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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Le burnout chez les professionnels

Le burnout chez les professionnels L'histoire de l'épuisement professionnel est déjà longue et a parcouru beaucoup de chemin. Bien que ce sujet soit longtemps resté tabou car synonyme de culpabilité et d'incompétence, ce phénomène est de plus en plus connu et reconnu par les personnes les plus exposées à ce risque. Mais il reste encore des progrès à faire comme introduire, étendre et approfondir la notion de burnout dans l'ensemble des formations professionnelles, ou encore reconnaître l'épuisement professionnel comme une maladie de travail... Bien que cela ait déjà beaucoup évolué durant ces trois dernières décennies, les facteurs individuels du burnout, même s'ils ne prédominent pas, sont encore difficiles à admettre par les personnes touchées. Pourtant, il me semble que le professionnel est le meilleur acteur de la prévention. Connaisseur de lui-même, défenseur de l'outil collectif de travail, mais aussi veilleur attentif au maintien de la juste distance affective entre lui-même et l'autre... Bien que les politiques et les moyens dont nous disposons ne soient pas en notre faveur, nous sommes les premiers à pouvoir nous protéger, restons mobilisés et vigilants...
Catégorie: Rapport de stage Educateur spécialisé
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Documents associés

Rapport de stage en MECS
J’effectue mon stage sur le pôle enfance auprès des 10-14 ans à la « 10 ». L’effectif est de six enfants accueillis dans une résidence en centre-ville. Ils sont tous scolarisés dans les collèges voisins et s’y rendent en bus. Tous, à l’exception de la plus jeune Melle O âgée de 11ans que l’on amène. Elle est en 6ème SEGPA dans un collège à une quinzaine de kilomètre du foyer. Accueillie en aout 2012. Suite à ses demandes de prendre le bus pour se rendre seule au collège et faire comme les autres, j’ai sollicité l’avis de l’équipe.
Rapport de stage ES CADA

N’ayant aucune expérience dans le secteur de l’hébergement social et de l’insertion, j’ai voulu effectuer mon stage de huit semaines dans un centre d’accueil pour demandeurs d’asile. Cet établissement ne m’était pas inconnu puisque lors d’une journée de formation à l’Institut Régional du Travail Social, nous avons eu l’occasion d’aller visiter et questionner la structure de notre choix dans une liste proposée et j’avais donc choisi le CADA de *** .

Tout d’abord, je souhaitais pouvoir découvrir l’accompagnement réalisé par les professionnels auprès des personnes accueillies à travers ma participation à la vie quotidienne et aux activités proposées. Ensuite, j’ai voulu comprendre et connaître le fonctionnement plus particulier d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile.

Le jeu en ITEP
Je me suis questionnée sur le jeu car il prend une place importante dans la journée des enfants, et plus particulièrement sur ce qu’il pouvait apporter dans leur développement. Ivonny Lindquist disait que « le jeu est à l’enfant ce que le travail est à l’adulte » ce qui témoigne de sa nécessité, du temps et de l’intensité qu’ils peuvent y consacrer. Je m’appuierais donc sur la problématique suivante : De quelles manières un jeu pédagogique contribue t-il au développement de l’enfant ? Une journée à l’ITEP est divisée en plusieurs temps distincts (le réveil, la toilette, le petit déjeuner, l’école, le repas du midi, l’école, le goûter, les devoirs, les douches, le temps libre, le repas du soir, quelquefois la veillée et le coucher). Cette division permet aux enfants de se repérer dans la journée.
Les risques et les atouts des médias dans la relation éducative
Durant mes deux années de formation, j’ai effectué deux stages dans des champs d’intervention bien différents. En effet, lors de mon premier stage, j’ai intégré une MAS (Maison d’Accueil Spécialisée) qui accueille des adultes en situation de handicap. Et pour ma dernière année de formation, j’ai souhaité, avec quelques appréhensions, travailler dans une MECS (Maison d’Enfant à caractère sociale), auprès de préadolescents de 11 à 15 ans. Ces adolescents ont tous une situation familiale particulière qui a nécessité l’intervention du juge des enfants. Dès mon arrivée, les éducateurs m’ont fait faire le tour du service. Dans le hall d’entrée, trois jeunes, un ordinateur et un jeu vidéo. Je m’arrête, me présente, mais en vain, les yeux des jeunes restent rivés sur l’écran. Je continue et m’avance dans une pièce. Là, j’aperçois trois autres adolescents devant la télévision qui ne tournent même pas la tête pour me dire bonjour. Un accueil que je n’oublierai pas ! Une question me traverse alors : comment vais-je entrer en communication et en relation avec ces adolescents ? Ces quatorze semaines de stage risquent d’être très longues si les jeunes restent constamment devant tous ses écrans.

« Où sont les éducateurs ? » sont les principaux mots que m’adresse Laurène, une jeune fille de 14 ans. Cette adolescente sort peu et est très autonome au niveau scolaire. Elle n’a pas d’activité de loisirs le mercredi. Elle aime aller au cinéma mais surtout regarder la télévision. Une seule question : comment faire avec tous ces écrans qui la captent si facilement ? Comment vais-je pouvoir créer une relation avec elle ? Durant plusieurs jours, j’ai tenté d’entamer des discussions avec elle autour de nombreux sujets comme le collège par exemple. Mais aucun sujet ne suscite un dialogue. Une après midi, je me retrouve seule avec Laurène. Les éducateurs étaient partis en accompagnement avec d’autres jeunes. Le temps s’arrête. Pas un mot. Elle va dans le salon et s’installe devant la télévision. Je décide de la rejoindre et lui demande ce qu’elle regarde. Sa réponse fut simple et brève « Un téléfilm, chut. Je regarde. ». Dans le silence le plus complet, je m’assoie sur le canapé, à ses cotés. Seuls des éclats de rire viennent rompre le silence. Une fois le film terminé, je lui demande quel a été son moment préféré. Elle me répond et me renvoie la question. Le silence fut ainsi rompu. C’est à partir de cet instant que la relation a commencé à s’établir. Dans ce cas, la télévision m’a mise, au premier abord, en grande difficulté face à cette jeune fille. Mais j’ai su m’en saisir comme support à la relation. Auparavant, je n’aurais pas imaginé que la télévision, un média, puisse être un outil éducatif.

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