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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Stage auprès d'enfants autistes - psychotiques

Stage auprès d'enfants autistes - psychotiques Le rôle de l’éducateur consiste à instaurer une relation avec l’enfant autiste aux moyens de supports de communication, ce qui n’est pas chose facile, car l’enfant autiste n’accorde aucune importance aux personnes qui l’entoure. De plus, les enfants autistes ont tendance à s’éparpiller et éprouvent de grosses difficultés pour se concentrer, et ne peuvent le faire que sur des temps très courts. C’est pourquoi chaque enfant est reçu au jardin d’enfant individuellement et pendant seulement 3 quarts d’heure.

Ce stage de découverte au sein du jardin d’enfants au CMPI de l’hôpital Gourmelen m’a permis de découvrir le rôle de l’éducateur auprès de jeunes enfants autistes, ainsi que d’appréhender leurs problématiques, et les moyens d’actions éducatives existants pour ce type de public. Cette expérience fut très riche tant sur le plan professionnel que personnel. J’ai de plus beaucoup communiqué avec l’éducatrice spécialisée, ce qui a réellement facilité mon approche des enfants autistes.
Catégorie: Rapport de stage Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
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Rapport de stage dans un Service d’Accueil de Jour pour Adulte
Le réveil des résidents se fait par l’éducateur de nuit. Les résidents sont réveillés à sept heures et demie. Deux résidents ayant besoin de plus de sommeil sont réveillés à huit heures. Il arrive souvent que l’un ou l’autre résident soit réveillé avant la venue de l’éducateur. Après leur déjeuner, les résidents se débarbouillent le visage et se brossent les dents avant d’aller au centre de jour à neuf heures. L’intérêt premier de ce réveil est le centre de jour. Les résidents vont tous les jours de la semaine au centre de jour. Celui-ci est destiné à occuper les résidents évitant ainsi qu’ils aient le temps long et restent à rien faire. Cela empêche certains résidents à se replier sur eux-mêmes (conséquence de leur handicap). Se lever tôt met le résident en situation de vie « normale ». Lorsqu’on est enfant ou adolescent (âge mental équivalent au leur), on se lève tôt pour aller à l’école. Lorsqu’on est adulte (leur âge biologique), il faut se lever pour aller travailler.
DPP dans un Institut d’Education Sensorielle
Le moment du coucher est important, c’est le moment de la séparation où chacun va se retrouver seul pour trouver le sommeil. C’est aussi parfois le moment où se catalysent toutes les excitations et où l’enfant épuisé n’arrive plus à se calmer. Le rituel qui s’installe à ce moment particulier est donc essentiel pour garantir à l’enfant un climat de confiance apaisant qui lui permette de se sentir en sécurité et de s’endormir sans craintes. C’est l’importance de ce rituel que j’ai voulu interroger en premier lieu, après avoir fait la connaissance de Léo, 8 ans, enfant déficient visuel et particulièrement turbulent durant la journée, pour qui le moment d’aller au lit est une véritable source d’angoisse. De plus, si l’on transcrit cela dans un contexte d’internat avec des enfants déficients visuels, non seulement ce rituel prend tout son sens mais cela nous amène à réfléchir également à l’importance des mots dans la construction de l’imaginaire d’un enfant qui ne peut compter sur sa vue.
Rapport de stage dans le secteur de la psychiatrie infanto juvénile
A mon arrivée à l’hôpital de jour, j’ai tout d’abord éprouvé des difficultés à percevoir que les enfants accueillis étaient « malades » (au sens du soin). Puis, j’ai été intriguée par certains d’entre eux, dont le comportement particulier me déstabilisait. Ainsi, leur relation à l’autre semblait excessivement perturbée : certains ne pouvaient se détacher de l’adulte et agissaient de manière agressive et incontrôlée, d’autres au contraire étaient inhibés, semblant craindre la moindre tentative d’approche. Ils m’ont peu à peu émue, étonnée, j’ai alors voulu mieux les connaître et tenter de comprendre le monde dans lequel ils vivaient. Je ne pouvais « décoder » leurs comportements, car je ne disposais d’aucun élément de compréhension auquel me raccrocher. C’est par la suite que j’ai pris connaissance que certains enfants, présentaient des troubles envahissants du développement (T.E.D). C’est ainsi, qu’après avoir pris conscience de la problématique du public accueilli en hôpital de jour, tant par mes échanges avec les différents professionnels, qu’avec mes connaissances théoriques, j’ai pu proposer une médiation ayant comme support le « corps » à une jeune fille présentant des T.E.D.
Rapport de stage dans une maison d'accueil
Jacques (nom d’emprunt) est un homme âgé de 61 ans. Le CPAS de Florenville avait pris contact avec l’institution « Tremplin » en vue d’avoir un entretien d’accueil car Jacques se trouvait sans logement l’ayant perdu suite à des problèmes d’hygiène. Avant son entrée dans la maison d’accueil, Jacques a vécu seul de nombreuses années. Il n’a plus qu’une sœur qui elle, est atteinte d’un handicap et vit en institution également. Dans son passé et avant son entrée au « Tremplin », Jacques souffrait d’alcoolisme. Voilà maintenant plusieurs années qu’il est abstinent. Issu de l’enseignement spécialisé, Jacques a travaillé plusieurs années par le biais d’un atelier protégé à « La Gaume ». Comme chaque résident, Monsieur a un projet individuel avec donc des objectifs à atteindre. Son objectif étant de trouver un logement sur Florenville, l’hygiène est un gros point à travailler. D’après moi, Jacques ne prend pas vraiment soin de lui : régulièrement ses vêtements sont sales, il est déjà arrivé que l’on y trouve de la matière fécale et qu’il sente l’urine. En outre, le règlement d’ordre intérieur stipule que les chambres doivent être tenues « en ordre » et « propres ». Néanmoins, lorsque l’équipe fait le tour des chambres afin de vérifier les tâches, il arrive souvent que son lit ne soit pas fait, de sentir une odeur incommodante, de retrouver des déchets alimentaires sur son bureau,….

Jacques veut porter uniquement des joggings et tee-shirts (qui ne sont pas toujours adaptés à sa morphologie, il arrive fréquemment de devoir lui demander de remonter son jogging car on peut voir se « dessiner la lune en pleine journée ») avec des baskets. Il ne se rase pas souvent la barbe ce qui peut contribuer également au fait que l’on peut le percevoir comme étant une personne négligée. Son hygiène personnelle à un impact sur la vie en communauté. Par exemple, Jacques laisse souvent derrière lui les toilettes sales : matière fécale sur la lunette des WC, etc… ce qui a le don d’énerver les autres résidents qui se plaignent régulièrement. L’équipe et moi-même avions constaté qu’il avait du mal à voir, tout du moins dans certaines circonstances par exemple lorsqu’il devait lire quelque chose de près. Avec l’équipe, nous pensions que peut-être son problème de vue contribuait à son manque d’hygiène (ex : les toilettes, s’il ne voit pas correctement il aura du mal à les nettoyer de manière « nette »). L’ophtalmologue a confirmé le fait que Monsieur devait porter des lunettes mais Jacques ne l’entend pas de cette manière : pour lui, l’ophtalmologue est « une incompétente et il ne doit pas corriger sa vue ». Jacques est une personne sociable, selon lui, il aime particulièrement aller à la salle de sport de Florenville où il maintient le contact avec des amis à lui de longue date. Il s’y rend plusieurs fois par semaine en bus (2 à 3 fois). Il apprécie également jouer aux cartes avec des personnes du 3ème âge. Au sein du groupe de la maison d’accueil, l’entente avec les autres usagers varie, ces derniers expriment leur « ras le bol » face à l’hygiène de Jacques.

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