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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

L'acte éducatif à travers la peinture

L'acte éducatif  à travers la peinture Lorsque je partis en stage, l’idée de mettre en place une activité peinture était loin d’être un projet. Mais une fois arrivée en ces lieux assez impressionnants, je ne pu m’empêcher de penser qu’il y avait quelque chose à faire ici. Dans un premier temps, je pensais monter un atelier photo avec pour finalité un « story board », mais c’était déjà au programme de l’atelier conte.

En somme, il me paraissait important de mener le projet d’un bout à l’autre. C’est pourquoi nous tenions à ce que les jeunes aient la possibilité d’exposer leurs peintures en dehors du C.M.Pro. La finalité de la peinture, comme dans toute création, c’est d’être exposée. Mais un possible vernissage à l‘EHPAD de Maîche, posait la question du regard de l’autre sur les peintures et sur leurs créateurs. Nous en avons donc discuté avec eux.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Documents associés

Grille d'évaluation - Le projet au service de l'autonomie

Assistanat (faire à la place de la personne) Prise en charge(ne pas faire à la place mais diriger la personne, lui dire ce qu'il convient de faire) Aide(laisser la personne faire, sans diriger tout en se tenant à ses cotés) Soutien(intervenir seulement en cas de problème et /ou à la de-mande de l'adulte) Vérification(vérifier si ce qui devait être fait l'a été)

Dossier partenariat et réseau à la MDPH
La profession d’éducateur spécialisé a évolué depuis sa création en tenant compte des changements de société, de l’environnement juridique ainsi que des besoins sociétaux. Les travailleurs sociaux se sont retrouvés face à un public présentant de nouvelles problématiques. La loi du 2 Janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale introduit la notion de « partenariat ». Cette notion, bien que récente, est au cœur de l’action sociale. Il s’agit de travailler ensemble pour ne pas se trouver seul face aux questions sociales. Chaque partenaire amène ses propres compétences, ses propres savoirs et ses propres moyens afin que le « faire avec » puisse être mieux adapté aux situations rencontrées par les professionnels du social.
Dossier de pratique professionnelle dans une MECS
Lorsque je suis arrivé sur la villa au début du stage, j’ai volontairement mis une certaine distance avec les jeunes pour ne pas m’imposer dans leur vie. B. vivant ici depuis 8 ans, je ne voulais surtout pas qu’il ait l’impression que je voulais « prendre sa vie en main » puisque, à 17 ans, il était déjà bien avancé dans la construction de son projet personnel. J’ai donc privilégié le dialogue autour de thèmes qui l’intéressait comme le dessin ou la littérature. J’ai ainsi créé du lien avec ces supports. Puis, au fil du stage, j’ai pris part de plus en plus à des actes de la vie quotidienne qui sont autant de moyen de rentrer en relation avec le jeune. En effet, il me semble important que ce soit le jeune qui vienne chercher l’éducateur plutôt que le contraire. Lorsque la personne accompagnée vous reconnait des qualités et qu’elle se rend compte qu’elles pourraient lui servir, il accepte plus facilement l’aide que l’on peut lui apporte, et ce sur différents niveaux.
Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens.

Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens. « L’évaluation est une démarche opérationnelle : elle aboutit à un projet d’intervention, c’est un outil pour mieux travailler. » Charles de Robertis Evaluer signifie « porter un jugement sur quelque chose par référence à sa valeur supposée ou réelle. » La définition du Conseil scientifique de l’évaluation permet de mieux cerner cette démarche dans le travail social : l’évaluation serait « une activité de rassemblement, d’analyse et d’interprétation de l’information concernant la mise en œuvre et l’impact des mesures visant à agir sur une situation sociale ainsi que la préparation de mesures nouvelles». Pour Jacques Ladsous , ce serait « une estimation de la valeur, du nombre et de l’importance ou de la grandeur des choses. ». Elle repose sur des procédures de quantification de type approximatif qui s’appliquent à des phénomènes difficiles à cerner. En outre, l’évaluation n’est ni une science ni une procédure standardisée ; il s’agit d’une démarche qui est toujours en devenir, qui se construit en même temps que s’élaborent les outils qu’elle utilise, suivant des procédures programmées permettant in fine d’apprécier l’efficacité d’une action. La démarche évaluative se caractérise par des temps d’intervention spécifiques, tant au niveau global (ex-ante, concomitante, ex-post, …) qu’individuel (évaluation dynamique, clinique, étiologique, …). Elle cherche à identifier, mesurer et confronter. Alain Dumez dit d’ailleurs que cela «situe curieusement [l’évaluation] comme une vérification pertinente des objectifs construits et toujours à reconstruire». Elle prend différentes formes (grilles d’évaluation) et utilise une méthode spécifique à chaque objet étudié (méthodes « PASS », « DELPHI », « FAVARD » pour n’en citer que quelque unes). Evaluer, c’est donc mesurer. La question de la « mesure » est posée : qui et quoi ? Cherche-t-on du quantitatif ou du qualitatif ? Dans les années 70, on s’interrogeait de savoir si la nature même du travail social (schématiquement représentée par bien être et affectif) était évaluable. En 1986, le G.R.E.P mentionnait déjà la dualité de la question de l’évaluation en l’évoquant comme technique miraculeuse parée de toutes les vertus ou au contraire une volonté publique de tout contrôler totalitairement que l’on aurait chargé de tous les maux. Il préconisait face à ce dilemme d’éclaircir sa signification sur un plan épistémologique. Au milieu des années 80, le législateur à ainsi introduit l’évaluation de l’action sociale dans les textes par le biais de la loi particulière de 1986 . Cette loi a été parmi les premiers textes législatifs à introduire la notion et l’exigence de l’évaluation en travail social. L’actuelle loi du 30 juin 1975 présente d’évidentes faiblesses en matière d’évaluation de la qualité. Sa refondation devrait maintenant « obliger » les institutions à généraliser les démarches évaluatives grâce à l’établissement d’un référentiel de bonnes pratiques et émet la proposition d’obligation d’évaluation de la Qualité des prestations dispensées comme condition à la continuité de la labélisation des établissements. « Une démarche évaluative doit pouvoir répondre à deux niveaux : elle doit d’une part permettre de voir si les moyens mis en œuvre servent bien les objectifs que l’on s’est donné. Elle doit aussi apporter des éléments qui permettent d’apprécier si l’objet est pertinent au regard de la finalité. » nous dit encore Alain Dumez. N’ayant pas acquis suffisamment de légitimité scientifique face aux méthodes qu’elle emploie, l’évaluation est d’abord apparue comme un élément stratégique dans l’appréciation des interventions publiques, le bilan financier d’une action sociale constituant le mode essentiel de reconnaissance de l’intervention sociale. On essaie ainsi de mesurer dans quelles conditions une politique est une contribution au changement social, avec quel coût et avec quelles marges. Le financement du social étant pris en charge dans une large mesure par la collectivité, l’évaluation apparaît alors de plus en plus, sinon comme une exigence morale, du moins comme la contrepartie d’une meilleure utilisation des moyens qui sont consentis par les pouvoirs publiques locaux. Les caractéristiques du commanditaire sont donc devenues une des composantes du processus d’évaluation, de sorte que toute démarche d’évaluation est d’abord fonction de la commande, des outils méthodologiques qu’elle emploie et de la pédagogie qui les accompagne. A ce stade, elle allie intérêts publiques et intérêts institutionnels. La mise en œuvre d’une action d’évaluation participe également à la reformulation de la légitimité de l’intervention sociale : elle interroge les pratiques sociales des acteurs et les logiques des institutions. Face aux enjeux émergeants (en terme de qualité) des prestations tant aux niveaux législatif que concurrentiel, les associations devront se préparer à répondre à ces « nouveaux besoins » et à s’interroger sur leurs performances sociales. Pour le sociologue Maurice Tachon , chacun doit aujourd’hui s’accorder sur l’importance et la nécessité d’une évaluation. Cependant, elle pose depuis près de trente ans autant la question de la place du travailleur social que celle de l’usager.

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