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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Travaux U.F. Educateur spécialisé

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D’après Joseph Rouzel, « En internat, en milieu d’accueil, la dimension du quotidien est centrale puisque les travailleurs sociaux y travaillent dans le quotidien, mais surtout avec le quotidien dans toutes ces dimension, mais aussi de surprises. » Le quotidien est un espace de répétition (d’habitudes) et en même temps un lieu d’invention et de création, c’est ainsi le lieu de la rencontre entre l’usager et le professionnel. D’après le petit Larousse illustré en 1997, la polyvalence est définie comme étant « posséder des aptitudes, des capacités variées. », et savoir être capable de s’adapter aux différentes situations rapidement.

Rompant avec le système juridique prévalant sous l’ancien régime, qui ne faisait aucune différence entre les adultes et les enfants concernant la responsabilité pénale, le Code Pénal de 1810 fixa la majorité pénale à 16 ans. Le juge chargé d’une affaire mettant en cause un mineur de moins de 16 ans se fondait alors sur le critère de discernement. S’il était établi que le mineur avait agi sans discernement, le juge prononçait un acquittement, mais le mineur devait être éloigné de la société et faisait l’objet d’un placement en maison de correction où il bénéficiait de mesures éducatives, pour une durée, qui ne pouvait aller au-delà de son vingtième anniversaire. En revanche, si le juge estimait que le mineur avait agi en pleine connaissance de cause, il bénéficiait d’une atténuation de peine, mais devait effectuer celle-ci dans les conditions de droit commun. Ce système fut critiqué car il favorisait la promiscuité et ne prenait pas suffisamment en compte les spécificités de la délinquance juvénile par rapport à la criminalité en général. Pour remédier à cette insuffisance, la loi du 5 avril 1850 instaura alors les colonies pénitentiaires de jeunes détenus, accueillant tous les mineurs délinquants quel qu’ait été leur niveau de discernement. Une loi du 12 avril 1906 porta la majorité pénale à 18 ans.

J’exerce la fonction de candidat élève éducateur dans un foyer thérapeutique. Au cours de mon activité professionnelle au sein de ce foyer j’ai pu observer à de multiples reprises l’importance des moments de la vie quotidienne. Au cours de cette vie quotidienne, la rencontre entre la personne en soins et le soignant est en travail permanent de recherche thérapeutique. Mais ces rencontres ont lieu dans de multiples contextes de temps, de lieu et de personnes. Je vais lors de ce travail vous présenter la particularité des moments interstitiels et les éléments qui en font une fonction thérapeutique dans le cadre du foyer. Je présenterai tout d’abord la psychiatrie, la psychothérapie institutionnelle puis le foyer et sa population. Dans le deuxième temps je tenterai de définir les moments interstitiels pour enfin analyser le processus dynamique qui rend ces moments interstitiels thérapeutiques au sein d’une forme d’application de la psychothérapie institutionnelle.

Les modifications corporelles sont diverses, elles regroupent le tatouage, le perçage, la scarification, les implants chirurgicaux. On trouve divers termes pour désigner ces modifications corporelles que l’on commencera par définir. - Le tatouage tout d’abord, utilisé le plus couramment et connu de tous. Le tatouage est un signe visible inscrit à même la peau grâce à l’injection d’une matière colorée dans le derme à l’aide d’une aiguille d’un millimètre de long. Mentionné pour la première fois en 1769 par le capitaine COOK, le mot tatouage est dérivé du tahitien « tatau ». Il est surtout pratiqué sur les populations à peau claire, les populations à peau sombre le pratiquent plus rarement et sur certaines parties du corps telles les gencives et les lèvres. Il peut se pratiquer sur toutes les parties du corps sauf sur la langue. Le tatouage ne doit pas se faire sur un coup de tête ou pour répondre à un critère de mode passagère car c’est une marque indélébile qui restera toute sa vie. - Le piercing est un percement de la peau pour y poser un bijou, un anneau, une petite barre, etc. Signe d’exclusion au Moyen Age, le piercing s’impose aujourd’hui comme un acte de provocation et de revendication sociale. - S’y ajoute le stretching qui est un élargissement du piercing pour y mettre une pièce plus volumineuse. La scarification et les implants insérés sont moins connus mais cette pratique devient de plus en plus courante.

Le père biologique de J était dans le couloir, en attente d’être reçu. Quand J le vit, il dit avec un grand sourire à tous ceux qu’il croisait sur son chemin que son père était là. Le père fut reçu par les deux éducateurs du groupe et par ces deux instituteurs dans la structure. Juste avant qu’il entre une consigne avait été passée : dire que tout allait bien avec J. Pourtant celui-ci avait régressé depuis quelques semaines car il s’opposait de nouveau à l’adulte, manquait d’attention et ne respectait pas les règles. Le père eu donc droit à un discours très positif sur J. On mit en avant ses bons côtés tel que son désir d’être serviable. D’ailleurs, tous étaient d’accord pour dire que J avait progressé. Le père, lui sentait l’alcool et avait un discours dans lequel il passait du coq à l’âne. Néanmoins, deux informations importantes furent données par cet homme durant l’entretien : il était le tuteur de sa femme et le couple voulait récupérer ses enfants. Quand le père sortit, on félicita un des éducateurs qui avait réussi à discuter avec le père jusqu’à la fin de l’entretien.

La question récurrente tout au long de ce dossier sera « Qu’est-ce que c’est qu’être éducateur spécialisé ? Que recouvre ce terme, quelles seront nos fonctions, nos responsabilités ? ». J’ai tenté de répondre à cela en croisant théorie et pratique pour tenter de définir, de montrer la construction d’une identité professionnelle. Je me suis d’abord appuyée sur le contenu des cours concernant la culture générale et professionnelle. Puis j’ai tenté de voir ce qu’est la pratique du métier d’éducateur, les fonctions du professionnel, les outils dont il dispose. Enfin dans une dernière partie j’ai tenté de faire le lien entre les deux parties précédentes et de me questionner sur l’éducateur que je souhaite être. Je me suis appuyée pour cela sur mes convictions, mes connaissances du métier et mes expériences en tant que stagiaire.

Intro Les activités de médiation sont un des supports principaux de la relation éducative. Nous avons décidé de nous intéresser à la poterie, mais avant de parler de l’activité en elle-même, nous pensons qu’il est nécessaire de s’intéresser à l’espace que crée un atelier et au sens qu’il prend pour l’enfant. De même il semble important de voir quelles sont les implications propres à une activité artistique. Et enfin, nous nous intéresserons aux apports de l’activité poterie auprès d’un public de jeunes psychotiques.

A l’approche de la fin de la formation, et en parallèle avec le stage long, l’UF de spécialisation permet de se pencher sur un sujet précis ayant retenu notre intérêt, d’approfondir une démarche de réflexion et un questionnement. Le choix de cette UF me semble par conséquent très important dans le cheminement de la formation d’éducateur spécialisé. Je me suis donc penchée sur la question de savoir ce que m’avait apporté cette UF. Tout d’abord nous verrons pourquoi j’ai opté pour le thème « autisme et psychose », puis ce que cela m’a amené, et enfin ce que ces apports on modifié dans ma vision de ce public et dans ma pratique professionnelle.

Que font les enfants quand rien n’est marqué dans leur emploi du temps ? Quel peut être le travail de l’éducateur durant ces temps que nous appellerons temps informels ? Etant en stage avec des enfants psychotiques, nous avaons ressenti le besoin de nous interroger sur ce sujet. En effet, bien qu’étant conscient de l’importance de ces temps dans notre pratique, c’est lors de nos stages auprès d’enfants psychotiques que nous avons pris la mesure de ce qui s’y jouait. Pour notre travail nous avons fait la distinction entre : - temps hors activité (temps du quotidien) - temps où rien n’est prévu (un temps pour le désir

Le principal outil de travail de l’éducateur spécialisé est sans doute sa personnalité… Et pour mieux comprendre celle-ci il est indispensable de se pencher sur le milieu culturel d’appartenance, que l’on y adhère ou pas. Grottaers définit la culture comme dépendant d’abord des moyens matériels, du milieu social, qui induit certains comportements et conduites qui eux sont légitimés par un système de normes et de valeurs. Les normes sont des règles de conduite intériorisées, et sont justifiées par les valeurs. C’est-à-dire, le fait qu’un objet, qu’une conduite, qu’une représentation ait une importance particulière. C’est pourquoi tout au long de ce dossier je me pencherais sur les valeurs qui m’ont été transmises par mon milieu d’appartenance.

Jeudi 13 février 2003, le Parlement a définitivement adopté le projet de loi sur la sécurité intérieure. La loi Sarkozy sur la sécurité intérieure a été publiée le 19 mars 2003 dans le journal officiel, signifiant qu’elle est devenue immédiatement applicable hormis pour quelques articles nécessitant encore des décrets d’application. La nouvelle loi, qui compte 143 articles, a été promulguée le 18 mars 2003 par le président Jacques Chirac et signée par le Premier ministre et quatorze de ses ministres. Elle créait toute une série de nouveaux délits et de nouvelles sanctions concernant la mendicité, les gens du voyage, les rassemblements dans les halls d’immeubles, les menaces, le hooliganisme, l’homophobie ou le commerce des armes… Elle confère par ailleurs de nouveaux pouvoirs aux forces de l’ordre (fichiers élargis, conditions de garde à vue modifiée, etc) et de nouveaux droits aux victimes (dépistage des Maladies Sexuellement Transmissibles sur les personnes accusées de viol par exemple). Nous aborderons dans un premier temps les aspects principaux de cette loi, puis, dans un deuxième temps, ses enjeux et enfin, nous nous pencherons sur le point de vue du travail social.

Assistanat (faire à la place de la personne) Prise en charge(ne pas faire à la place mais diriger la personne, lui dire ce qu'il convient de faire) Aide(laisser la personne faire, sans diriger tout en se tenant à ses cotés) Soutien(intervenir seulement en cas de problème et /ou à la de-mande de l'adulte) Vérification(vérifier si ce qui devait être fait l'a été)

« Le plus tragique dans cette situation c’est que les préjugés dont sont victimes les obèses sont à ce point reconnus comme des vérités qu’on ne les dénonce à peu près jamais, cela augmente la difficulté, pour l'obèse, de prendre suffisamment de recul pour dissocier sa valeur personnelle de l'image grossière et simpliste qu'on projette de lui. Dans notre société, l'obésité demeure la seule caractéristique physique pour laquelle il soit socialement accepté d'exprimer publiquement des préjugés sans se sentir le moindrement mal à l'aise. Regardez simplement autour de vous; vous vous rendrez compte à quel point on ridiculise les obèses sans que jamais personne ne se lève pour dénoncer cet état de fait, alors qu'on peut de moins en moins faire des farces racistes, sexistes ou ridiculiser tout autre groupe de personnes sans provoquer de justes protestations. Mais les gros sont les fous de notre société de rois maigres: en riant d'eux on se sent mince... et donc vertueux.

J’ai décidé de travailler sur la personne de Léa car elle m’a énormément interpellée. C’est une adolescente de 14 ans qui a un comportement infantile, plus précisément elle se comporte comme une petite fille de 5 ans et elle parle comme une enfant de 2- 3ans.

Dans son écrit sur le transfert (au sens psychanalytique du terme) en institution, Rémi Sainterose conclut sa réflexion en affirmant que « le transfert en institution, en dehors de la cure analytique, c’est de l’amour tout court » (In Découverte Freudienne, Avril 1993). A la lecture de ces mots c’est l’audace de l’auteur qui me frappe. L’audace et le courage d’avoir prononcé et écrit ce mot : « amour ». Ce mot que je pense si fort et qui se dit pourtant si bas. Derrière ce terme, si peu utilisé dans notre vocabulaire et dans notre culture professionnelle d’éducateurs spécialisés, flotte une espèce d’interdit, une sorte de honte coupable. De quelles dérives les premiers éducateurs ont-ils bien pu faire l’objet pour que le sentiment d’amour se retrouve du côté des tabous ?

La sexualité et la contraception sont bien souvent, surtout pour la sexualité, des sujets tabous dans de nombreuses institutions. Je suis actuellement en stage (mon unique stage durant mes trois ans de formation du fait de mon expérience professionnelle) dans une maison d’enfants à caractère social ou j’ai été confronté à des situations où il était question de sexualité dans et hors les murs de l’internat. Puis il a été également question de contraception à la suite de ces événements. Je suis d’habitude salarié faisant fonction d’éducateur dans un foyer thérapeutique où nous accueillons des adultes souffrants de psychoses. Dans cette institution, avec les pensionnaires (c’est le terme utilisé pour nommer les adultes), il est souvent question de contraception, de couples et plus rarement de sexualité et ce, intra et extra muros.

C’est autour de la question de l’intégration scolaire en milieu ordinaire que j’ai voulu travailler. Ainsi j’ai essayer de comprendre quels étaient les enjeux et les freins de cette intégration en milieu ordinaire. Il est évident que cela représente une terrible prise de risque pour l’enfant handicapé, pour lequel les professionnels de l’éducation et les parents visent une autonomie maximale en fonction de ses possibilités. De ce fait on va le confronter au regard de l’autre, regard que l’on voudrait plus accueillant et ainsi plus tolérant… Ainsi parler d’intégration renvoie toujours au problème de la différence. Aussi après avoir donner une définition du handicap et de l’intégration scolaire, je vais essayer de montrer comment ce processus nécessite sans cesse de sonder notre regard sur le handicap et ainsi de toujours se poser la question de la « place la plus favorable à l’enfant » Avant de parler de l’intégration scolaire de l’enfant handicapé il me semble important de définir le terme de handicap.

Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens. « L’évaluation est une démarche opérationnelle : elle aboutit à un projet d’intervention, c’est un outil pour mieux travailler. » Charles de Robertis Evaluer signifie « porter un jugement sur quelque chose par référence à sa valeur supposée ou réelle. » La définition du Conseil scientifique de l’évaluation permet de mieux cerner cette démarche dans le travail social : l’évaluation serait « une activité de rassemblement, d’analyse et d’interprétation de l’information concernant la mise en œuvre et l’impact des mesures visant à agir sur une situation sociale ainsi que la préparation de mesures nouvelles». Pour Jacques Ladsous , ce serait « une estimation de la valeur, du nombre et de l’importance ou de la grandeur des choses. ». Elle repose sur des procédures de quantification de type approximatif qui s’appliquent à des phénomènes difficiles à cerner. En outre, l’évaluation n’est ni une science ni une procédure standardisée ; il s’agit d’une démarche qui est toujours en devenir, qui se construit en même temps que s’élaborent les outils qu’elle utilise, suivant des procédures programmées permettant in fine d’apprécier l’efficacité d’une action. La démarche évaluative se caractérise par des temps d’intervention spécifiques, tant au niveau global (ex-ante, concomitante, ex-post, …) qu’individuel (évaluation dynamique, clinique, étiologique, …). Elle cherche à identifier, mesurer et confronter. Alain Dumez dit d’ailleurs que cela «situe curieusement [l’évaluation] comme une vérification pertinente des objectifs construits et toujours à reconstruire». Elle prend différentes formes (grilles d’évaluation) et utilise une méthode spécifique à chaque objet étudié (méthodes « PASS », « DELPHI », « FAVARD » pour n’en citer que quelque unes). Evaluer, c’est donc mesurer. La question de la « mesure » est posée : qui et quoi ? Cherche-t-on du quantitatif ou du qualitatif ? Dans les années 70, on s’interrogeait de savoir si la nature même du travail social (schématiquement représentée par bien être et affectif) était évaluable. En 1986, le G.R.E.P mentionnait déjà la dualité de la question de l’évaluation en l’évoquant comme technique miraculeuse parée de toutes les vertus ou au contraire une volonté publique de tout contrôler totalitairement que l’on aurait chargé de tous les maux. Il préconisait face à ce dilemme d’éclaircir sa signification sur un plan épistémologique. Au milieu des années 80, le législateur à ainsi introduit l’évaluation de l’action sociale dans les textes par le biais de la loi particulière de 1986 . Cette loi a été parmi les premiers textes législatifs à introduire la notion et l’exigence de l’évaluation en travail social. L’actuelle loi du 30 juin 1975 présente d’évidentes faiblesses en matière d’évaluation de la qualité. Sa refondation devrait maintenant « obliger » les institutions à généraliser les démarches évaluatives grâce à l’établissement d’un référentiel de bonnes pratiques et émet la proposition d’obligation d’évaluation de la Qualité des prestations dispensées comme condition à la continuité de la labélisation des établissements. « Une démarche évaluative doit pouvoir répondre à deux niveaux : elle doit d’une part permettre de voir si les moyens mis en œuvre servent bien les objectifs que l’on s’est donné. Elle doit aussi apporter des éléments qui permettent d’apprécier si l’objet est pertinent au regard de la finalité. » nous dit encore Alain Dumez. N’ayant pas acquis suffisamment de légitimité scientifique face aux méthodes qu’elle emploie, l’évaluation est d’abord apparue comme un élément stratégique dans l’appréciation des interventions publiques, le bilan financier d’une action sociale constituant le mode essentiel de reconnaissance de l’intervention sociale. On essaie ainsi de mesurer dans quelles conditions une politique est une contribution au changement social, avec quel coût et avec quelles marges. Le financement du social étant pris en charge dans une large mesure par la collectivité, l’évaluation apparaît alors de plus en plus, sinon comme une exigence morale, du moins comme la contrepartie d’une meilleure utilisation des moyens qui sont consentis par les pouvoirs publiques locaux. Les caractéristiques du commanditaire sont donc devenues une des composantes du processus d’évaluation, de sorte que toute démarche d’évaluation est d’abord fonction de la commande, des outils méthodologiques qu’elle emploie et de la pédagogie qui les accompagne. A ce stade, elle allie intérêts publiques et intérêts institutionnels. La mise en œuvre d’une action d’évaluation participe également à la reformulation de la légitimité de l’intervention sociale : elle interroge les pratiques sociales des acteurs et les logiques des institutions. Face aux enjeux émergeants (en terme de qualité) des prestations tant aux niveaux législatif que concurrentiel, les associations devront se préparer à répondre à ces « nouveaux besoins » et à s’interroger sur leurs performances sociales. Pour le sociologue Maurice Tachon , chacun doit aujourd’hui s’accorder sur l’importance et la nécessité d’une évaluation. Cependant, elle pose depuis près de trente ans autant la question de la place du travailleur social que celle de l’usager.

Lors de mon stage de neuf mois, effectué dans un service d’Action Educative en Milieu Ouvert (AEMO), j’ai été amenée à suivre une dizaine de familles. Suite à la complexité des situations familiales, je me suis interrogée sur l’existence ou non d’une organisation œdipienne dans un bon nombre de ces familles. J’ai de ce fait émis une hypothèse qui est la suivante : dans les familles qui sont adressées aux services sociaux, la violence, les relations conflictuelles, les liens abîmés ou archaïques, tous les symptômes qui sont avancés pourraient bien être le signe d’une problématique soit incestueuse, soit préœdipienne, en bref que le cadre oedipien, ne serait dramatiquement pas là. Avant de nous lancer dans une étude de situation pour tenter de vérifier cette hypothèse, voyons tout d’abord ce qu’est le complexe d’Œdipe.

Quelle place pour l’éducateur spécialisé ? « Il n’y a pas de vents favorables pour qui ne connaît pas son port » La mise en œuvre de l’évaluation peut montrer que le champ social n’est pas « simplement un espace de prestations, […] mais un champ de forces où l’action sociale représente un enjeu pour les groupes sociaux et pour la collectivité .» poursuit M. Tachon. Si tous les professionnels se sont entendus pour estimer que l’évaluation était un besoin nécessaire, beaucoup ont pourtant divergé sur ce qu’il y avait lieu d’évaluer et surtout sur les méthodes à employer. Mais petit à petit, les recherches menées et les outils proposés ont fait progresser l’idée qu’une évaluation qualitative pouvait et devait se pratiquer, même si beaucoup de réticences demeurent ; a tel point que les outils d’évaluation tardent à s’implanter efficacement dans les institutions.

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