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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

DF2, Conception et conduite de projet éducatif spécialisé Diagnostics et orientations en éducation spécialisée

DF2, Conception et conduite de projet éducatif spécialisé  Diagnostics et orientations en éducation spécialisée Sébastien est en internat de semaine dans un IME accueillant des préadolescents et des adolescents souffrant de déficience mentale avec des troubles du comportement associés. A mon arrivée dans l’institution, Sébastien a 13 ans. C’est un jeune garçon qui souffre de problèmes de vue et de bégaiements. Sébastien est assez limité scolairement dû à sa déficience mais il a le goût de l’apprentissage et est particulièrement curieux. C’est un jeune plutôt calme et très attentionné au bonheur des autres. Il est très à l’écoute, prend soin des autres jeunes en souffrance, toujours agréable. Cependant, il se laisse parfois marcher dessus par les autres jeunes qui usent de sa gentillesse.

Enfin, il existe un lien visible entre la situation familiale de Sébastien, son comportement ainsi que son encoprésie. Sébastien à tendance à s’isoler, à être très proche de l’adulte mais à ne pas créer de lien avec les autres jeunes, ou peu et de façon non durable. Son bégaiement, ne favorise pas cette intégration dans le groupe dû à certaines moqueries des autres jeunes. De plus, son bégaiement est parfois si prononcé que nous avons du mal à suivre ce qu’il nous dit. Il est parfois très long à finir sa phrase et nous perdons le fil de l’histoire. De même que dans sa famille, Sébastien est parfois au sein de l’institution, rejeté. De plus, son refus de se changer, qui fait durer les choses, favorise son exclusion.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Documents associés

Faut-il sanctionner pour éduquer?
Mes diverses expériences professionnelles en tant qu’éducatrice spécialisée m’ont permises de rencontrer des publics d’âge, de sexe, de personnalité et de problématique diverses. Au sein des différents établissements accueillant un jeune public, j’ai pu accompagner des enfants et des adolescents en devenir et avoir la possibilité de partager des connaissances, des valeurs, des règles de conduite qui, je l’espère, contribueront à les socialiser, c’est-à-dire les aider à s’intégrer, s’adapter et évoluer harmonieusement dans notre société.
Cependant, intérioriser des normes n’est pas chose agréable et aisée. Tout comme Rome ne s’est pas construite en un jour, je me suis aperçue que la transmission de règles n’appelle pas l’assimilation immédiate de ces dernières, même avec la meilleure volonté du monde. Alors que je m’évertuais au quotidien à expliquer, imposer, rappeler des règles de la vie en communauté, les enfants me renvoyaient souvent les interrogations suivantes : pour quelles raisons faudrait-il se contraindre à un modèle de conduite imposé par d’autres, ce qui, de toute évidence, nous restreint dans notre liberté d’agir? N’est-il pas plus plaisant de n’écouter que ses désirs et de les satisfaire loin de toutes ces limites ? Après tout, en quoi est-ce si grave ?
L’enfant et l’adolescent sont confrontés à ce questionnement des limites. A l’idée d’une frustration trop pénible à supporter, ils peuvent faire le choix de s’affranchir de toute exigence et finalement transgresser les règles pour parvenir à leurs fins.
L’éducateur, face à ces écarts de conduite, se retrouve englué dans une préoccupation répétitive auquelle j’ai moi-même été confrontée. Je sais qu’il y a eu transgression et qu’il faut que je réagisse, mais comment ? S’offre alors une succession de choix dont l’un, qui semble faire le plus d’effet et marquer les esprits. Celui-ci est appelé la sanction. La sanction est souvent l’outil choisi par l’éducateur pour signifier à l’Autre qu’il est allé trop loin dans ses actes. Ce qui m’amène à m’enquérir de son bien-fondé : faut-il sanctionner pour éduquer ? Et sur un plan personnel, pourquoi m’est-il difficile d’avoir recours à cet outil ?
DPP: le groupe au quotidien
J’ai donc réalisé mon premier stage en internat à l’IME dans le groupe des petits. Celui-ci était composé de dix enfants à mon arrivée dont un jeune présent temporairement (en guise de sanction, ayant cherché constamment le conflit avec les éducateurs de son groupe ainsi que certains jeunes le constituant). J’étais alors encadrée par un éducateur spécialisé et un moniteur –éducateur. Le jour de mon arrivée, après avoir assisté à la réunion quotidienne du lundi avec l’ensemble de l’équipe d’internat et dirigée par le chef de service, je fus guidée à l’étage où résidait le groupe que j’allais suivre pendant près de trois mois. Je pris le goûter avec eux et fis plus ample connaissance au moment su repas qui constitue, j’allais bientôt le découvrir, un véritable moment d’échanges éducateurs - enfants (que ceux-ci soient spontanés : les enfants manifestent le besoin d’évoquer leur week-end ou leur journée ou provoqués, par des questions de l’éducateur).
A quelle liberté éduquer?

L’éducation de l’homme est nécessaire et indispensable, car il est à la naissance un être en devenir, qui parce qu’il n’est pas qu’instinctif, peut évoluer. D’autre part, il est un individu social, et l’éducation permet l’acceptation des normes et des valeurs qui régissent notre société, sans laquelle toute vie dans cette dernière est difficile, voire impossible. D’ailleurs, l’un des enjeux de l’éducation est la préservation de la paix sociale et politique. Mais cette mise en conformité pose la question de la liberté. Nous verrons que cette dernière, si elle n’est jamais absolue, existe néanmoins, et qu’elle est à conquérir, notamment grâce à l’éducation.

SDF et aide sociale

Existe-t-il des éléments dans la vie des SDF (sans domicile fixe) qui conditionnent le refus d’une aide sociale ? Nous avons souhaiter traiter de ce thème en premier lieu par interêt pour une population qui serait en quelques sorte « le comble de l’exclusion ». En effet, les SDF n’ont pas de statut de part l’état, pas de protection... oubliés et pourtant bien présents. Mais qui sont-ils vraiment ? que pensent-ils ? Appelés autrefois clochards, vagabonds.. ils dérangent. On les dit plus nombreux, plus alcolisés, plus jeunes,plus dangeureux.. Qu'’est-il réellement ? Dans le soucis de nous éloigner des représentations sociales, nous avons cherché à comprendre le refus de certains sans-logis de se diriger vers des acteurs sociaux. Après de nombreuses recherches théoriques sur la vie des SDF, les études qui avaient été faites précédemment, les structures d’accueil et de réinsertion, nous avons élaboré plusieurs hypothèses, qui seraient ensuite infirmées ou confirmées. Les conditions de vie des SDF en CHRS (centre d’hébergement et de réadaptation sociale) sont-elles inadaptées ? Les SDF connaissent-ils les structures capables de les accueillir et de les aider ? Les travailleurs sociaux se rendent-ils disponibles à chacun ? conaissent-ils vraiment la population qu’ils aident ?, ils demandent peut-être trop vite aux accueillis de faire des démarches ; les jeunes doivent accepter plus facilement l’aide que les plus anciens SDF. Certaines hypothèses se sont centrées sur les SDF, leur passé, grâce auxquel nous essayeront d’établir un lien avec leur refus d’aide : Les SDF doivent être beaucoup et en permanence alcolisés. Ils doivent avoir perdu le contact avec la totalité de leur famille. Le shéma pour en arriver à cette situation doit être perte de travail, surendettement, perte de la famille, perte du logement, et donc rue. Ils ne doivent plus avoir de repères spatio-temporels. Ils sont surement désabusés de tout. Peut-être qu’ils seront agressifs envers nous ???

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