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Dans cet article, Jacques Barou souhaite présenter les différentes stratégies qui peuvent être mises en place par les parents des quartiers populaires dont ils jugent l’environnement délétère pour l’éducation et la réussite de leurs enfants. C’est en effet ici le premier constat qu’effectue l’auteur. Selon lui, pour ces parents, l’environnement dans lequel ils vivent est une menace pour l’avenir de leurs enfants et pour leurs propres techniques éducatives.

Ce sont des quartiers dans lesquels la proportion de familles nombreuses et par conséquent de jeunes est supérieure aux autres zones de résidence du pays. On retrouve également dans ces quartiers dits « sensibles » un taux supérieur de violences urbaines selon l’échelle Bui-Trong.

Dans l’exercice de ses fonctions, l’éducateur de jeunes enfants utilise et travaille quotidiennement la communication. Celle-ci s’exerce sous plusieurs formes : qu’elle soit verbale, non verbale, formelle ou informelle, elle a des effets sur l’ensemble de la structure. Ces effets peuvent influencer les professionnelles, les enfants ainsi que les parents. J’ai choisi de réaliser mon stage concernant la communication professionnelle au sein du Multi-Accueil « La S V ». La structure accueille des enfants âgés de 3 mois à 3 ans. Cet établissement est géré par la MJC de la ville. Actuellement, l’équipe_ pluridisciplinaire est composée d’une directrice (EJE), d’une éducatrice de jeunes enfants, de deux auxiliaires de puériculture, de quatre professionnelles titulaires du CAP Petite Enfance ainsi qu’un « agent polyvalent petite enfance » (sollicitée occasionnellement dans le taux d’encadrement des enfants). Également beaucoup de stagiaires de toutes formations se succèdent et font part au travail de cette équipe. Dès mon arrivée, j’ai tout de suite pu constater que j’étais entrée dans une équipe soudée dans laquelle les liens dépassent ceux qui peuvent unir de simples collègues. Au fil des jours, de mes observations et après en avoir discuté avec chaque professionnelle, cette impression se confirme. Sans pour autant mêler leur vie personnelle à leur vie professionnelle, il existe une forme d’affection visible entre chacune d’elles qui se traduit par des paroles, des actes mais aussi des signaux spontanés non-verbaux (intonation de voix, regards, gestes…).

Il existe, au sein de cette équipe, une dynamique en cohésion avec chacune des professionnelles qui semblent partager les mêmes valeurs et la même vision des pratiques adoptées dans le travail quotidien. Au sein de l’équipe de la « S V », l’Éducatrice de jeunes enfants veille au maintien de la cohésion et de la cohérence des pratiques. Pour cela des outils visant à favoriser la communication et le partage sont mis en place. Qu’ils soient impulsés par l’EJE ou par les autres professionnelles de l’équipe, chacune y trouve son compte et peut être à la base d’une idée nouvelle. C’est aussi en cela que l’intégration des nouvelles professionnelles s’effectuer. L’arrivée d’une nouvelle professionnelle peut être en faveur d’une dynamique neuve si la possibilité de s’exprimer lui est accordée. La dynamique d’une équipe n’est pas uniquement motorisée par la Directrice ou l’EJE. Chacune a la capacité d’apporter sa pierre à l’édifice.

Ma volonté d'intégrer l'école d'EJE se trouve dans une continuité logique de mon parcours professionnel. J'ai la chance de faire cette formation tout en étant salariée, j'ai cependant 16 semaines de stage à faire en dehors de chez mon employeur. Ce projet éducatif, sur le thème de la motricité libre, concerne donc mon stage externe au sein d'une structure multi-accueil, de mars à juillet 2016. Il est mis en place dans le cadre du DC2, action éducative en direction du jeune enfant.Comment laisser un enfant évoluer à son propre rythme et ainsi favoriser son développement global, tout en individualisant les méthodes au sein du collectif ? Je viendrais par cette question dans un premier temps vous présenter la structure où j'ai effectué mes observations, puis avec des appuis théoriques, démontrer que le "concept" de motricité libre est une approche plus respectueuse des rythmes de développement de l'enfant. S'en suivront mes objectifs et leurs moyens de mise en oeuvre, ayant permis un échange de qualité avec l'équipe concernée. Pour finir, je déroulerais l'action en elle même, en collaboration avec les professionnelles puis l'évaluation de cette même action. La motricité libre n'est pas qu'une question de motricité..

Tout d'abord, qu'entend t’on par motricité libre ? Cette approche du développement des bébés a été développée par la pédiatre hongroise Emmi Pickler. En 1947, alors qu’elle dirige la pouponnière de Loczy, créée pour les orphelins de guerre à Budapest, elle étudie le déroulement des étapes du développement moteur. De ces observations, elle fait ressortir que « le développement moteur de l’enfant s’acquiert naturellement, et que les différentes positions inhérentes à ce développement apparaissent dans un ordre chronologique précis, lorsqu’on le laisse se mouvoir librement. » PICKLER Emmi. Se mouvoir en liberté dès le premier âge. Presses Universitaires de France, Paris, 1979 Myriam David explique, dans une conférence en 2003, qu' : « Il importe de ne pas le contrarier en faisant intrusion, en exposant par exemple le bébé à des postures qu’il n’a pas encore découvertes et qu’il n’est pas encore prêt à adopter, lui enlevant la joie de découvrir par lui-même et la confiance en ses propres capacités »2…. La motricité libre consiste donc à laisser libre cours à tous les mouvements spontanés de l’enfant sans lui enseigner quelque mouvement que ce soit.

Les deux situations décrites ci-dessous se sont déroulées à l’Institut Médico Educatif (I.M.E.) X. Cet établissement est situé à X, ville moyenne de Mayenne. Il a un agrément pour accueillir 65 enfants et adolescents « déficients intellectuels présentant un retard mental léger, moyen, sévère, profond, avec ou sans troubles associés, âgés de 6 à 20 ans, mixte » . Tous les jeunes de l’I.M.E. ont été accueillis suite à une notification de la C.D.A.P.H. (Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées). Les professionnels de l’I.M.E. sont là pour assurer un suivi à travers un accompagnement thérapeutique, éducatif et scolaire adapté et personnalisé à chaque enfant et adolescent accompagné. J’effectuais mon stage dans le cycle turquoise. Celui-ci est composé de sept enfants : 4 filles et 3 garçons âgés de 11 à 14 ans. Ils sont accompagnés par une éducatrice spécialisée et une monitrice éducatrice.

Alors qu’il nous est souvent demandé de partir de concepts théoriques pour les illustrer avec des exemples pratiques, le dossier de pratique professionnelle nous impose de faire tout l’inverse. En rédigeant cet écrit, j’ai pu mettre du sens sur des actions, des attitudes qui me paraissaient instinctives, intuitives auparavant et qui se révélaient en fait réfléchies. Ainsi j’ai pu faire le lien entre ma pratique, la théorie et également avec le Domaine de Compétence 1 « l’Accompagnement social et éducatif spécialisé ».
Au cours d’une expérience professionnelle d’animatrice en colonie de vacances adaptées, j’ai pu découvrir le quotidien de personnes handicapées et l’organisation que génère une telle situation. À l’aide du personnel médical, j’ai pu aider au lever, aider à la toilette, à l’habillage, aux repas ainsi qu’aux activités proposées lors du séjour. Cette expérience a été très enrichissante sur le plan humain et j’ai vraiment pu appréhender les difficultés que rencontrent dans leur quotidien les personnes souffrant de handicap. J’ai organisé à la demande des responsables de la colonie, une activité d’initiation à l’équitation. Le retour que j’en ai eu a été très positif en particulier de la part des participants. Ils ont apprécié l’activité proposée malgré quelques réticences de certains d’entre eux. D’autres activités furent proposées lors du séjour, comme les activités manuelles ou activités physiques. Quelques personnes ressentaient un certain bien être en ayant participé au séjour. Durant cette expérience, j’ai pu échanger avec ces jeunes, notamment sur ce qu’ils aimaient faire lors des différentes activités sportives. Ce qui est ressorti de ces conversations est qu’ils voyaient cela comme un moment de liberté et d’amusement. Ainsi, ils ont exprimé que le fait de faire du sport était un privilège pour certains et que l’accès était difficile selon la maladie et le milieu où vit l’enfant. Lors de ma formation en DECESF, j’ai voulu approfondir la question de la relation entre les personnes en situation de handicap mental et le sport. Pour ce faire j’ai commencé à me documenter sur le sujet et je me suis rendu compte que la place des personnes en situation de handicap apparaît aujourd’hui complexe. Pour avoir interrogé différentes personnes sur ce qu’ils entendaient par personnes handicapés, les définitions étaient bien différentes d’une personne à une autre. Certes chaque réponse était synonyme de personne ayant une déficience. Néanmoins, des mots comme « handicapé », « mongol », « anormal », « invalide », ressortaient de ces échanges.

La plupart du temps vues avec des préjugés, les personnes en situation de handicap sont souvent stigmatisées voir discriminées par manque de connaissance. Selon l’INSEE, trois millions de personnes déclarent avoir fait l’objet de discriminations au cours de leur vie à cause d’un handicap. Il existe plusieurs types de handicap, il peut être mental (par exemple la trisomie 21) ou physique (par exemple la paralysie d’un membre). Il peut être aussi visible (paraplégique) ou invisible (une personne atteinte d’épilepsie). Un handicap peut être d’origine génétique, lié à une anomalie du développement du foetus, à un problème à la naissance ou survenir à la suite d’un accident de la vie. Certaines difficultés ou troubles peuvent générer des conséquences fortes sur de la vie quotidienne d’un individu : des troubles de l’apprentissage, ou trouble du comportement (hyperactivité). Ces troubles peuvent être considérés comme un handicap. Dans le cadre de ce mémoire, j’ai voulu cibler le type de handicap. De par ma formation de CESF, j’ai constaté que je pouvais être amenée à travailler avec un public de personnes atteintes de handicap mental. Celle-ci est à même de traiter la situation de la personne en répondant aux besoins d’alimentation, d’hébergement, de travail… En tant que futur travailleur social, il me semble essentiel et pertinent de me questionner sur les difficultés que peuvent rencontrer des personnes atteintes de trisomie 21, connaitre aux mieux cette maladie et mieux cerner les possibilités d’intervention tel que le sport par exemple. Une question qui peut se poser est de savoir comment intégrer une pratique sportive sans impacter, notamment, le programme de soins d’une personne atteinte de trisomie 21 ?
Le Centre Départemental de L’Enfance et de la Famille est un établissement public. Il est un service du Conseil Départemental et assure les missions d’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) délégués aux Département depuis les lois de décentralisation du 22 Juillet 1982 et 22 Juillet 1983. Il est financé par ce dernier au travers d’une dotation globale annuelle. Les Agents du CDEF relève du Titre IV de la Fonction Publique Hospitalière. Le CDEF a pour mission la protection de l’enfance et l’accompagnement des personnes vulnérables, pour réaliser ses missions il est ouvert 365 jours de l’année, 24h/24. Le CDEF comprend huit services au sein du Foyer de l’Enfance (FDE) , deux services d’accueil de familles et d’enfants, deux services mettant en œuvre l’accueil de moyen-long séjour de mineurs et de jeunes majeurs ainsi qu’un service d’accompagnement social vers l’accès au logement autonome des familles. Ces services sont regroupés au sein de deux pôles d’interventions constitués de manière à regrouper les services intervenants auprès de publics similaires.

Ce projet d’animation s’inscrit pleinement dans le Domaine de Compétences 2. En effet à l’écriture de ce projet, j’ai fais le lien avec plusieurs indicateurs de compétences : - J’ai su collecter mes observations et les retranscrire afin de d’écrire ce projet. - J’ai su évaluer mon action dans le cadre du projet éducatif - J’ai pu anticiper les difficultés, ajuster et réguler mon action pour pouvoir mener à bien mon projet J’ai proposé ce projet d’animation à partir de mes observations, d’un constat institutionnel concernant les fugues et le manque de réelle communication de ces jeunes si différents, tout en en respectant les envies et l’adhésion des adolescents. J’ai pu me mettre en lien avec les professionnels d’autres services pour porter ce projet. Le respect du budget est un point non négligeable à souligner. Ce type de projet d’animation est intéressant dans un foyer de l’enfance ou créer une cohésion de groupe est difficile aux vues des passages, des différences dans les problématiques et de l’âge des jeunes. De plus c’est un projet de groupe qui va servir l’individuel. Le travail d’observation que j’ai réalisé pendant ce projet est en lien direct avec une des missions du foyer de l’enfance. La conception et la réalisation de ce projet me permettra d’aborder plus sereinement l’écrit de nouveaux projets d’activités dans ma futur pratique professionnelle.
Lors d’un stage qui assure un service de maintien à domicile, j’ai eu l’occasion de rencontrer la famille S. Mme S et sa fille souffrent d’un handicap mental. Cette situation génère des difficultés à réaliser les gestes courants de la vie quotidienne et en particulier dans l’hygiène corporelle. Après avoir mesuré l’importance de ces actes notamment pour pouvoir s’intégrer dans la société, l’imminence du départ en internat de la jeune fille, j’ai désiré accompagner cette famille vers une meilleure autonomie. L’intérêt de cet accompagnement a été multiple et a suscité plusieurs questions : Quels outils cohérents utiliser afin de répondre aux besoins des membres de la famille, sans la mettre en difficulté ? Comment donner du sens aux actes de la toilette pour que les membres de la famille aient envie adhérer au projet ? L’étude ci-dessous propose d’exposer l’appréhension que j’ai eu de cet accompagnement en passant par trois phases : la présentation de la situation, l’accompagnement existant, et l’intervention que j’ai pu avoir en collaboration avec la TISF.

Au niveau de l’entretien du logement et du linge la TISF et moi avons poursuivi l’accompagnement déjà en place. La TISF s’occupait plutôt de ce domaine (afin que j’accompagne les enfants à travers le jeu). Elle prenait soin d’expliquer ce qu’elle faisait et de reprendre les gestes de Mme S. Nous l’avons sollicitée afin qu’elle rachète du produit contre les blattes et lui avons proposé de l’accompagner en acheter. Nous lui avons expliqué qu’il ne fallait pas oublier d’en remettre régulièrement. Nous la félicitions dès que nous en avions l‘occasion. L’objectif dans cet accompagnement a essentiellement été la remobilisation de Mme S et sa valorisation en insistant sur le fait qu’elle était capable d’entretenir seule son logement

Le recours à la médiation Après le lycée, j’ai poursuivi mes études dans le domaine de la psychologie en faculté, afin de m’enrichir personnellement avec comme but à long terme de suivre une formation d’éducatrice spécialisée. Parallèlement, chaque vacance je travaillais en tant qu’animatrice dans un centre de loisirs dans un quartier défavorisé, ce qui me confortait dans mon projet de métier. Cela m’a également permis d’apprendre à travailler en équipe et à construire des projets avec elle, même si les projets d’animation sont très différents des projets éducatifs. J’ai pu aussi développer des capacités à créer des liens avec les enfants. Lors de mes stages, j’ai alors développé mes positionnements suivant les situations. J’ai effectué deux stages auprès d’enfants en situation de handicap (Institut Médico-Educatif et Centre de Soins de Rééducation et d’Education), un auprès d’adultes en situation de handicap (Foyer d’Accueil Médicalisé) et mon stage d’un an que j’ai effectué auprès d’enfants et d’adolescents en situation de placement à domicile chez leurs parents ou responsable légal. J’entre facilement en relation avec les usagers et j’ai pu trouver la distance que je souhaitais instaurer avec eux. Mon positionnement est basé sur l’utilisation des médiations et j’utilise des outils de l’approche centrée sur la personne de Rogers afin de respecter au mieux les besoins et désirs des usagers.

Lors de mon stage long, j’ai pu accompagner des familles, en tant que co-référente de plusieurs situations. J’ai eu l’occasion d’échanger avec les parents et construire une posture professionnelle auprès d’eux. J’ai alors participé à des entretiens familiaux en compagnie d’autres éducateurs ou psychologues au service, ainsi qu’à des visites à domicile. J’ai découvert le milieu du social, dans ce nouvel environnement, j’ai développé de nouveaux outils pour accompagner les jeunes et leurs familles. J’ai suivi deux adolescents et une petite fille en coréférence, dont une adolescente que j’ai accompagnée dès le début de la mesure de placement au sein de notre service, j’ai effectué son admission avec la chef de service. J’ai réussi à entrer en contact avec eux, à créer un lien et à les accompagner de façon professionnelle, ils m’ont repérée comme adulte de référence. J’ai participé à des réunions avec les partenaires, j’ai moi-même accompagné des jeunes à des rendez-vous et fais le lien avec certains partenaires concernant leurs situations. J’ai pu communiquer et élaborer des projets avec l’équipe, participer activement aux réunions, donner des informations et des avis pertinents concernant les différentes situations. Le domaine de la protection de l’enfance auprès d’un public enfant et adolescent a suscité un réel intérêt en moi car si je souhaitais devenir éducatrice spécialisée, c’était pour pouvoir aider ces enfants avec des problèmes familiaux que je rencontrais dans l’animation et face auxquels je me retrouvais complètement démunie. J’ai particulièrement été intéressée par le travail avec les familles, le travail en équipe pluridisciplinaire, ainsi qu’avec les partenaires. J’ai rencontré les familles, appris à travailler avec elles, ma compréhension des missions du placement à domicile s’est affinée. Une chose à laquelle je ne m’attendais pas fut que beaucoup de familles monoparentales que nous accompagnions au service étaient des enfants vivant chez leur père (parents séparés avec la garde attribuée au père ou décès de la mère). En effet, durant l’année 2016, le service de placement à domicile accompagna 8 fratries vivant chez leur père, sur un total de 36 mesures. D’après l’INSEE En 2005, 1,76 million de familles sont composées d’un seul adulte qui vit sans conjoint avec un ou plusieurs enfants de moins de 25 ans dans un même logement, elles sont 2,5 fois plus nombreuses qu’en 1968 et ce nombre ne cesse de croître. Avec l’évolution des mentalités, les femmes qui travaillent et qui deviennent indépendantes, l’apparition d’un congé parental, les hommes sont de plus en plus nombreux à s’occuper de leurs enfants à domicile, il semble alors logique qu’ils soient plus nombreux qu’auparavant à demander la garde de leurs enfants lors de séparations.

Aide et accompagnement d’une personne dépendante dans les actes de la vie quotidienne. J’interviens au domicile de Mme A-M, elle est catholique et mère de trois enfants. Elle vie avec une de ses filles qui travaille à l’extérieur. Elle est hémiplégique, diabétique et a une insuffisance rénale (ablation d’un rein). Elle bénéficie de l’APA (aide personnalise a l’autonomie). Elle est GIR 1 (groupe iso ressource, degré de l’handicap). Deux auxiliaires de vie interviennent du lundi au vendredi. Les AS tous les jours ainsi que les IDE (contrôle de la glycémie, taux de sucre dans le sang). Le kinésithérapeute vient deux fois par semaine car elle a beaucoup de difficultés à se mouvoir. Pédicure. Il est 8 heures l’infirmière passe pour le contrôle de la glycémie et pour faire l’injection d’insuline. Je me lave les mains avant et après chaque activité. Mme A-M fait des fausses routes, je lui donne du café au lait avec de la poudre épaississante et de l’aspartam (diabète).

Le petit déjeuner, le déjeuner, le gouter et le diner comme tous les repas sont mixés sans sucre (yaourt, compote de pommes sans sucre ajouté et protéines). Je relève Mme A-M dans son lit médicalisé. L’infirmière broie les médicaments et lui donne avec l’eau gélifiée. Je place la table, je pose le plateau en mettant tout à portée de main. Je l’aide à la prise du petit déjeuner ce qui me prend 45 minutes, j’essaie de la faire participer, de la stimuler pour qu’elle garde un peu d’autonomie. Je la couche en attendant l’arrivée des AS. J’enlève la table et je la nettoie. De 9 heures à 10 heures arrivées des AS j’aide à la toilette. Je me lave les mains avant et après chaque activité (lavage simple 30 secondes). Je mets les gants jetables. J’aide à la préparation du matériel (bassine d’eau chaude pour le haut du corps et la changer pour le bas du corps). Gants en tissu pour le haut et jetable pour la toilette intime, savon, deux serviettes de toilettes (1 pour le haut et 1 pour le bas). Le soir je suis seule pour l’aide à la toilette (pas de passage de l’AS). Lever dans le fauteuil coquille avec le lève malade. Préparation du repas et aide à la prise de celui-ci. Je promène Mme A-M qui habite à la campagne, il y a un plan incliné pour sortir le fauteuil roulant dehors (sécurité). Pendant nos promenades nous rencontrons des personnes ce qui permet de préserver un lien social. Ensuite Mme A-M regarde la télévision. Vers 20 heures l’infirmière contrôle la glycémie, elle fait l’injection d’insuline. Je fais prendre le repas à Mme A-M et à 22 heures je la couche. Je l’aide à faire une toilette sommaire au bord du lit (sécurité) ou dans le lit et je la couche avec la participation de sa fille. Je me lave les mains et je m’en vais. Je réponds à ses besoins.
La halte-garderie a souhaité mettre en place un système de journée continue afin de préparer les enfants au passage à l’école maternelle en leur permettant de vivre une séparation avec les parents toute une journée, dans les meilleures conditions. Ces journées continues permettent aussi à ce que les parents puissent avoir du temps libre pour eux. Elles ne sont pas une obligation pour les parents, mais une proposition, et tous les parents qui y souhaitent inscrire leurs enfants ne seront pas forcément accepter, cela dépendra de l’enfant, si l’équipe éducative estime qu’il est prêt pour cette séparation toute une journée, ou non. En effet, pour que l’équipe éducative se prononce si oui ou non l’enfant est prêt pour participer à ces journées continues, une période d’adaptation est mise en place avant cela, c’est à dire que l’enfant doit avoir été peu à peu habitué au fait de venir régulièrement à la halte-garderie, durant une ou plusieurs demi-journées par semaines. De cette manière, si l’enfant est à l’aise au sein de la structure, et qu’il y a une demande de la part des parents afin de l’inscrire à une journée continue, l’équipe éducative acceptera d’inscrire l’enfant.

Voici un exemple d’une journée continue type à la halte-garderie : Cela commence par l’accueil des enfants le matin à 9h. Ensuite, durant la matinée, les enfants peuvent profiter des jeux libres ; l’équipe peut également proposer certaines activités aux enfants comme par exemple une activité peinture, collage, ou encore graphisme. Vers 10h30 l’équipe peut proposer aux enfants un moment de lecture. A 11h, les enfants ont accès la salle de motricité, où les enfants pourront jouer avec la piscine à balles, des vélos, voitures, où bien traverser des parcours de motricité faits de gros coussins rigides, et de ce fait exploreront leurs capacités corporelles. Ensuite vient l’heure du déjeuner à 11h30. A 12h45, c’est l’heure de la sieste. Le réveil des enfants est en moyenne vers 15h. Ils se rhabillent puis profitent des jeux libres ou d’instants lecture. Puis vient l’heure du goûter à 16h. Enfin jeux libres de nouveau en attendant l’arrivée des parents sur les coups de 16h30. Ces journées continues n’ont pas toujours existé au sein de la halte-garderie. En effet c’est l’équipe éducative qui a décidé de les mettre en place en 2012, il y a d’abord eu un essai d’un mois, puis sur une année, et enfin de manière permanente actuellement. En effet les familles ont répondu favorablement à cette démarche, ils ont respecté la période d’adaptation et ont compris son utilité. Ces journées sont bénéfiques pour les enfants, et leur permettent de faire face à leurs angoissent et interrogations dans une cadre rassurant et adapté, ce qui les a aidés à grandir.
Actuellement en formation d’éducateur spécialisé, j’ai pu repérer, lors de mes différentes expériences quelques bénéfices du travail en partenariat : L’ouverture des établissements permet d’abord de ne pas stigmatiser les personnes accueillies en institution. Ces dernières peuvent l’être sur un territoire, par le lien direct à la structure. Si l’on ne donne pas l’occasion à la population de rencontrer les personnes accueillies, cela n’impulsera pas leur inclusion dans la société. Or, c’est une des missions du travailleur social que de participer à cette inclusion. Ensuite, cela permet de compléter les compétences de l’équipe pluridisciplinaire de l’établissement. Un professionnel ou une équipe ne peut pas répondre à elle seule à l’ensemble des besoins et désirs des personnes accompagnées. Il est donc nécessaire de faire appel aux ressources du territoire pour garantir un accompagnement complet des personnes. Enfin, ce travail conjoint amène à prendre du recul par rapport aux situations ou populations accueillis pour mieux répondre à leurs besoins et donc, favoriser une possibilité d’accompagnement complète de la population. De plus aujourd’hui, s’unir avec les autres acteurs du territoire est devenu une obligation légale à travers différentes lois. Par exemple, celle du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale « marque la volonté explicite des pouvoirs publics de favoriser le développement des réseaux en leur accordant une légitimité accrue ». L’intérêt du réseau et des partenaires est donc à mon sens, facilement justifiable, néanmoins, il ne suffit pas de connaître ces potentiels bénéfices pour mettre en pratique ce travail ensemble. Il faut comprendre les dynamiques des relations entre les personnes ou les institutions afin d’être capable, par la suite, de s’adapter et d’être efficace avec les différents acteurs du territoire. En ce sens je débuterais mon travail en définissant ce qu'est un partenariat, ce qu'est un réseau, et mon lieu de stage de deuxième année. Ensuite, en m’appuyant sur des observations de cette expérience au Québec, j’analyserais un partenariat plus en détail afin d’étayer ma réflexion sur ce sujet. Enfin j'apporterais des propositions d'amélioration et d'évaluation liées à ce travail conjoint. L’accueil très hétérogène de l’organisme explique en grande partie la diversité du réseau et des partenaires. En effet, les partenaires seront différents entre un jeune qui rencontre des problèmes d’addictions et une mère de famille qui est suivie par la Direction de la Protection de la Jeunesse. De plus, cette diversité est induite par le fait que les acteurs du réseau peuvent devenir des partenaires et inversement selon les situations des jeunes accueillis. Par exemple, une crèche est dans le réseau car l'organisme a déjà travaillé avec elle et les deux institutions sont membres de la même table de concertation. Elle devient partenaire lorsqu'un des enfants du volet jeune parent y est inscrit et qu'il y a un besoin de suivi du développement de ce dernier ou de suivi de la relation mère-enfant. C'est d'ailleurs peut être cela qui peut expliquer la vision du réseau et du partenariat de mes collègues. En effet, ces notions ont engendré un échange intéressant entre les idées québécoises et françaises. Les membres de l'équipe que j'ai interrogé sur ce sujet m'ont renvoyé que la différenciation n'était pas présente au sein de l'organisme. Il est plutôt évoqué différents niveaux de réseau : l'un très large qui rassemble tous les organismes communautaires de l'île à qui on peut s'adresser en cas de besoin sans nécessairement les connaître. Le deuxième niveau de réseau selon eux, concerne les organismes avec lesquels les liens sont plus étroits, aussi les partenaires selon ma définition que les membres du réseau, sans différenciation. Ce travail ensemble est très présent dans le quotidien des professionnels de cet organisme, il est en effet rare qu’un jeune soit accompagné uniquement par nos services.

Au-delà de ce projet, ce stage m’a permis de me positionner davantage en tant que future professionnelle en participant activement à la vie quotidienne de l’établissement. J’ai particulièrement apprécié de pouvoir échanger régulièrement avec les différents professionnels présents au sein de l’IME. Cette complémentarité de points de vue, d’observations, d’approches différentes m’ont permis de mieux appréhender l’enfant dans sa globalité et de proposer un accompagnement adapté. La spécificité de l’EJE en IME est pour moi de voir l’enfant et de répondre à ses besoins avant de se focaliser sur son handicap. En effet, les enfants fréquentant cette structure spécialisée sont âgés de 6 à 12 ans ; ils ont un développement hétérogène et ont des besoins, en général, très primaires. De ce fait, il y a un retour à l’accompagnement de l’enfant de bas-âge que ce soit dans le quotidien (douche, acquisition de la propreté, temps de repas...) ou dans les apprentissages (communication, encastrements, travail sensoriel, motricité fine ...)

Je pense que l’EJE a totalement sa place dans ce genre d’établissements, car de par notre formation, nous avons des connaissances spécifiques sur le développement de l’enfant, ses besoins et ses capacités qui nous permettent d’adapter notre accompagnement. De plus, nous utilisons des outils différents des autres professionnelles, tels des médiations pour enfants de bas-âges adaptables et le passage par le jeu, essentiel pour créer la relation, mais aussi pour entrer dans les apprentissages. Ce stage m’a permis non seulement d’acquérir des connaissances, notamment sur les troubles envahissants du développement, mais aussi des savoir- faire professionnels qui me permettent de me forger peu à peu une identité professionnelle en tant qu’EJE.

Pour tout enfant, la question de la scolarité et des apprentissages est au centre des préoccupations des parents et des pouvoirs publics. Elle l’est d’autant plus concernant les élèves handicapés comme en témoignent les évolutions législatives qui traitent du sujet. En 40 ans, depuis la loi du 30 juin 1975, une multitude de textes est venue règlementer la question. Les lois 2002-02 et 2005-102 constituent les fondements de l’action des actuels Instituts Thérapeutiques Educatifs et Pédagogiques (ITEP) qui ont vu le jour suite au décret du 6 janvier 2005 et à la circulaire du 14 mai 2007. J'ai réalisé cette expertise technique à l'ITEP « Les Ormes » (ARSEAA) qui accueille des enfants présentant des troubles du comportement et de la personnalité les freinant dans l’acquisition des apprentissages et leur intégration sociale. Rapidement, j’ai constaté que la dimension Pédagogique était au cœur des enjeux dans le projet de soin. Le changement de sigle, passant d’Institut de Rééducation (IR) à ITEP, démontre une forte volonté que le « Pédagogique » prenne une place égale aux dimensions « Thérapeutique » et « Éducative ».

Conformément au décret de 2007, l’établissement montre une préoccupation sur la question de la scolarité mais des interrogations persistent quant à son articulation avec les deux autres dimensions. Je me suis questionné sur le sens de « l’inclusion » et sur les leviers à actionner pour accompagner des enfants vers les dispositifs scolaires de droit commun lorsque la réalité de leurs troubles les a conduits à en être exclus. L’ITEP, est une étape préalable incontournable dans l’apaisement et la résolution de leurs troubles. Amorcer la reconstruction du parcours scolaire va permettre à ces jeunes d’enclencher une démarche de soin favorisant leur réinscription dans le milieu ordinaire pour accéder à ce qu’ils estiment être la « normalité » et redevenir comme les copains ou les voisins. J’ai abordé cet écrit via le prisme de la scolarité des enfants accompagnés en ITEP, au sein de l’Unité d’Enseignement (UE) de l’établissement ou « hors les murs », et de comprendre comment elle est abordée et traitée 30/40 ans après la loi de 1975. Par l’analyse de l’évolution du cadre régissant la question scolaire, des enjeux émergent : les liens entre UE, école et ITEP. Les freins qui persistent malgré les textes législatifs qui cadrent l’action.

La place du Responsable d’Unité (RUIS), garant de l’équilibre dans la complémentarité entre les professionnels qui conditionnera la qualité de l’accompagnement proposé. La première partie présente l'évolution du cadre législatif qui a transformé les IR en ITEP. Dans un second temps, nous nous attacherons à étudier l’établissement « Les Ormes », ses missions, les caractéristiques du public et l’offre de service proposée. Enfin, nous traiterons de la place que peut occuper le « P » de Pédagogie au sein de l'établissement et qui va concourir à une inclusion des enfants dans la vie de la cité.

Pour ce premier stage, j’ai fait le choix de la MECS. Dans cette première partie, je vais vous présenter le cadre institutionnel d‘une MECS : son cadre juridique, ses missions, le public qu’elle accueille et enfin son projet (objectifs, moyens, outils, démarche) qui permet son action. Ensuite, dans la seconde partie,  je développerai l’implication du moniteur éducateur dans mon institution : sa fonction, l’importance du projet individuel et enfin l’analyse de mes actions au travers de situations de terrain.

Cet écrit doit me permettre de mieux situer mon travail dans le cadre des missions institutionnelles, faire évoluer mes pratiques, permettre de construire mon identité professionnelle en élaborant et en acquérant les compétences requises à l’exercice éducatif  de moniteur-éducateur.

Le C.O.S. est une association qui gère plusieurs établissements destinés à prendre en charge les personnes âgées, les personnes handicapées et les personnes en difficulté sociale.

Missions :  -L'accompagnement vers l'emploi (dans des structures de Réadaptation professionnelle) des personnes reconnues travailleurs handicapés et des personnes en situations d’exclusion professionnelle tels que les jeunes en situation d’échec scolaire, les chômeurs de longue durée ou encore des jeunes relevant de la protection judiciaire.

    -L'accueil dans les Centres  d'Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS) des personnes qui cumulent des "handicaps sociaux" du fait de ruptures dans leur parcours de vie et se retrouvent en situation d'exclusion.

    - L'accueil dans les Centres d'Accueil de Demandeurs d'Asile (CADA) des demandeurs d'asile souvent dans l'incapacité de subvenir à leurs besoins du fait d'une impossibilité de travailler, et dans l'incapacité de faire valoir leurs droits du fait de la méconnaissance des réglementations.

    -L'accompagnement individualisé dans un Centre Provisoire d'Hébergement (CPH) des réfugiés qui, après une procédure de demande d'asile, ont obtenu leur statut.

    -  L'accompagnement éducatif individualisé en Maison d'Enfants à Caractère Social (MECS) des mineurs étrangers isolés coupés de leur environnement affectif parce que seuls sur le territoire français.

Nous tirons de notre expérience que les actes de violence posés par les adolescents que nous accompagnons au quotidien, les amènent à être en rupture avec les autres mais aussi avec les institutions dont ils sont exclus.

Nous allons tout d’abord donner deux définitions concernant le mot « rupture », trouvées dans le dictionnaire « Le petit Robert » :

La rupture : Fait de casser, de rompre sous l’effet d’un choc, cessation brute, opposition entre des choses qui se suivent, fait d’interrompre des relations.

En rupture avec : en opposition affirmée, annulation d’un engagement, séparation plus ou moins brusque de personnes.

On peut donc dire que lorsque l’on évoque la rupture, cela fait écho à des liens qui sont rompus. Or, qu’est ce que le lien ?

Ce ciment, que l’on appelle souvent « lien social » et qui produit de la solidarité entre les membres d’une société, ne naît pas spontanément.

Il est le résultat de ce qu’on appelle l’intégration qui peut être définie comme le processus qui permet aux membres d’une société de se reconnaître comme équipiers d’un même bateau, si l’on peut faire cette comparaison, c'est-à-dire solidaires les uns des autres, ayant chacun vis-à-vis des autres des obligations mais aussi des droits.

L’IME a pour mission d’accompagner des jeunes, garçons et filles, ainsi que des jeunes adultes, afin de soutenir l’éducation, le développement psychologique et affectif, de promouvoir les capacités et favoriser l’épanouissement de chacun dans la vie scolaire, sociale et professionnelle. Il œuvre plus largement à soutenir chacun à être reconnu comme membre de la communauté humaine et sociale, et agit pour que soit combattue toute forme d’exclusion. La place de l’enfant ou de l’adolescent est au centre de l’action, c’est l’institution qui s’adapte aux jeunes et non l’inverse. Elle affirme également l’importance du lien social et de la relation de toute personne avec ses environnements familiaux et sociaux. C’est pourquoi l’éducation scolaire, le développement culturel et l’insertion professionnelle sont partis intégrante de la mission de l’IME (loi du 11 Février 2005).

L’Itep ou j’ai effectué mon stage fait partie d’un IMPP (institut médico- pédagogique et professionnel) dans une ville du sud-ouest de la France. L’accueil se fait en internat ou demi-pension. L’enseignement est dispensé soit dans l’établissement par des enseignants spécialisés, soit en intégration dans des classes, ordinaires ou spécialisées, d’établissements scolaires proches. L’itep dispose d’installations spécifiques différenciées du reste de l’établissement. Les activités éducatives pédagogiques et thérapeutiques de jour se déroulent dans un pavillon (villa) et à partir de 16h les internes sont accueillis dans un bâtiment nouvellement construits (2007) à côté de la villa. Les infrastructures sportives (piscine, terrain de foot et basket, gymnase, self  et infirmerie) sont communne au reste de l’établissement.

Ce livre écrit par différents auteurs, sous la direction de Philippe Jeammet, est un repère pour les parents et les professionnels. Chaque auteurs ont leur spécificités et travaillent sur des disciplines différentes mais qui se croisent. Philippe Jeammet est professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, psychanalyste à l’institut mutualiste Montsouris de Paris. De plus, il est spécialiste de la psychothérapie de l’adolescent. Président de l’école des parents d’Ile de France. Il est également l’auteur d’une vingtaine d’ouvrage sur l’adolescence, et il a écrit sur les troubles alimentaires tels que l’anorexie et la boulimie.

L’ouvrage est une réédition, c’est un thème important car la période de l’adolescence touche beaucoup de monde : professionnels, parents, etc... Le livre se compose d’une introduction générale, de dix chapitres (dont huit fondamentaux), d’une rubrique avec les adresses utiles et d’une bibliographie. Ce livre décrit la période de l’adolescence sous toutes ces formes, les différents auteurs tentent d’expliciter les difficultés que peut rencontrer un adolescent et les différentes étapes auquel il fait face. Ainsi, on peut se saisir des « outils » qui peuvent nous permettre d’accompagner cette période.

Effectuant mon premier stage cette année, j’ai été désigné avec deux autres stagiaires dans un IME.

Actuellement en reconversion professionnelle, mes connaissances sur le monde du handicap étaient, évidement, limités, ce qui m’a poussé à me poser énormément de questions sur le public accueilli.  Il m’a paru important de réfléchir sur l’Insertion sociale et professionnelle des jeunes en IMPRO : les outils de médiation notamment l’art thérapie, la pédagogie et l’accompagnement thérapeutique. Je parlerai aussi du parcours des jeunes en activités.

Dans un premier temps je vous présenterai la structure, l’équipe pédagogique, le projet de service et la communication au sein de l’institution. Nous verrons aussi ce qui m’a amené à choisir cette thématique.

Dans la seconde partie, je développerai ma thématique qui portera sur trois axes :

1 : qu’est-ce que la médiation et pourquoi l’utiliser ? 2 : les outils de médiation à vocation thérapeutique : le sociogénogramme et l’art-thérapie.

3 : les outils de médiation à vocation socio-culturelle.

Enfin, je conclurai.

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