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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Atelier cuisine à domicile

Atelier cuisine à domicile Je voulais choisir un Projet d’Action Educative qui réponde à une demande des personnes et à des besoins répertoriés au sein du service. En consultant les demandes des usagers exprimées lors d’un Conseil à la Vie Sociale, j’ai pu repérer l’intérêt d’un certain nombre pour bénéficier d’un atelier cuisine. J’avais déjà proposé ce genre d’atelier dans le cadre d’un foyer d’hébergement et lors de mon premier stage en Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale. Appréciant partager mes connaissances à travers ce support, il a fallu m’adapter aux spécificités d’un Service d’Accompagnement à la Vie Sociale (SAVS) et bien évidemment aux personnes accompagnées.

Cette expérience aura été riche d’enseignements tant d’un point de vue personnel (mes propres représentations) que d’un point de vue professionnel. Mes expériences précédentes étaient largement guidées par le fil du quotidien. Dans le cadre d’un SAVS et donc d’un travail en milieu ouvert, la démarche est sensiblement différente. Faire une visite chez la personne peut paraître intrusif mais partager un atelier cuisine dans ce cadre l’est tout autant. Il faut alors savoir respectée leur jardin secret tout en ayant la « capacité d’induire un changement » . Ce changement se réalisant « dans un échange accepté, grâce à la qualité de son information, de sa compréhension et de sa persuasion » .
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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dossier partenariat et réseaux : mission locale
Avec l'évolution des politiques sociales nous avons aujourd'hui un nouveau référentiel métier de l'éducateur spécialisé. En effet tout un Domaine de Compétence est organisé autour du travail en partenariat et en réseau. L'accompagnement des personnes en difficultés requiert une approche situationnelle : prise en compte de la situation de la personne mais aussi de son environnement et des moyens ou acteurs sociaux à disposition sur un territoire donné. La rédaction de ce dossier sur le travail en partenariat et en réseau se fait à partir du stage de deuxième année de la formation d'éducateur spécialisé et dans le cas présent il s'agit de la Mission Locale de Vichy et sa région. Les missions locales disposent d'un large éventail de moyens sur un territoire donné pour l'insertion sociale et professionnelle des jeunes, elles ont un fonctionnement inter institutionnel et ont pour base un travail en partenariat et en réseau.
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Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens.

Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens. « L’évaluation est une démarche opérationnelle : elle aboutit à un projet d’intervention, c’est un outil pour mieux travailler. » Charles de Robertis Evaluer signifie « porter un jugement sur quelque chose par référence à sa valeur supposée ou réelle. » La définition du Conseil scientifique de l’évaluation permet de mieux cerner cette démarche dans le travail social : l’évaluation serait « une activité de rassemblement, d’analyse et d’interprétation de l’information concernant la mise en œuvre et l’impact des mesures visant à agir sur une situation sociale ainsi que la préparation de mesures nouvelles». Pour Jacques Ladsous , ce serait « une estimation de la valeur, du nombre et de l’importance ou de la grandeur des choses. ». Elle repose sur des procédures de quantification de type approximatif qui s’appliquent à des phénomènes difficiles à cerner. En outre, l’évaluation n’est ni une science ni une procédure standardisée ; il s’agit d’une démarche qui est toujours en devenir, qui se construit en même temps que s’élaborent les outils qu’elle utilise, suivant des procédures programmées permettant in fine d’apprécier l’efficacité d’une action. La démarche évaluative se caractérise par des temps d’intervention spécifiques, tant au niveau global (ex-ante, concomitante, ex-post, …) qu’individuel (évaluation dynamique, clinique, étiologique, …). Elle cherche à identifier, mesurer et confronter. Alain Dumez dit d’ailleurs que cela «situe curieusement [l’évaluation] comme une vérification pertinente des objectifs construits et toujours à reconstruire». Elle prend différentes formes (grilles d’évaluation) et utilise une méthode spécifique à chaque objet étudié (méthodes « PASS », « DELPHI », « FAVARD » pour n’en citer que quelque unes). Evaluer, c’est donc mesurer. La question de la « mesure » est posée : qui et quoi ? Cherche-t-on du quantitatif ou du qualitatif ? Dans les années 70, on s’interrogeait de savoir si la nature même du travail social (schématiquement représentée par bien être et affectif) était évaluable. En 1986, le G.R.E.P mentionnait déjà la dualité de la question de l’évaluation en l’évoquant comme technique miraculeuse parée de toutes les vertus ou au contraire une volonté publique de tout contrôler totalitairement que l’on aurait chargé de tous les maux. Il préconisait face à ce dilemme d’éclaircir sa signification sur un plan épistémologique. Au milieu des années 80, le législateur à ainsi introduit l’évaluation de l’action sociale dans les textes par le biais de la loi particulière de 1986 . Cette loi a été parmi les premiers textes législatifs à introduire la notion et l’exigence de l’évaluation en travail social. L’actuelle loi du 30 juin 1975 présente d’évidentes faiblesses en matière d’évaluation de la qualité. Sa refondation devrait maintenant « obliger » les institutions à généraliser les démarches évaluatives grâce à l’établissement d’un référentiel de bonnes pratiques et émet la proposition d’obligation d’évaluation de la Qualité des prestations dispensées comme condition à la continuité de la labélisation des établissements. « Une démarche évaluative doit pouvoir répondre à deux niveaux : elle doit d’une part permettre de voir si les moyens mis en œuvre servent bien les objectifs que l’on s’est donné. Elle doit aussi apporter des éléments qui permettent d’apprécier si l’objet est pertinent au regard de la finalité. » nous dit encore Alain Dumez. N’ayant pas acquis suffisamment de légitimité scientifique face aux méthodes qu’elle emploie, l’évaluation est d’abord apparue comme un élément stratégique dans l’appréciation des interventions publiques, le bilan financier d’une action sociale constituant le mode essentiel de reconnaissance de l’intervention sociale. On essaie ainsi de mesurer dans quelles conditions une politique est une contribution au changement social, avec quel coût et avec quelles marges. Le financement du social étant pris en charge dans une large mesure par la collectivité, l’évaluation apparaît alors de plus en plus, sinon comme une exigence morale, du moins comme la contrepartie d’une meilleure utilisation des moyens qui sont consentis par les pouvoirs publiques locaux. Les caractéristiques du commanditaire sont donc devenues une des composantes du processus d’évaluation, de sorte que toute démarche d’évaluation est d’abord fonction de la commande, des outils méthodologiques qu’elle emploie et de la pédagogie qui les accompagne. A ce stade, elle allie intérêts publiques et intérêts institutionnels. La mise en œuvre d’une action d’évaluation participe également à la reformulation de la légitimité de l’intervention sociale : elle interroge les pratiques sociales des acteurs et les logiques des institutions. 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Entrer en relation et la Relation éducative
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