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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Éléments cliniques de la médiation aquatique

Éléments cliniques de la médiation aquatique Mais le déficient mental vit très tôt ses limites et a tendance à restreindre son activité et à se maintenir dans des comportements adaptatifs connus. Le milieu aquatique du fait de sa différence peu permettre une remobilisation des processus adaptatifs et l’appropriation de situations très différentes du milieu aérien. L'eau permet le jeu à n'importe quel âge! Si nous prenons tout le temps nécessaire un sentiment de réussite, de bien être, de capacités vont permettre à la personne handicapée mentale d’accepter de bouger dans le système défensif qu’il a mis en place. Il va pouvoir exploiter au mieux toutes ses potentialités et pourquoi pas les étendre au milieu aérien dans la mesure où l’accompagnement de l’adulte l’aide à faire le pont entre les deux milieux. Lors d’un problème posé, l’individu désorganise les structures mises en place pour les réorganiser afin de trouver une solution au problème posé. Ceci entraîne un conflit entre l’antérieur et le nouveau. Ce conflit, s'il est pris dans un désir de la personne de faire connaissance avec le milieu va être positif car il la situe en tant que sujet.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Documents associés

Qu’est-ce que la relation éducative ?

Qu’est-ce que la relation éducative ? 

La question n’a cessé d’être reprise sans que les réponses parviennent pour autant à épuiser le sujet. Issue des courants philosophiques (La République de Platon, l’Émile de Jean-Jacques Rousseau) elle a fait l’objet de très nombreux ouvrages contemporains sur l’éducation. Et c’est donc tout naturellement que, dans une méthode praxéologique associant expérience de la pratique professionnelle et réflexion sur celle-ci, l’éducation spécialisée se l’approprie à son tour. Toutefois, bien que formulée de façon identique dans le temps, ladite question ne fait plus l’objet du même traitement. D’une affaire de philosophe, elle est communément devenue un objet de technicien ; d’une interrogation sur l’être et sur sa place dans le monde, elle est devenue un questionnement sur l’avoir et le statut de l’individu dans la société.

L’éducation spéciale est issue d’un projet politique fort : le droit, pour chaque individu et à l’intérieur d’un même espace social, à la liberté de penser et d’agir en responsabilité, à l’égalité des chances dans le respect des trajectoires de vie propre à chacun et à la fraternité qui permet la ressemblance des êtres en dépit de leurs différences. « Liberté, égalité, fraternité » n’est pas une devise devenue surannée mais l’énoncé de valeurs, historiquement marquées, qui servent de repères à la fois à la construction d’un espace démocratique et à l’avènement d’un être apte à déterminer par lui-même le sens de sa présence au monde.

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S’il est clair que les places ne sont pas interchangeables dans la relation éducative, il apparaît néanmoins que cette dernière ne peut fonctionner que sur un mode d’échange bilatéral, si l’on veut qu’elle soit opérante pour le sujet, celui-ci ayant légitimement besoin d’un retour, d’une marque de confiance pour aller plus loin dans la relation. Cela ne signifie pas, encore une fois, que l’éducateur puisse utiliser l’autre comme confident pour se faire du bien, ou qu’il se laisse aller à parler de lui à tort et à travers parce qu’il est de nature ouverte et bavarde, mais bien, comme le précise J. ROUZEL, qu’il le fasse « au service d’une cause qui lui est extérieure et [qu’] il professionnalise ses actes. » 

Le travail éducatif ne peut donc vraiment s’engager que dans l’échange intersubjectif et ne peut se poursuivre que dans un cadre relationnel privilégié, de reconnaissance, d’écoute et de confiance. Il est essentiel de veiller à ne pas rompre la relation afin que le sujet puisse toujours s’exprimer, se sentir compris malgré et dans son ambivalence et être entendu et reconnu là où il se trouve.

Étudiante le jour, Courtisane la nuit
La prostitution peut être liée à la question sociale dans le sens où les personnes qui exercent cette activité sont souvent dans un processus d'exclusion, d' une situation précaire voir même de marginalisation. La question d'éthique peut également apparaître par rapport au respect du corps, de la légalisation ou non de la prostitution. Ce phénomène tabou et particulièrement la prostitution étudiante m'interpelle. L'année dernière, j'étudiais à l'université II de Rennes. En m'informant de l'actualité Rennaise sur Internet, je suis tombée sur une annonce d'une prostituée étudiante rennaise vendant ces services sur le campus. J'ai été interpellé par ces investigations car je me demandais comment une étudiante pouvait être amenée à vendre son charme. Cette interrogation s'est renforcée également par des lectures, films et reportages portant sur ce sujet: le récit de Laura D.,20 ans qui s'est prostituée pour payer ses études et le mémoire d'Eva Clouet, 23 ans, sur la prostitution étudiante à l'heure des nouvelles technologies, «Moi christiane, 13 ans, F.,droguée et prostituée», «Requiem for a Dream»... Très difficile à évaluer, l'Institut National de la Prostitution et le syndicat SUD Etudiant estimaient, en 2006, environ 40 000 «personnes prostituées» Français en étude, soit près d'un étudiant sur 57. u>
Partenariat-réseau foyer d'hébergement
Mon premier terrain de stage fut un foyer d’hébergement. Il accueille des adultes principalement autistes, ou ayant une dysharmonie (maturation anormale de certaines fonctions psychologiques), ou un T.E.D. (Troubles Envahissants du Développement), mais dont l’autonomie est suffisante pour travailler en E.S.A.T. (Etablissement et Service d’Aide par le Travail). La structure architecturale de ce foyer d’hébergement est spécifique. Il est composé de deux unités de chacune dix résidents au sein même de la structure, et d’une unité, d’également dix résidents qui est externalisée dans un autre village. Il existe au total quatre appartements sur ce village, pouvant accueillir deux ou trois résidents par appartement, encadrés par trois A.M.P. (Aide Médicaux Psychologique).
Culture générale professionnelle : Comment faire pour limiter les effets de la stigmatisation, envers les usagers ?

Le CHRS accueille vingt-cinq femmes ayant principalement des problématiques d'alcoolo dépendances. Lors de mon stage, j'ai pu observer que ces dames éprouvées des difficultés à parler de 1'endroit où elles étaient hébergées lors de leurs sorties extérieures au foyer. Par exemple lorsqu'elles devaient remplir des documents où l'on demandait leurs adresses, elles ne marquaient jamais le nom du foyer seulement son adresse.

De plus, lors de sorties, ou je les accompagnées, les dames me pressentaient comme une amie, et non comme une stagiaire éducatrice spécialisée. Ces différentes situations m'ont amenées à m'interroger sur la pratique éducative, est ce que notre pratique n'induirait pas des effets pervers sur nos usagers?

Notre accompagnement «censé aider» la personne accompagnée ne la mettrait-elle pas au contraire en difficulté? Notre action éducative aurait elle des effets stigmatisant pour les usagers que nous accompagnons?

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