cependant, intérioriser des normes n’est pas chose agréable et aisée. Tout comme Rome ne s’est pas construite en un jour, je me suis aperçue que la transmission de règles n’appelle pas l’assimilation immédiate de ces dernières, même avec la meilleure volonté du monde. Alors que je m’évertuais au quotidien à expliquer, imposer, rappeler des règles de la vie en communauté, les enfants me renvoyaient souvent les interrogations suivantes : pour quelles raisons faudrait-il se contraindre à un modèle de conduite imposé par d’autres, ce qui, de toute évidence, nous restreint dans notre liberté d’agir? N’est-il pas plus plaisant de n’écouter que ses désirs et de les satisfaire loin de toutes ces limites ? Après tout, en quoi est-ce si grave ?
L’enfant et l’adolescent sont confrontés à ce questionnement des limites. A l’idée d’une frustration trop pénible à supporter, ils peuvent faire le choix de s’affranchir de toute exigence et finalement transgresser les règles pour parvenir à leurs fins.
L’éducateur, face à ces écarts de conduite, se retrouve englué dans une préoccupation répétitive auquelle j’ai moi-même été confrontée. Je sais qu’il y a eu transgression et qu’il faut que je réagisse, mais comment ? S’offre alors une succession de choix dont l’un, qui semble faire le plus d’effet et marquer les esprits. Celui-ci est appelé la sanction. La sanction est souvent l’outil choisi par l’éducateur pour signifier à l’Autre qu’il est allé trop loin dans ses actes. Ce qui m’amène à m’enquérir de son bien-fondé : faut-il sanctionner pour éduquer ? Et sur un plan personnel, pourquoi m’est-il difficile d’avoir recours à cet outil ?

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