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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Comment la pose d’un diagnostic influence-t-elle l’accompagnement de la personne atteinte d’autisme ?

Comment la pose d’un diagnostic influence-t-elle l’accompagnement de la personne atteinte d’autisme ? L’annonce du diagnostic qui touche à la filiation entraîne une blessure narcissique à laquelle tout un chacun peut-être sensible. Considérer l’autisme comme une maladie neurologique ou génétique peut correspondre au désir, légitime, d’évacuer toute résonance de folie liée au diagnostic d’autisme. L’enfant autiste ne parle pas ou présente un langage inhabituel, il a un rapport particulier aux objets ou bien encore, présente des activités répétitives avec son corps (stéréotypies). Mais pris individuellement, aucun de ces signes n’est suffisant pour établir le diagnostic de l’autisme. C’est leur regroupement après une observation précise qui donne lieu à ce constat.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Analyse d'une réunion d'équipe
L’équipe éducative avec laquelle j’ai travaillé est composée de 9 personnes. On peut donc parler de groupe primaire : groupe de taille limitée dont tous les membres se connaissent et ont entre eux des rapports directs ou bien de groupe restreint qui est une catégorie de groupe primaire. Il est caractérisé par la richesse des interactions entre ses membres. Il y a souvent l’émergence de postures spécifiques : Définitions : Statut : place qu’un individu donné occupe dans un système particulier à un moment donné. Cette place sera appelée statut par rapport à ce système. Rôle : c’est l’aspect dynamique du statut. Il comprend les attitudes, les valeurs, les comportements assignés par la société à toute personne occupant un statut donné. Il se définit par rapport aux attentes légitimes qu’ont les autres par rapport à nous.
DPP : Problématique d’une personne SDF
A travers l’écriture de ce Dossier de Pratiques Professionnelles, je me suis interrogée sur la problématique SDF, et surtout sur ma pratique professionnelle que j’ai choisis d’adapter lors de mon accompagnement. Par la recherche théorique, j’ai appris beaucoup de choses que je ne savais pas sur le public SDF, comme la présence de deux types de personnes sans abris, la compréhension d’un auteur qui nous explique à quel point vivre de la rue est destructeur pour un homme.
J’ai appris que l’estime du corps est un point de repère dans le quotidien d’une personne, dans son suivi éducatif.La problématique du logement reste un point majeur. En effet, entreprendre des demandes de logement lorsque nous avons vécu 2 ans dans la rue, semble très impressionnant, et peut faire peur. En effet, dans la rue il y’a du bruit, du passage le SDF n’est jamais seule même s’il ne connait pas les personnes autour de lui. La présence de ces citoyens le rassure.
Journal d’Étude Clinique dans un SESSAD
J'effectue mon stage de première année dans un Service d'éducation spécialisée et de soins à domicile (SESSAD) qui accueille des jeunes âgés de 6 à 20 ans présentant des troubles de l'apprentissage reconnus par la commission des droits à l’autonomie de la MDPH. Les professionnels de ce service, reposant sur une équipe pluri-professionnel (psychologues, éducateurs spécialisé, chef de service), j’ai pu, tout au long de mon stage, me questionner sur les apports, les enjeux et les limites du travail en équipe. A travers ce journal d’étude clinique, je souhaite répondre à plusieurs questionnements en relation avec le travail d’équipe : Comment s’inscrit le travail d’équipe dans ce service? Comment fonctionne l’équipe éducative dans ce système de rencontre individuelle à domicile ? Quels outils et espace de réflexion ? Dans une première partie, je présenterai le service et les caractéristiques de la population accueillie. Puis, je définirai le terme d’équipe et l’organisation du travail pluri-professionnel au sein du Service.
Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens.

Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens. « L’évaluation est une démarche opérationnelle : elle aboutit à un projet d’intervention, c’est un outil pour mieux travailler. » Charles de Robertis Evaluer signifie « porter un jugement sur quelque chose par référence à sa valeur supposée ou réelle. » La définition du Conseil scientifique de l’évaluation permet de mieux cerner cette démarche dans le travail social : l’évaluation serait « une activité de rassemblement, d’analyse et d’interprétation de l’information concernant la mise en œuvre et l’impact des mesures visant à agir sur une situation sociale ainsi que la préparation de mesures nouvelles». Pour Jacques Ladsous , ce serait « une estimation de la valeur, du nombre et de l’importance ou de la grandeur des choses. ». Elle repose sur des procédures de quantification de type approximatif qui s’appliquent à des phénomènes difficiles à cerner. En outre, l’évaluation n’est ni une science ni une procédure standardisée ; il s’agit d’une démarche qui est toujours en devenir, qui se construit en même temps que s’élaborent les outils qu’elle utilise, suivant des procédures programmées permettant in fine d’apprécier l’efficacité d’une action. La démarche évaluative se caractérise par des temps d’intervention spécifiques, tant au niveau global (ex-ante, concomitante, ex-post, …) qu’individuel (évaluation dynamique, clinique, étiologique, …). Elle cherche à identifier, mesurer et confronter. Alain Dumez dit d’ailleurs que cela «situe curieusement [l’évaluation] comme une vérification pertinente des objectifs construits et toujours à reconstruire». Elle prend différentes formes (grilles d’évaluation) et utilise une méthode spécifique à chaque objet étudié (méthodes « PASS », « DELPHI », « FAVARD » pour n’en citer que quelque unes). Evaluer, c’est donc mesurer. La question de la « mesure » est posée : qui et quoi ? Cherche-t-on du quantitatif ou du qualitatif ? Dans les années 70, on s’interrogeait de savoir si la nature même du travail social (schématiquement représentée par bien être et affectif) était évaluable. En 1986, le G.R.E.P mentionnait déjà la dualité de la question de l’évaluation en l’évoquant comme technique miraculeuse parée de toutes les vertus ou au contraire une volonté publique de tout contrôler totalitairement que l’on aurait chargé de tous les maux. Il préconisait face à ce dilemme d’éclaircir sa signification sur un plan épistémologique. Au milieu des années 80, le législateur à ainsi introduit l’évaluation de l’action sociale dans les textes par le biais de la loi particulière de 1986 . Cette loi a été parmi les premiers textes législatifs à introduire la notion et l’exigence de l’évaluation en travail social. L’actuelle loi du 30 juin 1975 présente d’évidentes faiblesses en matière d’évaluation de la qualité. Sa refondation devrait maintenant « obliger » les institutions à généraliser les démarches évaluatives grâce à l’établissement d’un référentiel de bonnes pratiques et émet la proposition d’obligation d’évaluation de la Qualité des prestations dispensées comme condition à la continuité de la labélisation des établissements. « Une démarche évaluative doit pouvoir répondre à deux niveaux : elle doit d’une part permettre de voir si les moyens mis en œuvre servent bien les objectifs que l’on s’est donné. Elle doit aussi apporter des éléments qui permettent d’apprécier si l’objet est pertinent au regard de la finalité. » nous dit encore Alain Dumez. N’ayant pas acquis suffisamment de légitimité scientifique face aux méthodes qu’elle emploie, l’évaluation est d’abord apparue comme un élément stratégique dans l’appréciation des interventions publiques, le bilan financier d’une action sociale constituant le mode essentiel de reconnaissance de l’intervention sociale. On essaie ainsi de mesurer dans quelles conditions une politique est une contribution au changement social, avec quel coût et avec quelles marges. Le financement du social étant pris en charge dans une large mesure par la collectivité, l’évaluation apparaît alors de plus en plus, sinon comme une exigence morale, du moins comme la contrepartie d’une meilleure utilisation des moyens qui sont consentis par les pouvoirs publiques locaux. Les caractéristiques du commanditaire sont donc devenues une des composantes du processus d’évaluation, de sorte que toute démarche d’évaluation est d’abord fonction de la commande, des outils méthodologiques qu’elle emploie et de la pédagogie qui les accompagne. A ce stade, elle allie intérêts publiques et intérêts institutionnels. La mise en œuvre d’une action d’évaluation participe également à la reformulation de la légitimité de l’intervention sociale : elle interroge les pratiques sociales des acteurs et les logiques des institutions. Face aux enjeux émergeants (en terme de qualité) des prestations tant aux niveaux législatif que concurrentiel, les associations devront se préparer à répondre à ces « nouveaux besoins » et à s’interroger sur leurs performances sociales. Pour le sociologue Maurice Tachon , chacun doit aujourd’hui s’accorder sur l’importance et la nécessité d’une évaluation. Cependant, elle pose depuis près de trente ans autant la question de la place du travailleur social que celle de l’usager.

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