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La société disciplinaire et une lecture foucaldienne des nouveaux modes de domination capitaliste

La société disciplinaire et une lecture foucaldienne des nouveaux modes de domination capitaliste Le projet de ce mémoire est né d’une réflexion quant à l’application possible des analyses foucaldiennes du pouvoir aux pratiques de contrôle social caractéristiques du régime capitaliste contemporain. Ce dernier a en effet profondément évolué depuis la mort du philosophe cartographe ; les critiques et les résistances dont il a fait l’objet l’ont poussé à se transformer, de sorte que l’on puisse parler, dans le cadre d’un espace économique mondialisé, de l’émergence d’un nouvel « Esprit du Capitalisme », destiné à justifier le processus de démantèlement de l’Etat social où les nouveaux mécanismes de régulation du travail sont concomitants à une inflation pénale. Le paradigme d’analyse grâce auquel nous avons tenté d’aborder ce phénomène puisera donc essentiellement ses concepts dans la « boîte à outils conceptuels » que constitue l’œuvre philosophique de Foucault. Le sujet étant pour le moins large et complexe, nous restreindrons notre perspective aux nouvelles formes dominantes de gestion des populations, en essayant, à l’aide d’auteurs contemporains, de dégager la rationalité politique qui les sous-tend et dont Foucault a fourni les bases généalogiques et historiques.

En définitive, malgré la bonne volonté politique affichée, la pléthore de politiques « citoyennes » menées tambour battant pour tenter de recomposer un tissu social en déliquescence avancée, les principes du racisme intérieur fonctionnent toujours à plein régime contre des populations désignées comme ségrégables. C’est toujours la même pièce qui se joue et se répète, la domination a simplement changé de mode opératoire selon une représentation de la société en termes de réseaux et un nouveau régime de stratification social fondé sur la mobilité. Pour paraphraser G. Deleuze et le militant G. Jackson, il n’y a pas lieu de craindre ou d’espérer, mais de créer de nouvelles lignes de fuites en cherchant de nouvelles armes.
Catégorie: Rapport de stage
Type de fichier: application/pdf
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Education à la vie sexuelle et affective des personnes déficientes intellectuelles.
Dans le cadre de la licence professionnelle métiers de la santé : Éducation et Prévention à la Santé, nous avons choisi d’aborder la thématique de la vie sexuelle et affective des personnes déficientes intellectuelles. En effet, cette licence a été menée en parallèle d’une formation d’assistant(e) de service social durant laquelle un des stages en SAVS (Service d’Accompagnement à la Vie Sociale) a soulevé de nombreuses interrogations quant à l’accompagnement proposé aux personnes handicapées mentales vers une vie affective et intime autonome et épanouissante. Pour les personnes en situation de handicap accompagnées lors de ce stage, la sexualité reste, cependant, un sujet difficile à aborder avec leur entourage, mal compris et mal pris en charge par les familles et les institutions spécialisées. Or, l’article 25 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme précise que « toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille (…) » et l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) définit la sexualité comme une composante de la santé : « La santé sexuelle fait partie intégrante de la santé, du bien-être et de la qualité de vie dans leur ensemble ». Chaque individu devrait ainsi trouver dans la société dans laquelle il vit les ressources nécessaires en termes d’éducation et de prévention inhérentes à sa vie intime.

Ainsi, à partir de la législation et à travers diverses notions telles que celles du handicap, de l’éducation ou encore de la représentation corporelle, nous tenterons de répondre, ou tout du moins d’apporter un éclairage, à la question suivante : Comment aider les personnes déficientes intellectuelles à trouver un équilibre psychoaffectif nécessaire à leur santé à travers leur vie affective et sexuelle? Pour cela, il faudra, tout d’abord, étudier la particularité première de la population ciblée, c’est-à-dire le handicap et plus précisément, la déficience intellectuelle. Puis nous élargirons notre recherche sur les concepts d’éducation à la santé et à la sexualité, d’intimité et de conscience de soi. Ce travail de recherche s’appuiera sur des apports divers tels que la psychologie, la sociologie ou le droit.
Mémoire de recherche : Le locataire face à l’impayé de loyer : de l’expulsion à l’exclusion
Depuis dix ans, le nombre de décisions de justice prononçant l’expulsion locative est en augmentation. Celles-ci étaient de 37 % fin 2012. 120 363 décisions ont été rendues dont 115 086 pour impayés de loyers. À l’heure où les phénomènes conjugués de hausse du coût du logement (loyers et surtout les charges) et de tassement ou fragilisation du pouvoir d’achat frappent fort sur les familles aux budgets serrés. Chaque année des milliers de familles sont expulsées de leur logement et doivent quitter leur logement sous la contrainte. A la fin de chaque trêve hivernale fixée au 30 mars, les médias retracent les parcours de ces personnes. L’expulsion locative est un événement traumatisant pour la famille ou l’individu qui la vit. La Loi n° 98-657 du 29 juillet 1998 d'orientation relative à la lutte contre les exclusions a introduit une nouvelle logique dans la prise en charge des expulsions, substituant une approche de sécurité publique à une logique de prévention. Mais bien avant, la Loi n° 90-449 du 31 mai 1990 visant à la mise en oeuvre du droit au logement a inscrit la problématique du logement des personnes défavorisées dans le paysage politique. « Toute personne ou famille éprouvant des difficultés particulières en raison notamment de l’inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d’existence, a droit à une aide de la collectivité, dans des conditions fixées par la présente loi, pour accéder à un logement décent et indépendant, ou s’y maintenir. » (Article 1er) Cette loi organise un volet social des politiques du logement. Avec cette loi la question de l’expulsion locative est prise en compte pour la première fois sous l’angle des difficultés de maintien. Elle vise aussi le maintien dans les lieux et l’accès au logement par l’intermédiaire de dispositifs spécifiques et des aides financières. Il a fallu attendre 1998 pour une prise en charge au titre de la prévention, et voir apparaître les Plans Départementaux d’Actions pour le Logement des Personnes Défavorisées (PDALPD) avec un volet financier assuré par les Fonds de Solidarité Logement (FSL). Par ce dispositif, les politiques tentent d’adapter leur politique publique aux besoins et problèmes des bénéficiaires. La loi du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les expulsions modifie dans son volet logement, la procédure des expulsions en l’inscrivant dans une logique de prévention. Cette logique permettant de trouver des solutions avant une résiliation du bail par voie judiciaire. Le logement conditionne les chances de ne pas basculer dans l’exclusion. La loi Besson de 1990 affirme dans son article 1er : « garantir le droit au logement constitue un devoir de solidarité pour l’ensemble de la nation »5. Face aux nombres de procédure d’expulsions sur le territoire du Roannais et le nombre de nonréponse aux différents courriers de mise à disposition, je me suis posée la question suivante : « Pourquoi, malgré les dispositifs d’aides et de prévention existants certaines personnes sont encore expulsées ? » Cela m’amène à d’autres questions : Quel est le parcours des personnes en impayés de loyers ? A quel moment réagissent-elles ? Pourquoi ne réagissentelles pas ? Quel est le parcours locatif/résidentiel des personnes en impayés ? Est-ce le premier impayé ? L’accompagnement social peut-il éviter l’expulsion ? Selon les statistiques du Conseil général de la Loire, les chiffres des expulsions locatives restent stables sur le département avec en moyenne 600 commandements de quitter les lieux.6 Ces chiffres restent malgré tout inquiétants.
L'exercice de la parentalité des pères non gardiens

Aujourd’hui, les modèles familiaux sont de plus en plus multiples et variés. La famille est une organisation élémentaire de la communauté humaine, qui a toujours pu s’adapter aux besoins manifestés par son époque. C’est au XIXème siècle qu’un noyau dit « nucléaire » (le couple parental qui vit avec ses enfants issus de ce mariage) apparaît, au détriment des autres modalités telles la famille-souche (un seul des fils héritant et restant avec ses parents, les autres devant s’installer ailleurs) ou encore la famille communautaire (tous les fils se mariaient et s’établissaient au foyer parental). Pendant tout le XIXe siècle, la famille « conjugale » a évolué, pour devenir une sphère de plus en plus privée. La vie privée n’est dès lors plus fixée à l’avance en fonction d’une nécessité ou d’une norme sociale. Le choix de se marier et de se séparer relève dorénavant de la conscience individuelle. Le libre engagement au sein du couple ne rend plus nécessaire une institution du mariage créée à l’origine pour sceller la relation de deux familles au travers de personnes qui le plus souvent ne s’étaient pas choisies. Pour le sociologue François de Singly, la famille contemporaine est caractérisée par trois grands traits : une plus grande dépendance vis-à-vis de l’Etat, une plus grande indépendance vis-à-vis des cercles de la parenté, une plus grande indépendance des hommes et des femmes vis à vis de cette famille . Si une large majorité de personnes restent attachées à la conception du mariage et de la famille nucléaire, une minorité non négligeable a pu développer ses propres formes de vie de couple et de famille (familles monoparentales, recomposées, couples non mariés…). C’est à partir des années 1970 que le nombre de divorces s’est accru. Aujourd’hui, on en compte plus de 120 000 par an . Les divorces en France ont effectivement tendance à fortement augmenter et sont essentiellement à l’initiative des femmes.

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