LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Moment de vie quotidienne : le lever

Moment de vie quotidienne : le lever

Il s’agit de se centrer sur un temps précis de la vie quotidienne pour réaliser un travail précis d’observation et d’analyse visant à mettre en évidence les enjeux éducatifs de la situation. Il s’agit donc de rapporter des éléments d’observation pertinents et de les analyser à la lumière notamment des concepts abordés en cours. Ce travail doit également comporter une présentation et une analyse de son implication personnelle auprès des usagers et au sein de l’établissement.

Dans l’absolu on peut considérer le moment du lever comme un temps pour communiquer quotidiennement de la sérénité aux jeunes, mais il y a bien d’autres enjeux qui viennent s’inscrire dans la durée d’un séjour : l’appropriation du lieu de vie, la construction d’une identité, l’acquisition d’un savoir, d’un savoir-faire, d’un savoir-être, la confrontation aux règles, l’apprentissage, l’autonomie… Le lever, comme tout temps de la vie quotidienne, vient apporter sa pierre à un édifice fragile, parfois difficile à construire mais qu’il ne faut jamais perdre de vue car il est l’essence même du travail éducatif.

Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
Historique du document:

0

Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

L'intégration des enfants handicapés en milieu scolaire

C’est autour de la question de l’intégration scolaire en milieu ordinaire que j’ai voulu travailler. Ainsi j’ai essayer de comprendre quels étaient les enjeux et les freins de cette intégration en milieu ordinaire. Il est évident que cela représente une terrible prise de risque pour l’enfant handicapé, pour lequel les professionnels de l’éducation et les parents visent une autonomie maximale en fonction de ses possibilités. De ce fait on va le confronter au regard de l’autre, regard que l’on voudrait plus accueillant et ainsi plus tolérant… Ainsi parler d’intégration renvoie toujours au problème de la différence. Aussi après avoir donner une définition du handicap et de l’intégration scolaire, je vais essayer de montrer comment ce processus nécessite sans cesse de sonder notre regard sur le handicap et ainsi de toujours se poser la question de la « place la plus favorable à l’enfant » Avant de parler de l’intégration scolaire de l’enfant handicapé il me semble important de définir le terme de handicap.

L'ordonnance du 2 février 1945

Rompant avec le système juridique prévalant sous l’ancien régime, qui ne faisait aucune différence entre les adultes et les enfants concernant la responsabilité pénale, le Code Pénal de 1810 fixa la majorité pénale à 16 ans. Le juge chargé d’une affaire mettant en cause un mineur de moins de 16 ans se fondait alors sur le critère de discernement. S’il était établi que le mineur avait agi sans discernement, le juge prononçait un acquittement, mais le mineur devait être éloigné de la société et faisait l’objet d’un placement en maison de correction où il bénéficiait de mesures éducatives, pour une durée, qui ne pouvait aller au-delà de son vingtième anniversaire. En revanche, si le juge estimait que le mineur avait agi en pleine connaissance de cause, il bénéficiait d’une atténuation de peine, mais devait effectuer celle-ci dans les conditions de droit commun. Ce système fut critiqué car il favorisait la promiscuité et ne prenait pas suffisamment en compte les spécificités de la délinquance juvénile par rapport à la criminalité en général. Pour remédier à cette insuffisance, la loi du 5 avril 1850 instaura alors les colonies pénitentiaires de jeunes détenus, accueillant tous les mineurs délinquants quel qu’ait été leur niveau de discernement. Une loi du 12 avril 1906 porta la majorité pénale à 18 ans.

Le concept des temps informels
Bon nombre de questions se posent sur ce que sont réellement ces temps informels (définition du Larousse : qui n’obéit pas à des règles déterminées, qui n’a pas de caractère officiel), et ce qu’on peut y faire. On se rend compte tout de suite de la grande différence avec les temps formels, c'est-à-dire des règles peu déterminées, un caractère non officiel, mais aussi des similitudes car il y a tout de même certaines nuances à apporter à cette définition. J’ai choisi de parler des temps informels, car lorsque je suis arrivée en stage à l’école Expérimentale, je me suis retrouvée sur ces temps avec cette impression d’être « inutile » pour ces enfants qui jouaient, qui discutaient, qui écoutaient de la musique, mais aussi qui s’isolaient, voir se cachaient. En fait, je restais là, à les observer, à jouer de temps en temps avec eux. C’est par la suite, ayant pris du recul et discuté avec les éducateurs que j’ai alors pris conscience de la réelle importance de ces temps informels, tant pour les enfants que pour les éducateurs. A l’inverse, ces temps informels sont mal acceptés sur mon lieu de travail, ils sont perçus comme « nous ne faisons rien, nous nous tournons les pouces, rien n’est proposé aux adultes ». Le fait de me retrouver démunie face à différentes situations m’a interrogée et fait réfléchir sur ma pratique éducative dans ces moments, qui à l’école et au foyer de jour, se répètent quotidiennement, différemment bien sur.
Dossier : les IMC (Infirme Moteur Cérébral)
Le terme d'Infirme Moteur Cérébral (I.M.C.) a été créé en 1954 par le professeur Guy TARDIEU, neurologue. Celui-ci voulait étudier un groupe d'enfants qui, parmi d'autres infirmes physiques victimes de lésions cérébrales précoces et fixées, se distinguaient par des capacités mentales intactes. " Ils [les personnes I.M.C.] ont en commun une lésion fixe d'origine prénatale affectant plus ou moins gravement la motricité mais laissant intactes, totalement ou en grande partie, les capacités mentales et relationnelles " écrivait-il.

Connexion

Educateur spécialisé

Abonnement

Recherche