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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Travaux U.F. Educateur spécialisé

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A l’approche de la fin de la formation, et en parallèle avec le stage long, l’UF de spécialisation permet de se pencher sur un sujet précis ayant retenu notre intérêt, d’approfondir une démarche de réflexion et un questionnement. Le choix de cette UF me semble par conséquent très important dans le cheminement de la formation d’éducateur spécialisé. Je me suis donc penchée sur la question de savoir ce que m’avait apporté cette UF. Tout d’abord nous verrons pourquoi j’ai opté pour le thème « autisme et psychose », puis ce que cela m’a amené, et enfin ce que ces apports on modifié dans ma vision de ce public et dans ma pratique professionnelle.

Que font les enfants quand rien n’est marqué dans leur emploi du temps ? Quel peut être le travail de l’éducateur durant ces temps que nous appellerons temps informels ? Etant en stage avec des enfants psychotiques, nous avaons ressenti le besoin de nous interroger sur ce sujet. En effet, bien qu’étant conscient de l’importance de ces temps dans notre pratique, c’est lors de nos stages auprès d’enfants psychotiques que nous avons pris la mesure de ce qui s’y jouait. Pour notre travail nous avons fait la distinction entre : - temps hors activité (temps du quotidien) - temps où rien n’est prévu (un temps pour le désir

Le principal outil de travail de l’éducateur spécialisé est sans doute sa personnalité… Et pour mieux comprendre celle-ci il est indispensable de se pencher sur le milieu culturel d’appartenance, que l’on y adhère ou pas. Grottaers définit la culture comme dépendant d’abord des moyens matériels, du milieu social, qui induit certains comportements et conduites qui eux sont légitimés par un système de normes et de valeurs. Les normes sont des règles de conduite intériorisées, et sont justifiées par les valeurs. C’est-à-dire, le fait qu’un objet, qu’une conduite, qu’une représentation ait une importance particulière. C’est pourquoi tout au long de ce dossier je me pencherais sur les valeurs qui m’ont été transmises par mon milieu d’appartenance.

Jeudi 13 février 2003, le Parlement a définitivement adopté le projet de loi sur la sécurité intérieure. La loi Sarkozy sur la sécurité intérieure a été publiée le 19 mars 2003 dans le journal officiel, signifiant qu’elle est devenue immédiatement applicable hormis pour quelques articles nécessitant encore des décrets d’application. La nouvelle loi, qui compte 143 articles, a été promulguée le 18 mars 2003 par le président Jacques Chirac et signée par le Premier ministre et quatorze de ses ministres. Elle créait toute une série de nouveaux délits et de nouvelles sanctions concernant la mendicité, les gens du voyage, les rassemblements dans les halls d’immeubles, les menaces, le hooliganisme, l’homophobie ou le commerce des armes… Elle confère par ailleurs de nouveaux pouvoirs aux forces de l’ordre (fichiers élargis, conditions de garde à vue modifiée, etc) et de nouveaux droits aux victimes (dépistage des Maladies Sexuellement Transmissibles sur les personnes accusées de viol par exemple). Nous aborderons dans un premier temps les aspects principaux de cette loi, puis, dans un deuxième temps, ses enjeux et enfin, nous nous pencherons sur le point de vue du travail social.

Assistanat (faire à la place de la personne) Prise en charge(ne pas faire à la place mais diriger la personne, lui dire ce qu'il convient de faire) Aide(laisser la personne faire, sans diriger tout en se tenant à ses cotés) Soutien(intervenir seulement en cas de problème et /ou à la de-mande de l'adulte) Vérification(vérifier si ce qui devait être fait l'a été)

« Le plus tragique dans cette situation c’est que les préjugés dont sont victimes les obèses sont à ce point reconnus comme des vérités qu’on ne les dénonce à peu près jamais, cela augmente la difficulté, pour l'obèse, de prendre suffisamment de recul pour dissocier sa valeur personnelle de l'image grossière et simpliste qu'on projette de lui. Dans notre société, l'obésité demeure la seule caractéristique physique pour laquelle il soit socialement accepté d'exprimer publiquement des préjugés sans se sentir le moindrement mal à l'aise. Regardez simplement autour de vous; vous vous rendrez compte à quel point on ridiculise les obèses sans que jamais personne ne se lève pour dénoncer cet état de fait, alors qu'on peut de moins en moins faire des farces racistes, sexistes ou ridiculiser tout autre groupe de personnes sans provoquer de justes protestations. Mais les gros sont les fous de notre société de rois maigres: en riant d'eux on se sent mince... et donc vertueux.

J’ai décidé de travailler sur la personne de Léa car elle m’a énormément interpellée. C’est une adolescente de 14 ans qui a un comportement infantile, plus précisément elle se comporte comme une petite fille de 5 ans et elle parle comme une enfant de 2- 3ans.

Dans son écrit sur le transfert (au sens psychanalytique du terme) en institution, Rémi Sainterose conclut sa réflexion en affirmant que « le transfert en institution, en dehors de la cure analytique, c’est de l’amour tout court » (In Découverte Freudienne, Avril 1993). A la lecture de ces mots c’est l’audace de l’auteur qui me frappe. L’audace et le courage d’avoir prononcé et écrit ce mot : « amour ». Ce mot que je pense si fort et qui se dit pourtant si bas. Derrière ce terme, si peu utilisé dans notre vocabulaire et dans notre culture professionnelle d’éducateurs spécialisés, flotte une espèce d’interdit, une sorte de honte coupable. De quelles dérives les premiers éducateurs ont-ils bien pu faire l’objet pour que le sentiment d’amour se retrouve du côté des tabous ?

La sexualité et la contraception sont bien souvent, surtout pour la sexualité, des sujets tabous dans de nombreuses institutions. Je suis actuellement en stage (mon unique stage durant mes trois ans de formation du fait de mon expérience professionnelle) dans une maison d’enfants à caractère social ou j’ai été confronté à des situations où il était question de sexualité dans et hors les murs de l’internat. Puis il a été également question de contraception à la suite de ces événements. Je suis d’habitude salarié faisant fonction d’éducateur dans un foyer thérapeutique où nous accueillons des adultes souffrants de psychoses. Dans cette institution, avec les pensionnaires (c’est le terme utilisé pour nommer les adultes), il est souvent question de contraception, de couples et plus rarement de sexualité et ce, intra et extra muros.

C’est autour de la question de l’intégration scolaire en milieu ordinaire que j’ai voulu travailler. Ainsi j’ai essayer de comprendre quels étaient les enjeux et les freins de cette intégration en milieu ordinaire. Il est évident que cela représente une terrible prise de risque pour l’enfant handicapé, pour lequel les professionnels de l’éducation et les parents visent une autonomie maximale en fonction de ses possibilités. De ce fait on va le confronter au regard de l’autre, regard que l’on voudrait plus accueillant et ainsi plus tolérant… Ainsi parler d’intégration renvoie toujours au problème de la différence. Aussi après avoir donner une définition du handicap et de l’intégration scolaire, je vais essayer de montrer comment ce processus nécessite sans cesse de sonder notre regard sur le handicap et ainsi de toujours se poser la question de la « place la plus favorable à l’enfant » Avant de parler de l’intégration scolaire de l’enfant handicapé il me semble important de définir le terme de handicap.

Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens. « L’évaluation est une démarche opérationnelle : elle aboutit à un projet d’intervention, c’est un outil pour mieux travailler. » Charles de Robertis Evaluer signifie « porter un jugement sur quelque chose par référence à sa valeur supposée ou réelle. » La définition du Conseil scientifique de l’évaluation permet de mieux cerner cette démarche dans le travail social : l’évaluation serait « une activité de rassemblement, d’analyse et d’interprétation de l’information concernant la mise en œuvre et l’impact des mesures visant à agir sur une situation sociale ainsi que la préparation de mesures nouvelles». Pour Jacques Ladsous , ce serait « une estimation de la valeur, du nombre et de l’importance ou de la grandeur des choses. ». Elle repose sur des procédures de quantification de type approximatif qui s’appliquent à des phénomènes difficiles à cerner. En outre, l’évaluation n’est ni une science ni une procédure standardisée ; il s’agit d’une démarche qui est toujours en devenir, qui se construit en même temps que s’élaborent les outils qu’elle utilise, suivant des procédures programmées permettant in fine d’apprécier l’efficacité d’une action. La démarche évaluative se caractérise par des temps d’intervention spécifiques, tant au niveau global (ex-ante, concomitante, ex-post, …) qu’individuel (évaluation dynamique, clinique, étiologique, …). Elle cherche à identifier, mesurer et confronter. Alain Dumez dit d’ailleurs que cela «situe curieusement [l’évaluation] comme une vérification pertinente des objectifs construits et toujours à reconstruire». Elle prend différentes formes (grilles d’évaluation) et utilise une méthode spécifique à chaque objet étudié (méthodes « PASS », « DELPHI », « FAVARD » pour n’en citer que quelque unes). Evaluer, c’est donc mesurer. La question de la « mesure » est posée : qui et quoi ? Cherche-t-on du quantitatif ou du qualitatif ? Dans les années 70, on s’interrogeait de savoir si la nature même du travail social (schématiquement représentée par bien être et affectif) était évaluable. En 1986, le G.R.E.P mentionnait déjà la dualité de la question de l’évaluation en l’évoquant comme technique miraculeuse parée de toutes les vertus ou au contraire une volonté publique de tout contrôler totalitairement que l’on aurait chargé de tous les maux. Il préconisait face à ce dilemme d’éclaircir sa signification sur un plan épistémologique. Au milieu des années 80, le législateur à ainsi introduit l’évaluation de l’action sociale dans les textes par le biais de la loi particulière de 1986 . Cette loi a été parmi les premiers textes législatifs à introduire la notion et l’exigence de l’évaluation en travail social. L’actuelle loi du 30 juin 1975 présente d’évidentes faiblesses en matière d’évaluation de la qualité. Sa refondation devrait maintenant « obliger » les institutions à généraliser les démarches évaluatives grâce à l’établissement d’un référentiel de bonnes pratiques et émet la proposition d’obligation d’évaluation de la Qualité des prestations dispensées comme condition à la continuité de la labélisation des établissements. « Une démarche évaluative doit pouvoir répondre à deux niveaux : elle doit d’une part permettre de voir si les moyens mis en œuvre servent bien les objectifs que l’on s’est donné. Elle doit aussi apporter des éléments qui permettent d’apprécier si l’objet est pertinent au regard de la finalité. » nous dit encore Alain Dumez. N’ayant pas acquis suffisamment de légitimité scientifique face aux méthodes qu’elle emploie, l’évaluation est d’abord apparue comme un élément stratégique dans l’appréciation des interventions publiques, le bilan financier d’une action sociale constituant le mode essentiel de reconnaissance de l’intervention sociale. On essaie ainsi de mesurer dans quelles conditions une politique est une contribution au changement social, avec quel coût et avec quelles marges. Le financement du social étant pris en charge dans une large mesure par la collectivité, l’évaluation apparaît alors de plus en plus, sinon comme une exigence morale, du moins comme la contrepartie d’une meilleure utilisation des moyens qui sont consentis par les pouvoirs publiques locaux. Les caractéristiques du commanditaire sont donc devenues une des composantes du processus d’évaluation, de sorte que toute démarche d’évaluation est d’abord fonction de la commande, des outils méthodologiques qu’elle emploie et de la pédagogie qui les accompagne. A ce stade, elle allie intérêts publiques et intérêts institutionnels. La mise en œuvre d’une action d’évaluation participe également à la reformulation de la légitimité de l’intervention sociale : elle interroge les pratiques sociales des acteurs et les logiques des institutions. Face aux enjeux émergeants (en terme de qualité) des prestations tant aux niveaux législatif que concurrentiel, les associations devront se préparer à répondre à ces « nouveaux besoins » et à s’interroger sur leurs performances sociales. Pour le sociologue Maurice Tachon , chacun doit aujourd’hui s’accorder sur l’importance et la nécessité d’une évaluation. Cependant, elle pose depuis près de trente ans autant la question de la place du travailleur social que celle de l’usager.

Lors de mon stage de neuf mois, effectué dans un service d’Action Educative en Milieu Ouvert (AEMO), j’ai été amenée à suivre une dizaine de familles. Suite à la complexité des situations familiales, je me suis interrogée sur l’existence ou non d’une organisation œdipienne dans un bon nombre de ces familles. J’ai de ce fait émis une hypothèse qui est la suivante : dans les familles qui sont adressées aux services sociaux, la violence, les relations conflictuelles, les liens abîmés ou archaïques, tous les symptômes qui sont avancés pourraient bien être le signe d’une problématique soit incestueuse, soit préœdipienne, en bref que le cadre oedipien, ne serait dramatiquement pas là. Avant de nous lancer dans une étude de situation pour tenter de vérifier cette hypothèse, voyons tout d’abord ce qu’est le complexe d’Œdipe.

Quelle place pour l’éducateur spécialisé ? « Il n’y a pas de vents favorables pour qui ne connaît pas son port » La mise en œuvre de l’évaluation peut montrer que le champ social n’est pas « simplement un espace de prestations, […] mais un champ de forces où l’action sociale représente un enjeu pour les groupes sociaux et pour la collectivité .» poursuit M. Tachon. Si tous les professionnels se sont entendus pour estimer que l’évaluation était un besoin nécessaire, beaucoup ont pourtant divergé sur ce qu’il y avait lieu d’évaluer et surtout sur les méthodes à employer. Mais petit à petit, les recherches menées et les outils proposés ont fait progresser l’idée qu’une évaluation qualitative pouvait et devait se pratiquer, même si beaucoup de réticences demeurent ; a tel point que les outils d’évaluation tardent à s’implanter efficacement dans les institutions.

J’aimerais questionner ici la responsabilité éthique du travailleur social. Comment envisage-t-on la place que l’on occupe auprès de l’autre ? Cet autre qu’on accompagne, cet autre dont on s’occupe, cet autre « invalidé » qu’on tente d’autonomiser, de responsabiliser, de rendre plus efficient … La pratique éducative interroge à mon sens directement cette notion de rapport à l’autre.

La socialisation est le processus par lequel la vie et l'activité humaines sont prises dans le réseau des interdépendances sociales. Au cours de ce processus, l'individu n'est pas simplement le lieu de réactions à des stimuli, mais un sujet qui accomplit une mise en forme des données de son expérience interne et externe. Par un processus d'influence mutuelle entre l'individu et son milieu, la socialisation opère une intériorisation des normes et des valeurs, une continuité entre générations. La socialisation assure aux individus une appartenance sociale stable en leur permettant de se situer dans les classements sociaux et aboutit à une régulation des comportements telle qu'elle puisse faire l'économie de sanctions externes.

On parle d’épuisement professionnel ou de “ Burn-out ” depuis le début des années soixante-dix, ce phénomène existe depuis bien longtemps, mais il n’était pas parlé; un peu dérangeante, on ne s’occupe pas de cette situation, ou plutôt on l’occulte. Les personnes en relation avec un collègue atteint de cet épuisement professionnel pensent qu’il s’agit du comportement de l’individu qui est en cause, de son manque d’intérêt pour sa fonction. Les auteurs qui se penchent sur cette question vont montrer que cette situation n’est pas due à la personne mais aux agents qui l’entourent.

Existe-t-il des éléments dans la vie des SDF (sans domicile fixe) qui conditionnent le refus d’une aide sociale ? Nous avons souhaiter traiter de ce thème en premier lieu par interêt pour une population qui serait en quelques sorte « le comble de l’exclusion ». En effet, les SDF n’ont pas de statut de part l’état, pas de protection... oubliés et pourtant bien présents. Mais qui sont-ils vraiment ? que pensent-ils ? Appelés autrefois clochards, vagabonds.. ils dérangent. On les dit plus nombreux, plus alcolisés, plus jeunes,plus dangeureux.. Qu'’est-il réellement ? Dans le soucis de nous éloigner des représentations sociales, nous avons cherché à comprendre le refus de certains sans-logis de se diriger vers des acteurs sociaux. Après de nombreuses recherches théoriques sur la vie des SDF, les études qui avaient été faites précédemment, les structures d’accueil et de réinsertion, nous avons élaboré plusieurs hypothèses, qui seraient ensuite infirmées ou confirmées. Les conditions de vie des SDF en CHRS (centre d’hébergement et de réadaptation sociale) sont-elles inadaptées ? Les SDF connaissent-ils les structures capables de les accueillir et de les aider ? Les travailleurs sociaux se rendent-ils disponibles à chacun ? conaissent-ils vraiment la population qu’ils aident ?, ils demandent peut-être trop vite aux accueillis de faire des démarches ; les jeunes doivent accepter plus facilement l’aide que les plus anciens SDF. Certaines hypothèses se sont centrées sur les SDF, leur passé, grâce auxquel nous essayeront d’établir un lien avec leur refus d’aide : Les SDF doivent être beaucoup et en permanence alcolisés. Ils doivent avoir perdu le contact avec la totalité de leur famille. Le shéma pour en arriver à cette situation doit être perte de travail, surendettement, perte de la famille, perte du logement, et donc rue. Ils ne doivent plus avoir de repères spatio-temporels. Ils sont surement désabusés de tout. Peut-être qu’ils seront agressifs envers nous ???

La loi du 22 juillet 1983 complétant celle du 7 janvier 1983 relative au transfert de compétences dans le domaine de l’action sociale et de la santé a fixé les nouvelles répartitions des responsabilités entre l’Etat et les collectivités locales. Un nouveau mécanisme entre en jeu : la Commune, le Département et la Région sont pleinement responsables des compétences qui leurs sont attribuées.

Intervenant dans le cadre de notre formation auprès d’un public d’enfants ou d’adultes présentants diverses déficiences telles que : handicap physiques, mental, sensoriel, polyhandicap, nous avons toutes été confrontées à un moment où un autre à la question de la sexualité. Nous avons été amenées pour ce travail d’UF8 collectif à échanger avec l’équipe éducative d’une institution accueillant des adultes malades mentaux. Afin d’élaborer une réflexion commune nous avons construit un questionnement, celui-ci portait sur trois axes : - Construction de l‘identité sexuelle chez la personne porteuse de handicap, - La place de l’entourage familiale et institutionnel - Et sur le travail éducatif à envisager auprès des usagers concernant la sexualité. Lors de notre première échange, nous avons constaté qu’il y avait une inadéquation entre ce que nous attendions et ce qu’ils étaient en mesure de nous apporter. C’est pourquoi nous avons réaxé notre travail, autour d’une question centrale : Comment dans l’institution et la pratique éducative, l’équipe pluridisciplinaire est amenée à gérer la question de la sexualité ?

La « résilience » est un concept qui vient de la physique. Il se réfère à la capacité d'un matériau qui a subi un choc, une pression, à reprendre sa forme originale. En anglais le mot resilience, « resiliency » s'utilise également pour la description de réalités humaines : le résilient qui a reçu le coup l'encaisse, souffre, et rebondit. La résilience a été définie comme « la capacité de réussir de manière acceptable pour la société, en dépit d'un stress ou d'une adversité qui comportent le risque grave d'une issue négative » (Vanistendael, 1996) . Ou encore, selon une définition plus technique, les enfants qui affrontent une adversité sont considérés résilients « s'ils se situent dans les limites normales ou acceptables selon des mesures de compétence et du fonctionnement comportemental, soci al et cognitif » (Kinard, 1998)

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