
Ainsi ma problématique s’oriente sur la question du processus d’adolescence chez le jeune atteint de polyhandicap et du travail de préparation à la vie d’adulte.
Comment envisager ces deux étapes chez des sujets qui sont et seront éternellement sous la dépendance d’une tierce personne pour pouvoir vivre ?
Cette question de la dépendance de ces jeunes et donc de leurs difficultés à avoir une emprise sur leur environnement m’a également amenée à me questionner sur la place que peut tenir le jeune lors des activités qu’on lui propose
La richesse des prises en charges que j’ai découvert à l’EEP m’amène à me poser de nouvelles questions. Ainsi je m’interroge sur leur orientation dans les établissements pour adultes : sont-ils autant stimulés ? Le travail est-il autant tourné vers la stimulation, la recherche des capacités, et le maintien des acquis ?
Ne faudrait-il pas créer des structures intermédiaires ? Cela permettrait aux jeunes de ne pas se trouver immédiatement dans des institutions où ils seront en contact avec des personnes beaucoup plus âgées qu’eux.