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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Psychopathologie de l'adolescent

Psychopathologie de l'adolescent « Psycho » désigne la vie psychique du sujet. Cette vie psychique rassemble l’esprit, le domaine affectif, les comportements, les pensées, la vie relationnelle, les fantasmes de l’individu. « Pathologie » peut désigner la maladie, le vécu ou encore le domaine de la psychiatrie.

Selon JEANNET, l’adolescence est le moment fécond où apparaissent et se défendent les conduites pathologique (exemple : isolement, toxicomanie, vécu dépressif, fugue, dépendance, violence, violence verbale, schizophrénie, conduites à riques, suicide, anorexie, échec scolaire, …). Enjeu : pathologies transitoires ou qui s’installent ? Ce sont des manifestations passagères liées à une crise d’originalité juvénile au début d’une pathologie de la personnalité.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Documents associés

La contenance d’un cadre
J’ai pu remarquer au cours de ce stage que ces jeunes s’expriment souvent par des actes violents et agressifs envers eux-mêmes et envers les autres. Selon l’équipe pluridisciplinaire ces jeunes exprimeraient une souffrance intérieure, un mal être qu’ils n’arriveraient pas à exprimer par la parole, ils seraient en mal de repères, dans l’incapacité de maîtriser, de comprendre des comportements qui pourtant leur appartiennent. Tout au long de mon stage, les situations de ces enfants m’auront montré un phénomène constant de répétition dans leurs actes au quotidien. Des répétitions qu’il fallait essayer de décoder et de comprendre pour les accompagner. N’étaient-elles pas pour certaines, le résultat de possibles traumatismes, de carences affectives et éducatives, d’échecs successifs, dans leur jeune existence?
Analyse de la pratique en MECS
La situation présentée dans cette première partie se déroule dans une Maison d’Enfants à Caractère Social (MECS). Cette institution est agréée au titre de l’article L 225-5 du Code de la Famille et de l’Aide Sociale pour accueillir 24 enfants et adolescents âgés de 6 à 18 ans. Les jeunes sont donc confiés par l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) dans le cadre de jugement d’assistance éducative ou d’accueil provisoire. L’établissement contribue à la mission de l’ASE du département qui peut être présentée sous quatre axes : « la protection des jeunes accueillis, l’éducation et la socialisation, l’autonomisation et la restauration des liens familiaux altérés. » L’équipe éducative est composée de 6 éducateurs spécialisés, 2 éducateurs spécialisés en formation et 2 surveillants de nuit. Les jeunes accueillis au sein de la MECS sont majoritairement des personnes en souffrance et qui rencontrent une ou plusieurs difficultés (tout comme leurs parents). Ils peuvent avoir vécu des carences éducatives et affectives plus ou moins importantes, et éprouvent un besoin de protection et de sécurité pour pouvoir s’investir ensuite dans leur projet d’avenir. Est nécessaire pour ces jeunes un cadre de vie serein, un environnement humain connu et rassurant et une attention particulière. Ils ont besoin d’appartenance, de faire partie d’un groupe humain, parfois d’améliorer leur estime, d’être « reconnus » et recevoir des observations gratifiantes valorisantes. Enfin, ils ont besoin de s’accomplir, et d’avoir le sentiment de pouvoir être utile à la société.

Durant ce stage de première année de formation, mes objectifs étaient simples : prendre connaissance des jeunes et leurs problématiques, travailler ma relation avec ces usagers et mon autorité, prendre connaissance de la mise en projet, son application et son évaluation. Mais aussi découvrir le fonctionnement de l’établissement, son partenariat et son réseau, découvrir le travail en équipe, les différents concepts du travail en équipe et ses outils de communication. J’ai choisi de présenter cette situation car elle m’a longuement posé question lors de mon stage. Ayant eu une prise de contact plutôt aisée avec le reste des jeunes présents au sein du foyer, Guillaume a été le seul enfant avec lequel le courant n’est quasiment jamais passé. C’est donc un élément qui m’a fortement questionné, de plus la situation que je vais présenter s’avère être la première situation conflictuelle que j’ai eu à gérer seule depuis mon entrée en formation, cela a donc été un réel tournant dans la construction de mon identité et mon positionnement professionnel.
Réseau et Partenariat au Québec
Actuellement en formation d’éducateur spécialisé, j’ai pu repérer, lors de mes différentes expériences quelques bénéfices du travail en partenariat : L’ouverture des établissements permet d’abord de ne pas stigmatiser les personnes accueillies en institution. Ces dernières peuvent l’être sur un territoire, par le lien direct à la structure. Si l’on ne donne pas l’occasion à la population de rencontrer les personnes accueillies, cela n’impulsera pas leur inclusion dans la société. Or, c’est une des missions du travailleur social que de participer à cette inclusion. Ensuite, cela permet de compléter les compétences de l’équipe pluridisciplinaire de l’établissement. Un professionnel ou une équipe ne peut pas répondre à elle seule à l’ensemble des besoins et désirs des personnes accompagnées. Il est donc nécessaire de faire appel aux ressources du territoire pour garantir un accompagnement complet des personnes. Enfin, ce travail conjoint amène à prendre du recul par rapport aux situations ou populations accueillis pour mieux répondre à leurs besoins et donc, favoriser une possibilité d’accompagnement complète de la population. De plus aujourd’hui, s’unir avec les autres acteurs du territoire est devenu une obligation légale à travers différentes lois. Par exemple, celle du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale « marque la volonté explicite des pouvoirs publics de favoriser le développement des réseaux en leur accordant une légitimité accrue ». L’intérêt du réseau et des partenaires est donc à mon sens, facilement justifiable, néanmoins, il ne suffit pas de connaître ces potentiels bénéfices pour mettre en pratique ce travail ensemble. Il faut comprendre les dynamiques des relations entre les personnes ou les institutions afin d’être capable, par la suite, de s’adapter et d’être efficace avec les différents acteurs du territoire. En ce sens je débuterais mon travail en définissant ce qu'est un partenariat, ce qu'est un réseau, et mon lieu de stage de deuxième année. Ensuite, en m’appuyant sur des observations de cette expérience au Québec, j’analyserais un partenariat plus en détail afin d’étayer ma réflexion sur ce sujet. Enfin j'apporterais des propositions d'amélioration et d'évaluation liées à ce travail conjoint. L’accueil très hétérogène de l’organisme explique en grande partie la diversité du réseau et des partenaires. En effet, les partenaires seront différents entre un jeune qui rencontre des problèmes d’addictions et une mère de famille qui est suivie par la Direction de la Protection de la Jeunesse. De plus, cette diversité est induite par le fait que les acteurs du réseau peuvent devenir des partenaires et inversement selon les situations des jeunes accueillis. Par exemple, une crèche est dans le réseau car l'organisme a déjà travaillé avec elle et les deux institutions sont membres de la même table de concertation. Elle devient partenaire lorsqu'un des enfants du volet jeune parent y est inscrit et qu'il y a un besoin de suivi du développement de ce dernier ou de suivi de la relation mère-enfant. C'est d'ailleurs peut être cela qui peut expliquer la vision du réseau et du partenariat de mes collègues. En effet, ces notions ont engendré un échange intéressant entre les idées québécoises et françaises. Les membres de l'équipe que j'ai interrogé sur ce sujet m'ont renvoyé que la différenciation n'était pas présente au sein de l'organisme. Il est plutôt évoqué différents niveaux de réseau : l'un très large qui rassemble tous les organismes communautaires de l'île à qui on peut s'adresser en cas de besoin sans nécessairement les connaître. Le deuxième niveau de réseau selon eux, concerne les organismes avec lesquels les liens sont plus étroits, aussi les partenaires selon ma définition que les membres du réseau, sans différenciation. Ce travail ensemble est très présent dans le quotidien des professionnels de cet organisme, il est en effet rare qu’un jeune soit accompagné uniquement par nos services.
Travail en partenariat : Les jeux vidéo
Ce travail en partenariat m’a permis de connaître un domaine qui m’était jusqu’ici inconnu à savoir les jeux vidéo. De plus, ma représentation de ce monde virtuel était faussée par la vision sociétale. Je pensais que les jeux vidéo n’étaient pas forcément le meilleur support ludique pour les jeunes et que cela pouvait les rendre violent. Toutefois, en analysant la mise en place du partenariat et le déroulement de l’atelier, je me suis rendue compte que les jeux vidéo étaient un support à utiliser comme atelier mais de manière intéressée : le choix du jeu ne doit pas se faire au hasard, il faut poser un cadre. Le but est également de faire découvrir d’autres jeux vidéo aux jeunes et non pas de faire la promotion des jeux mis en vente. Cela a démontré finalement que les jeunes jouent à deux, trois jeux, les plus connues.

Je me suis rendue compte que travailler avec différents partenaires n’était pas si simple. Il faut réussir à trouver un terrain d’entente car chaque partenaire a sa vision du partenariat et a tendance à attendre de l’autre partenaire un rôle bien défini. Ce rôle va dépendre des représentations que l’on a de l’autre mais également de la place que l’on va prendre. C’est pourquoi, les échanges et les confrontations sont importants pour pouvoir dépasser ces représentations.

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