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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Fonction bénévole de VAE Educateur spécialisé

Fonction bénévole de VAE Educateur spécialisé Dans un premier temps mon rôle aura été de mettre Bastien en confiance et à accepter les frustrations que générait l'échec. Puis, une fois ce problème de comportement résolu, j'ai pu me permettre d'aller négocier auprès de l'entraîneur un temps de jeu supplémentaire pour Bastien d'une part, mais aussi pouvoir expliquer à cette personne, qui était vraiment Bastien. C'est-à-dire, quelles étaient ses capacités ainsi que ses difficultés
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Faut-il sanctionner pour éduquer?
Mes diverses expériences professionnelles en tant qu’éducatrice spécialisée m’ont permises de rencontrer des publics d’âge, de sexe, de personnalité et de problématique diverses. Au sein des différents établissements accueillant un jeune public, j’ai pu accompagner des enfants et des adolescents en devenir et avoir la possibilité de partager des connaissances, des valeurs, des règles de conduite qui, je l’espère, contribueront à les socialiser, c’est-à-dire les aider à s’intégrer, s’adapter et évoluer harmonieusement dans notre société.
Cependant, intérioriser des normes n’est pas chose agréable et aisée. Tout comme Rome ne s’est pas construite en un jour, je me suis aperçue que la transmission de règles n’appelle pas l’assimilation immédiate de ces dernières, même avec la meilleure volonté du monde. Alors que je m’évertuais au quotidien à expliquer, imposer, rappeler des règles de la vie en communauté, les enfants me renvoyaient souvent les interrogations suivantes : pour quelles raisons faudrait-il se contraindre à un modèle de conduite imposé par d’autres, ce qui, de toute évidence, nous restreint dans notre liberté d’agir? N’est-il pas plus plaisant de n’écouter que ses désirs et de les satisfaire loin de toutes ces limites ? Après tout, en quoi est-ce si grave ?
L’enfant et l’adolescent sont confrontés à ce questionnement des limites. A l’idée d’une frustration trop pénible à supporter, ils peuvent faire le choix de s’affranchir de toute exigence et finalement transgresser les règles pour parvenir à leurs fins.
L’éducateur, face à ces écarts de conduite, se retrouve englué dans une préoccupation répétitive auquelle j’ai moi-même été confrontée. Je sais qu’il y a eu transgression et qu’il faut que je réagisse, mais comment ? S’offre alors une succession de choix dont l’un, qui semble faire le plus d’effet et marquer les esprits. Celui-ci est appelé la sanction. La sanction est souvent l’outil choisi par l’éducateur pour signifier à l’Autre qu’il est allé trop loin dans ses actes. Ce qui m’amène à m’enquérir de son bien-fondé : faut-il sanctionner pour éduquer ? Et sur un plan personnel, pourquoi m’est-il difficile d’avoir recours à cet outil ?
Le rôle des tutelles
La tutelle est synonyme d'aide et de responsabilité envers une personne moins qualifiés que le tuteur, elle ne peut être effective que si le tuteur a un intérêt pour son sujet, ce qui induit une certaine implication de sa part, il se doit d’accompagner, de soutenir, d'orienter son élève " la résolution de problème devrait être moins périlleuse avec un tuteur que sans lui". L'observation aide le tuteur a axé son instruction, et l'aide à voir comment il pourra interagir avec son élève.
DC3 Validé en ESAT

Jean est âgé de 47 ans. Avant son arrivé au foyer, il travaillait dans un ESAT (Service d’Aide par le Travail). En raison d’une grande fatigabilité due à une pathologie cardiaque  importante, il a bénéficié d’une réorientation par la CDAPH (Commissions des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées) vers un foyer de vie. Avant d’arriver au foyer, il vivait chez sa mère qui est sa tutrice. Sa mère est une personne âgée souffrant elle-même de gros problèmes de santé et éprouve de très grandes difficultés à se déplacer.

Depuis les changements de la loi 2002, les Etablissements et Services d’Aides par le Travail (ESAT) succèdent aux Centre d’Aide par le Travail (CAT). Ce sont des établissements médico-sociaux accessibles sur décision d’orientation de la CDAPH. Ils sont destinés aux personnes en situation de handicap qui n’ont pas acquis suffisamment d’autonomie pour travailler en milieu ordinaire. Ces personnes bénéficient d’un suivi médico-social et éducatif en fonction de leurs besoins.

Les personnes concernées doivent :

-  avoir au moins 20 ans,

-   avoir une capacité de travail inférieure à 33 % de la capacité de gain ou de travail d’une personne valide ou une capacité de travail supérieure ou égale à 33 % de la capacité d’une personne valide et avoir besoin d’un ou plusieurs soutiens (médicaux, éducatifs, sociaux ou psychologique)

-   être orienté vers ce type de structure par la CDAPH

L’entrée en relation avec l’Autre, différent de Soi.
« Dans son discours, l’éducateur éprouve beaucoup de mal à désigner la personne accompagnée dans une relation éducative ou de soin. Tour à tour, il utilise les termes de « clients », d’»usagers », de « résidants », d’ »handicapés »… En réalité cette pléthore de mots traduit le malaise que constitue la rencontre avec l’Autre, c’est à dire avec la différence. Au commencement de la relation éducative est l’Autre, l’éduqué, et non pas Soi, l’éducateur ; au commencement est ce presque rien et pourtant déjà tout qu’est l’individu en souffrance. L’Autre est le point d’ancrage à la relation ; il est la référence en tant que différence. » P. Gaberan. L’entrée en relation avec autrui peut paraître banale, mais lorsque l’on y réfléchit, cela ne représente pas qu’une simple interaction entre deux personnes, mais englobe bien une multitude de façon de penser et d’agir.

Ici, sera traitée la question de l’entrée dans la relation éducative, avec l’Autre, différent de soi. Nous verrons de quelle(s) manière(s) l’éducateur peut entrer en relation avec cet Autre qu’il accompagne et quels sont les enjeux pour chacun des protagonistes de cette relation ? Tout d’abord, il me semble important de définir les termes principaux de ce sujet : Comme il est indiqué dans la citation de Gaberan ci-dessus, l’Autre est « le point d’ancrage » de la relation. Mais qu’entend-t-on par ce mot ? En suivant toujours les idées de Gaberan, l’Autre est « un être réel, incarné par la chair et hanté par une histoire » il est composé d’orifices et « prend figure dans l’existence que si celui qui l’envisage a lui-même un visage » c’est à dire, que l’Autre est ainsi un être humain, et qu’il ne peut exister uniquement grâce aux relations sociales, car c’est un autre être humain, de part la parole, les gestes et le regard qu’il va poser sur lui, qui le fera exister.

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