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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Le travail en partenariat et réseau

Le travail en partenariat et réseau Celle-ci s’articulait autour de la question de savoir si le travail en partenariat et en réseau était d’abord construit sur des relations subjectives ou sur des rapports institutionnalisés. Pourquoi cette question ? Pour ma part, il me semblait que cette dimension relationnelle du travail en partenariat et en réseau était au coeur même du fonctionnement et du développement de cette modalité du faire-ensemble. Elle me semblait donc opportune pour observer et mettre en tension les dimensions politiques, institutionnelles et individuelles de cette pratique. De plus, en pensant la question du travail partenarial et en réseau dans une dimension humaine, il s’agissait d’interroger ce qui est pour moi un aspect fondamental du travail social, à savoir la relation humaine, dans un contexte sociétal où la tendance me semble être la normalisation, l’organisation et la mise en place de plus en plus de dispositifs.

Il me semble donc à l’évidence que cette expérience m’a permis de véritablement vivre une dimension du travail d’équipe en même temps qu’elle m’a permis de mieux cerner ce qu’est le travail en partenariat et en réseau et quels en sont les enjeux pour le travail social. Je le considère maintenant comme nécessaire à ma pratique de l’éducation spécialisée, sans pour autant réduire sa complexité et oublier qu’il ne peut exister qu’en étant soutenu au niveau institutionnel, emprunt d’éthique, animé par des échanges inter professionnels et au service d’un but opérationnel, à destination d’un public.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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DPP en Institut Medico Educatif
Je vais donc vous présenter l’action partenariale entre la SIPFP et l’ESAT dans laquelle j’ai participé activement. Pour cela, je vais dans un premier temps la décrire. Dans une seconde partie, je présenterai ses objectifs. J’explorerai les formes, degrés et types de participation des différents acteurs. Dans une dernière partie, j’effectuerai une évaluation intermédiaire de l’action partenariale et je terminerai par livrer mon positionnement professionnel.
Analyse De Pratiques : Foyer Adultes handicapés moteurs
Le fait s’est produit lors de mon avant dernière journée de stage. Justine avait été hospitalisée en Psychiatrie les semaines précédentes, suite à un comportement délirant dans l’institution. Cet événement est consécutif à une intoxication médicamenteuse liée à l’effet de deux médicaments contradictoires. A ajouter à cet événement difficile, Justine ayant un problème de vue, a mal conduit son fauteuil électrique au foyer et n’a pas évité un mur en tournant. Justine ayant une fracture de la jambe se retrouve plâtrée. De retour depuis peu, Justine n’avait, jusque là, pas manifesté d’agressivité.
Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens.

Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens. « L’évaluation est une démarche opérationnelle : elle aboutit à un projet d’intervention, c’est un outil pour mieux travailler. » Charles de Robertis Evaluer signifie « porter un jugement sur quelque chose par référence à sa valeur supposée ou réelle. » La définition du Conseil scientifique de l’évaluation permet de mieux cerner cette démarche dans le travail social : l’évaluation serait « une activité de rassemblement, d’analyse et d’interprétation de l’information concernant la mise en œuvre et l’impact des mesures visant à agir sur une situation sociale ainsi que la préparation de mesures nouvelles». Pour Jacques Ladsous , ce serait « une estimation de la valeur, du nombre et de l’importance ou de la grandeur des choses. ». Elle repose sur des procédures de quantification de type approximatif qui s’appliquent à des phénomènes difficiles à cerner. En outre, l’évaluation n’est ni une science ni une procédure standardisée ; il s’agit d’une démarche qui est toujours en devenir, qui se construit en même temps que s’élaborent les outils qu’elle utilise, suivant des procédures programmées permettant in fine d’apprécier l’efficacité d’une action. La démarche évaluative se caractérise par des temps d’intervention spécifiques, tant au niveau global (ex-ante, concomitante, ex-post, …) qu’individuel (évaluation dynamique, clinique, étiologique, …). Elle cherche à identifier, mesurer et confronter. Alain Dumez dit d’ailleurs que cela «situe curieusement [l’évaluation] comme une vérification pertinente des objectifs construits et toujours à reconstruire». Elle prend différentes formes (grilles d’évaluation) et utilise une méthode spécifique à chaque objet étudié (méthodes « PASS », « DELPHI », « FAVARD » pour n’en citer que quelque unes). Evaluer, c’est donc mesurer. La question de la « mesure » est posée : qui et quoi ? Cherche-t-on du quantitatif ou du qualitatif ? Dans les années 70, on s’interrogeait de savoir si la nature même du travail social (schématiquement représentée par bien être et affectif) était évaluable. En 1986, le G.R.E.P mentionnait déjà la dualité de la question de l’évaluation en l’évoquant comme technique miraculeuse parée de toutes les vertus ou au contraire une volonté publique de tout contrôler totalitairement que l’on aurait chargé de tous les maux. Il préconisait face à ce dilemme d’éclaircir sa signification sur un plan épistémologique. Au milieu des années 80, le législateur à ainsi introduit l’évaluation de l’action sociale dans les textes par le biais de la loi particulière de 1986 . Cette loi a été parmi les premiers textes législatifs à introduire la notion et l’exigence de l’évaluation en travail social. L’actuelle loi du 30 juin 1975 présente d’évidentes faiblesses en matière d’évaluation de la qualité. Sa refondation devrait maintenant « obliger » les institutions à généraliser les démarches évaluatives grâce à l’établissement d’un référentiel de bonnes pratiques et émet la proposition d’obligation d’évaluation de la Qualité des prestations dispensées comme condition à la continuité de la labélisation des établissements. « Une démarche évaluative doit pouvoir répondre à deux niveaux : elle doit d’une part permettre de voir si les moyens mis en œuvre servent bien les objectifs que l’on s’est donné. Elle doit aussi apporter des éléments qui permettent d’apprécier si l’objet est pertinent au regard de la finalité. » nous dit encore Alain Dumez. N’ayant pas acquis suffisamment de légitimité scientifique face aux méthodes qu’elle emploie, l’évaluation est d’abord apparue comme un élément stratégique dans l’appréciation des interventions publiques, le bilan financier d’une action sociale constituant le mode essentiel de reconnaissance de l’intervention sociale. On essaie ainsi de mesurer dans quelles conditions une politique est une contribution au changement social, avec quel coût et avec quelles marges. Le financement du social étant pris en charge dans une large mesure par la collectivité, l’évaluation apparaît alors de plus en plus, sinon comme une exigence morale, du moins comme la contrepartie d’une meilleure utilisation des moyens qui sont consentis par les pouvoirs publiques locaux. Les caractéristiques du commanditaire sont donc devenues une des composantes du processus d’évaluation, de sorte que toute démarche d’évaluation est d’abord fonction de la commande, des outils méthodologiques qu’elle emploie et de la pédagogie qui les accompagne. A ce stade, elle allie intérêts publiques et intérêts institutionnels. La mise en œuvre d’une action d’évaluation participe également à la reformulation de la légitimité de l’intervention sociale : elle interroge les pratiques sociales des acteurs et les logiques des institutions. 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DPP : Accompagnement social et éducatif spécialisé
S’inscrivant dans le cadre de l’accompagnement social et éducatif, c’est au travers de ce dossier des pratiques professionnelles que je souhaite présenter ma réflexion, mon positionnement ainsi que la posture professionnelle acquise lors de ces trois années de formation. J’évoquerai tout d’abord, dans une première partie, les trois stages effectués lors de la formation et c’est en adéquation avec les travaux demandés par l’institut que je tenterai de faire le lien entre les apports théoriques reçu et la pratique propre effectuée que je l’analyserai. Dans une deuxième partie, j’analyserai une situation éducative afin de rendre compte de l’accompagnement éducatif effectué lors du troisième stage à responsabilité. C’est au travers de cette « étude de cas » que je ferai part des différentes étapes réalisées (observation, compréhension, analyse et propositions éducatives) et que je rendrai compte du travail effectué sur le terrain. J’analyserai cette situation en deux parties afin d’être fidèle dans la restitution de l’accompagnement éducatif mais aussi pour être le plus clair possible.

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