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L'entrée dans la délinquance

L'entrée dans la délinquance Certains adolescents sont repérés « difficiles » mais que plaçons-nous derrière ce mot ? Que sous-entend t’il ? L’adolescence n’est-elle pas paradoxalement pour tous un passage de transition, de bouleversement et de recherche de soi ? D’ailleurs, Françoise Dolto qualifiait cette période de « complexe du homard », se référant à la fragilité de l’animal qui a perdu sa carapace et pas encore acquis la nouvelle. En effet ce passage entre l’enfance et l’âge adulte implique de nombreux remaniements tant physiques que psychiques. Par conséquent, cette période ressemble à un bateau qui tangue sur une mer agitée pour tous les jeunes qui la traversent.

L’entrée dans la délinquance est un vaste thème et il faudrait certainement bien plus qu’un mémoire pour pouvoir le traiter dans sa globalité. Néanmoins, je suis persuadée que les éléments en corrélation que j’ai mis en avant dans ce mémoire sont la clef d’une compréhension vis à vis de ces jeunes adolescents dits « difficiles ». La prise en charge de ces adolescents me semble à l’heure actuelle compromise (perte de la pluridisciplinarité, la notion de temps tend à disparaître, recentrage sur le pénal au détriment de l’aide éducative…).
Catégorie: Rapport de stage
Type de fichier: application/pdf
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Documents associés

La population toxicomane dite “ errante ”
Pour ce faire, le premier chapitre explicitera le choix de cette thématique d’un point de vue professionnel, humain, épistémologique, théorique en référence à une certaine éthique. Puis, sera abordé le choix de l’entretien compréhensif comme outil méthodologique ; suivi d’une description de la boutique, lieu de réalisation de l’enquête, et de la population toxicomane active, par l’intermédiaire entre autre de définitions de l’addiction et des conduites à risque. Dans un second chapitre, les contextes d’entretiens, les portraits des interviewés et les synthèses d’entretiens permettront d’appréhender la population toxicomane dite “ errante ” avec un regard plus sensible, une rédaction au plus proche de leurs mots, pour une lecture immergeante .
Rapport de stage d’Intervenant Spécialisé en art-thérapie

L’institut accueille 113 enfants et adolescents âgés de 3 à 15 ans, dont 68 en semi-internat et 45 en internat. Le semi-internat se décline en groupe crèche, groupe de pédagogie active (animés par des éducateurs), jardins d’enfants et en classes « éducation nationale ». L’internat peut être complet (semaines, week-end et vacances), de semaine, occasionnel ou individualisé (de quelques mois à plusieurs années).

Les enfants accueillis sont la plupart victimes d’infirmités d’origine neurologique comme :
• l’Infirmité Motrice d’Origine Cérébrale (IMOC)
• les séquelles de Spina-bifi da
• les pathologies neuromusculaires (D.D.B., etc.) ou issues de maladies métaboliques
• les pathologies neurologiques autre que d’étiologie périnatale.

Ils peuvent présenter des troubles associés (praxique, parole-langage, …) à des déficiences motrices. Cependant les enfants ayant des troubles de la personnalité ou du comportement ne peuvent être accueillis.

Les deux dimensions fondamentales du jugement social : compétence et sociabilité
Actuellement, nombreuses sont les initiatives qui tentent de lutter contre les croyances stéréotypées au sujet des femmes et des hommes. Mais est-il réellement possible de supprimer les stéréotypes que nous avons concernant certains groupes sociaux? Les recherches en psychologie sociale montrent que la suppression des stéréotypes ne se passe pas sans conséquences, dans la mesure où ceux-ci tendent à réapparaître de manière plus extrême après avoir été supprimés, phénomène connu sous le nom d’ « effet rebond » (Macrae, Bodenhausen, Milne, & Jetten, 1994). En outre, cet effet rebond peut se manifester de manière subtile : la suppression des stéréotypes basés sur la catégorie (p.e. le genre : homme/femme) peut susciter la réapparition de ces mêmes stéréotypes, basés sur des caractéristiques individuelles et présentes à l’intérieur même de la catégorie (p.e. féminité de la voix) (Ko, Muller, Judd, Stapel, 2008). L’objectif de la présente étude est d’examiner si, à l’instar de ce qui se produit dans ces études, la suppression des stéréotypes de genre sur la dimension de compétence produit un effet rebond sur la dimension de sociabilité.
Analyse des Politique de sécurité en matière de discours et d'action sécuritaire
Depuis une trentaine d'année sont mis avant les problèmes économiques et sociaux-économique des banlieues. Par la suite Violence, délinquance, insécurité vont être les mots le plus souvent employés par les médias et politiques. Tout au long de cette période on constatera effectivement une dégradation des relations entre jeunes de banlieues et policier. La tension des quartiers semble monter au fil des années. Parfois ce qu'on appelle des « violences urbaines » éclatent de temps à autre mais pas au point d'inquiéter. Contexte et intérêt du Sujet En 2005 éclate des émeutes dans les banlieues françaises suite à la mort suspecte de deux jeunes où la responsabilité de la police semble être mise en cause. Ces événements font partis d'une des plus importante agitation sociale depuis Mai 68. Nicolas Sarkozy ministre de l'intérieur à l'époque tiendra un discours sécuritaire tout au long de ces émeutes. C'est la politique de la « Tolérance zéro ». Il se montrera très provoquant tout au long des émeutes par ses propos. Celui-ci va mettre en avant la nécessité de placer au premier plan les actions de répressions policière pour résoudre le problème des violences urbaines. Ces émeutes s’illustreront donc par de violent affrontement entre jeunes de quartier et CRS. Et n'auront de cesse que d'augmenter les tensions. De nombreux acteurs politiques, médias, expert, société vont monopolisé les débats en appuyant leur discours sur l'apparition d'un climat d'insécurité en France. Le Président Jacques Chirac mettra finalement en place l’État d'urgence afin de rétablir l'ordre. On peut constater qu'actuellement le problème des banlieues et du sentiment d'insécurité ne semble pas avoir disparu en France. Question de départ: Dans quelle mesure peut-on dire que les politiques de sécurités, en matière d'action policière et de discours sécuritaire, conduites par les différents gouvernements lors des émeutes de 2005 ne sont pas parvenu à réduire ce sentiment d'insécurité en France ainsi que la situation des banlieues? Ce mémoire pourra permettre d'éclairer certains sur les zones d'ombres entre les rapports entre politiques de sécurité et situation en banlieue. En effet on peut donc constater qu'actuellement le discours sécuritaire s'appuyant sur le durcissement de la répression de la délinquance en banlieue prédomine en France. C'est une facilité que de tomber dans le discours sécuritaire car il est vrai qu'il peut servir aux intérêts de différents acteurs comme les politiques, les médiats ou société privée. Il serait impératif de ne pas céder à cette facilité qui consiste à simplifier l'analyse des violences en banlieue. En effet comme le dit Laurent Muchielli « Toute violence a un sens ». Les « nouveaux experts » mettant en avant la thèse de « violence gratuite » n'améliorerons pas la situation des banlieues. L'institution policière influencée par ses discours sécuritaire se contente d'essayer de contenir, limiter et de gérer ces problèmes de violences, pas de les résoudre. Les policiers agissent par des actions de l'urgence et de l'immédiateté. Cette forte réactivité veut montrer que l'on agit pour obtenir des résultats.

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