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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Dédramatisation des soins chez l'enfant hospitalisé

Dédramatisation des soins chez l'enfant hospitalisé La spécificité de l’éducateur reste la prise en charge après l’opération ou pour des actes simples (prise de sang,…). Le travail concret de l’éducateur consiste à s’adapter à toutes individus peut importe la situation. Il met des mots sur le vécus de l’enfant, il est là pour l’écouter, l’épauler, et le suivre dans son hospitalisation. Il peut également apporter des outils tels que les histoires, les jeux, l’humour,... pour lui faire oublier un moment sa douleur, lui faire penser à autre chose. Il peut aussi rester prés de l’enfant dans le silence,… pour juste avoir une présence. Lorsque l’éducateur rencontre l’enfant, celui-ci se présente comme un compagnon de jeu or l’éducateur vise la réflexion au niveau du jeu et non le jeu en soi.

L’éducateur spécialisé travaille dans une équipe pluridisciplinaire, en mettant en avant l’humanisation des soins. L’humanisation des soins est un concept pour dédramatiser tout ce qui va se passer pour l’enfant cela passe par les soins, l’accueil, la présence et le projet éducatif,… Voici un exemple concret d’humanisation de soin : lorsqu’un enfant va se faire opérer, le petit vient deux après midi par semaine à l’hôpital avec ses parents afin de faire les premiers examens pour que ce soit le jour J moins contraignant pour l’enfant.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens.

Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens. « L’évaluation est une démarche opérationnelle : elle aboutit à un projet d’intervention, c’est un outil pour mieux travailler. » Charles de Robertis Evaluer signifie « porter un jugement sur quelque chose par référence à sa valeur supposée ou réelle. » La définition du Conseil scientifique de l’évaluation permet de mieux cerner cette démarche dans le travail social : l’évaluation serait « une activité de rassemblement, d’analyse et d’interprétation de l’information concernant la mise en œuvre et l’impact des mesures visant à agir sur une situation sociale ainsi que la préparation de mesures nouvelles». Pour Jacques Ladsous , ce serait « une estimation de la valeur, du nombre et de l’importance ou de la grandeur des choses. ». Elle repose sur des procédures de quantification de type approximatif qui s’appliquent à des phénomènes difficiles à cerner. En outre, l’évaluation n’est ni une science ni une procédure standardisée ; il s’agit d’une démarche qui est toujours en devenir, qui se construit en même temps que s’élaborent les outils qu’elle utilise, suivant des procédures programmées permettant in fine d’apprécier l’efficacité d’une action. La démarche évaluative se caractérise par des temps d’intervention spécifiques, tant au niveau global (ex-ante, concomitante, ex-post, …) qu’individuel (évaluation dynamique, clinique, étiologique, …). Elle cherche à identifier, mesurer et confronter. Alain Dumez dit d’ailleurs que cela «situe curieusement [l’évaluation] comme une vérification pertinente des objectifs construits et toujours à reconstruire». Elle prend différentes formes (grilles d’évaluation) et utilise une méthode spécifique à chaque objet étudié (méthodes « PASS », « DELPHI », « FAVARD » pour n’en citer que quelque unes). Evaluer, c’est donc mesurer. La question de la « mesure » est posée : qui et quoi ? Cherche-t-on du quantitatif ou du qualitatif ? Dans les années 70, on s’interrogeait de savoir si la nature même du travail social (schématiquement représentée par bien être et affectif) était évaluable. En 1986, le G.R.E.P mentionnait déjà la dualité de la question de l’évaluation en l’évoquant comme technique miraculeuse parée de toutes les vertus ou au contraire une volonté publique de tout contrôler totalitairement que l’on aurait chargé de tous les maux. Il préconisait face à ce dilemme d’éclaircir sa signification sur un plan épistémologique. Au milieu des années 80, le législateur à ainsi introduit l’évaluation de l’action sociale dans les textes par le biais de la loi particulière de 1986 . Cette loi a été parmi les premiers textes législatifs à introduire la notion et l’exigence de l’évaluation en travail social. L’actuelle loi du 30 juin 1975 présente d’évidentes faiblesses en matière d’évaluation de la qualité. Sa refondation devrait maintenant « obliger » les institutions à généraliser les démarches évaluatives grâce à l’établissement d’un référentiel de bonnes pratiques et émet la proposition d’obligation d’évaluation de la Qualité des prestations dispensées comme condition à la continuité de la labélisation des établissements. « Une démarche évaluative doit pouvoir répondre à deux niveaux : elle doit d’une part permettre de voir si les moyens mis en œuvre servent bien les objectifs que l’on s’est donné. Elle doit aussi apporter des éléments qui permettent d’apprécier si l’objet est pertinent au regard de la finalité. » nous dit encore Alain Dumez. N’ayant pas acquis suffisamment de légitimité scientifique face aux méthodes qu’elle emploie, l’évaluation est d’abord apparue comme un élément stratégique dans l’appréciation des interventions publiques, le bilan financier d’une action sociale constituant le mode essentiel de reconnaissance de l’intervention sociale. On essaie ainsi de mesurer dans quelles conditions une politique est une contribution au changement social, avec quel coût et avec quelles marges. Le financement du social étant pris en charge dans une large mesure par la collectivité, l’évaluation apparaît alors de plus en plus, sinon comme une exigence morale, du moins comme la contrepartie d’une meilleure utilisation des moyens qui sont consentis par les pouvoirs publiques locaux. Les caractéristiques du commanditaire sont donc devenues une des composantes du processus d’évaluation, de sorte que toute démarche d’évaluation est d’abord fonction de la commande, des outils méthodologiques qu’elle emploie et de la pédagogie qui les accompagne. A ce stade, elle allie intérêts publiques et intérêts institutionnels. La mise en œuvre d’une action d’évaluation participe également à la reformulation de la légitimité de l’intervention sociale : elle interroge les pratiques sociales des acteurs et les logiques des institutions. Face aux enjeux émergeants (en terme de qualité) des prestations tant aux niveaux législatif que concurrentiel, les associations devront se préparer à répondre à ces « nouveaux besoins » et à s’interroger sur leurs performances sociales. Pour le sociologue Maurice Tachon , chacun doit aujourd’hui s’accorder sur l’importance et la nécessité d’une évaluation. Cependant, elle pose depuis près de trente ans autant la question de la place du travailleur social que celle de l’usager.

Dossier de pratique professionnelle : Martine
C’est au foyer de vie sur le groupe V que j’ai effectué mon stage. L’accompagnement y est quotidien et personnalisé. Sur ce groupe, l'équipe éducative est présente pour assurer le maintien des acquis et accompagner les résidents en fonction de leur besoin. C'est d'ailleurs la volonté de découvrir cette dimension du métier qui m'a fait choisir ce lieu de stage. En effet, je souhaitais appréhender la personne en situation de handicap à part entière et me rendre compte de ses besoins. Je m'interrogeai aussi beaucoup sur la façon dont les éducateurs géraient le quotidien. Notamment en cas de crise de violence comment agir au mieux pour l'individu mais aussi pour le groupe? C'est pourquoi, j'ai choisi de présenter une situation qui m'a longuement interrogé. J'ai été confronté à une résidente qui peut par moment se montrer très violente lorsqu'un éducateur s'oppose à elle et j'ai agi de manière à anticiper la crise. Cependant, la réponse que j'ai apporté m'a questionné notamment au niveau de la place de l'autorité dans la relation éducative
Note de recherche sur un objet du quotidien
Il y a maintenant quelques temps, nos formateurs nous ont lancé un nouveau travail. Une « note de recherche sur un objet du quotidien ». Au départ j’ai été très emballé, car depuis que je travaille dans le domaine du sanitaire et du social, la question du quotidien m’a toujours paru très importante. J’attendais beaucoup de la formation pour répondre à ces questions. Je ne cache pas ma déception lorsque l’on nous a annoncé que depuis la réforme du diplôme le nombre d’heure concernant le quotidien avait été réduit. La question du quotidien est justement quotidienne dans nos pratiques, chacun a sa propre définition. Certains diront qu’est quotidien ce qui se renouvèle tous les jours pour d’autres la notion du quotidien est plus vaste.
Réseau et partenariat en CHRS
Ce stage m’a permis d’élargir mes connaissances au niveau des réseaux et partenaires sociaux de la région Loire-Atlantique. J’ai rapidement constaté que le travail en partenariat est un élément important pour la dynamique propre d’un établissement tel que le CHRS. La question de l’ouverture, au moment de la construction des projets est devenue décisive, un point de passage obligé dès que l’on s’inscrit dans des projets d’insertion. Joseph ROUZEL précise que « la prise en charge doit être pensée en terme de « cohérence d’ensemble », où chaque partenaire institutionnel, joue son rôle, pour le bien être de la personne et l’aboutissement d’un projet global de prise en charge. » Dans ce travail, il s’agira de démontrer en quoi le travail en partenariat contribue à l’amélioration des interventions auprès des personnes accueillies au CHRS Trajet. En d’autres termes, je démontrerai comment la mise en place de démarches collectives peut favoriser la qualité d’un accompagnement individuel.

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