Comment mettre du tiers dans la relation éducative quand l’éducateur est seul sur le terrain loin des murs de l’institution ?
Comment amener le sujet à advenir en tant que tel quand l’éducateur est parfois la seule référence qu’il ait ? Comment faire émerger du sujet le désir, son désir et pas le mien ?
C’est à toutes ces questions que j’ai tenté de répondre pendant mon stage. Je vous propose de vous en rendre compte par l’écrit qui va suivre en traitant de la question du soutien à l’autonomie des bénéficiaires du service d’accompagnement à la vie sociale par le biais de la référence éducative.
La relation éducative doit exister et être nourrie par les deux protagonistes.
L’éducateur telle la mère suffisamment bonne doit permettre dans des espaces de médiations, que le sujet fasse des expériences qui lui permettront de s’éprouver mais de se sentir en sécurité. Ainsi l’éternel aller et venu de l’éducateur, sa présence et son absence doivent permettre au sujet de construire quotidiennement son autonomie. L’autonomie qui est la capacité pour un sujet de se construire sa conduite en ayant intégré les lois et qui régit sa conduite en étant en adéquation avec celles-ci et sa propre éthique.