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La mise en oeuvre des interventions SESSAD (Service d’Education Spéciale et de Soins A Domicile) pour le soutien à l’intégration scolaire d’un enfant requiert d’abord que soient traités et résolus un certain nombre de problèmes pratiques, concernant les lieux, les temps, la durée, la fréquence des interventions SESSSAD ainsi que les modalités des rencontres et de concertations entre l’ensemble des personnes impliqué dans l’action d’intégration (réunion de synthèse, Equipe de Suivi de la Scolarisation). Chaque prise en charge doit être modulée en fonction de l’enfant et en fonction de l’environnement. Il s’agit de soutenir l’enfant dans sa scolarité et dans ses apprentissages.

Dans les cours d’école, dans la rue, dans le tram, dans les bus, sur les grands et petits écrans, la violence sévit partout. Il est vrai que la violence et l'agressivité ont toujours existé, mais ce qui semble nouveau et qui inquiète aujourd’hui, c’est que ceux qui agressent sont des individus de plus en plus jeunes, des adolescents voire des enfants. Je vais commencer par définir ce concept de violence à travers plusieurs auteurs, et exprimer ma définition de la violence. Il faudra ensuite évoquer la famille de mots qui précise et qui se rapproche de cette notion de violence.
De par sa formation spécifique, et ses connaissances sur le jeune enfant, l’éducatrice de jeunes enfants peut proposer des jeux, des activités adaptées aux enfants afin de favoriser leur épanouissement, leur éveil et leur bien être. Il est important de souligner que l’outil principal de l’éducatrice de jeunes enfants est l’observation. C’est à partir de ses observations qu’elle va repérer des besoins, les analyser et mettre en place des actions, des activités adaptées. J’ai pu voir l’éducatrice de jeunes enfants réajuster, changer d’activité après avoir observer leur comportement, leur degré d’attention, leur besoin de bouger.
Les semaines ont passé et poursuivant ma formation pour l’obtention du Diplôme d’Etat d’Educateur de Jeunes Enfants, j’ai recherché mon 2ème lieu de stage dans le cadre du Domaine de Formation DF2 Actions éducatives en direction du jeune enfant, en milieu scolaire. Initialement, mon souhait s’était porté en classe passerelle* mais j’ai dû improviser une autre issue car celles-ci (2 classes passerelles en Martinique sur Fort-de-France) ne recevaient pas de stagiaire éducatrice de jeunes enfants cette année. J’ai alors opté pour un stage en classe maternelle (proche de mon souhait initial) et la directrice de l’école maternelle A « les lucioles » située à D, Mme L F, et son équipe ont accepté de me recevoir dans leur établissement.

Mon stage de 2ème année s’est déroulé au sein d’une Maison de la Solidarité Départementale. La population du territoire est composée de gens du voyage. Ces personnes sont en contact avec l’assistant de service social spécialisé gens du voyage de la MSD. Ses missions auprès de ce public sont semblables à celle de l’assistant social polyvalent de secteur. Ainsi elle recoupe, notamment, des missions de soutien à la parentalité, d’accompagnement auprès des usagers et des familles, d’insertion sociale, de protection, de médiation entre les différentes institutions et les gens du voyage… Elle participe également à la généralisation de l’accès de tous les enfants du voyage à la scolarisation, ceci afin de rendre possible les apprentissages pour ces enfants éloignés de nos références culturelles.

Dans le cadre d’un placement, certains services ayant la charge d’accueillir l’enfant, choisissent, dans leur fonctionnement, de se rapprocher au plus près d’une « vie familiale ordinaire». Ainsi, il s’agit par exemple de prendre en charge les enfants au sein d’une maison individuelle, de leur permettre de disposer de leur propre chambre, de réaliser des sorties le week-end… Les éducateurs, eux aussi, participent à cette grande « mise en scène » en ce sens qu’ils sont amenés à occuper des fonctions parentales, tel les actes de soins, de santé ou encore d’alimentation. Bien que tout cela ait pour but d’assurer le bien être de l’enfant et de lui apporter la sécurité dont il a besoin, la famille, elle, ne l’entend pas forcement de la même manière.
Chaque année, les accidents domestiques constituent une des premières causes de décès des jeunes enfants. Les accidents représentent aujourd’hui, un problème majeur de santé publique. Par ailleurs, selon le baromètre santé 2000 de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES) « perception du risque d’accidents » ce sont les accidents de la circulation que continuent à craindre en tout premier les Français pourtant 3 fois moins meurtriers que les accidents domestiques. Les autres accidents, travail, vie domestique, de sport et de loisirs, à l’école arrivent respectivement aux 7ème, 9ème,10ème et 12ème places des risques. L’enquête relève alors que la réalité des accidents domestiques est très sous-estimée par les Français. Effectivement en 2004, les accidents de la vie courante ont entraîné en France 18 548 décès1 tandis que dans la même année le bilan fait état de 5232 morts2 sur les routes françaises.
Les missions principales de l’établissement sont l’accueil, la protection et les soins d’enfants présentant des états de souffrance psychique. Les différents troubles rencontrés ont tous comme point commun le fait d’avoir entraver le processus d’individuation psychique. La démarche thérapeutique repose, alors, sur l’émergence de la vie psychique du sujet et le dépassement des conflits intériorisés. A partir de l’histoire d’une jeune de 11 ans, accueillie à l’Hôpital de Jour « Le Chêne », présentant des difficultés de « séparation-individuation », je vais aborder une situation qui m’a interpellée lors d’une sortie extérieure.
Lors de ce premier stage de huit semaines, j'ai choisi de m'impliquer assez rapidement dans le fonctionnement de la structure avec le soutien et l'accord de ma référente (éducatrice de jeunes enfants). Pendant la première semaine, j'ai effectué un regard d'ensemble, pour me familiariser avec l'équipe, les enfants et les parents. Il m'a semblé important d'observer la globalité pour mieux appréhender l'organisation de la structure et le travail des professionnelles. Ainsi, mon implication dans le quotidien s'est effectuée assez rapidement et mon intégration au sein de l'équipe m'a permis de me questionner sur le fonctionnement du service, les différentes fonctions de l'éducatrice et les propositions faites aux enfants et aux familles.
J’ai eu l’occasion d’effectuer mon stage auprès d’un travailleur social diplômé, dans le service Multi-Accueil de la maison de quartier Trois Fontaines à Reims. Ce stage d’une durée de trois semaines, débutant le vingt-huit janvier et prenant fin le dix-huit février, m’a beaucoup enrichit. En effet, j’ai pu voir ce qu’était réellement le métier de travailleur social, et plus particulièrement, d’Educateur Spécialisé pour les Jeunes Enfants. Ma tutrice de stage était en effet une Educatrice Spécialisée pour jeunes enfants, mais elle avait aussi, au sein de cette structure, le statut de responsable. Durant ce stage j’ai eu l’occasion de connaître la structure, voir et comprendre comment celleci fonctionnait, quels étaient les partenaires qui permettent à cette institution d’exister.
Il me semble aussi essentiel dans un second temps de participer à chacune des réunions organisés dans l’institution: -réunion hebdomadaire -réunion d’unité -réunion des éducateurs Ces réunions étant aussi des moyens de transmission dans l’équipe, qui aborde différents sujets comme la mise en place de nouvelles activités, les problèmes rencontrés par rapport à un jeune etc. Ceci en vu de m’inscrire et de participer au travail d’équipe en faisant part de mes impressions, idées , projets.
L’ouverture du Foyer Départemental se fit en janvier 1973. Cette structure relève du dispositif de la Protection de l’Enfance du Département. C’est un établissement public départemental autonome : il dispose de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. Le Foyer départemental est financé par le Conseil Général de l’Isère sous forme d’enveloppe globale. Le statut des personnels relève de la Convention Collective de la Fonction Publique Hospitalière. Aujourd’hui, l’établissement emploi plus de 50 agents. Sa capacité d’accueil est de 54 places réparties sur 5 pavillons dont 4 dits « traditionnels » et un Pavillon d’Accueil et d’Orientation. Son agrément est décerné au titre de la loi du 4 juin 1970, c’est-à-dire que l’établissement est agrée pour accueillir en hébergement des jeunes de 11 à 18 ans confiés au service de l’Aide Sociale à l’Enfance ( statut de « garde », « d’Accueil Provisoire » ou de « Placement Direct ») ou placés directement par le juge des enfants (Ordonnance de Placement Provisoire…).
Je me suis questionnée sur le jeu car il prend une place importante dans la journée des enfants, et plus particulièrement sur ce qu’il pouvait apporter dans leur développement. Ivonny Lindquist disait que « le jeu est à l’enfant ce que le travail est à l’adulte » ce qui témoigne de sa nécessité, du temps et de l’intensité qu’ils peuvent y consacrer. Je m’appuierais donc sur la problématique suivante : De quelles manières un jeu pédagogique contribue t-il au développement de l’enfant ? Une journée à l’ITEP est divisée en plusieurs temps distincts (le réveil, la toilette, le petit déjeuner, l’école, le repas du midi, l’école, le goûter, les devoirs, les douches, le temps libre, le repas du soir, quelquefois la veillée et le coucher). Cette division permet aux enfants de se repérer dans la journée.
Fort de ces constats issus d’un regard extérieur, je me questionnais déjà avant mon stage de troisième année, quant à la place occupée par l’éducation spéciale dans un tel contexte, pour aujourd’hui et pour demain. Pour mon stage à responsabilité concluant ma formation, j’ai souhaité entreprendre une expérience me permettant d’observer et de comprendre les tenants et les aboutissants du maintien en milieu ordinaire de jeunes déficients intellectuels. Je me suis donc orienté vers un Service d’Education Spéciale et de Soins à Domicile (SESSAD). J’y ai entrepris des accompagnements éducatifs auprès d’enfants et d’adolescents qui, de par leur retard dans leur développement psychologique et cognitif, rencontraient des difficultés pour s’inscrire comme acteurs dans leur environnement.
J'ai choisi de traiter ce dossier au travers d'observations faites lors de mon stage dans un Multi- Accueil municipal. Il s'agit d'une structure accueillant des enfants de 10 semaines à 3 ans, en occasionnel ou régulier. La capacité d'accueil est de 25 enfants. Ce Multi-Accueil appartient à un Domaine de la Petite Enfance regroupant plusieurs modes d'accueil collectifs, individuels, réguliers, occasionnels (Multi-Accueil, Crèches collectives, Crèche familiale). La directrice du Multi-Accueil est Éducatrice de Jeunes Enfants (EJE). L'équipe est également composée de 3 Auxiliaires Puéricultrices (AP) et 3 Agents Polyvalents. Comme nous le verrons au cours de mes observations, l'EJE est amenée à travailler en lien avec la Puéricultrice, directrice de la crèche collective se situant au sein du même établissement
Chaque éducateur a en référence environ deux adolescents et deux autres adolescents en co‐référence. Le référent s’attache au suivi individuel des adolescents. Ce suivi passe par la recherche, la collecte et la synthèse d’informations concernant le jeune et son parcours, sa famille et son histoire familiale. Il prend également en compte les demandes et les besoins de l’adolescent, l’observation personnelle du référent et celle de l’équipe pluridisciplinaire, et ce, pour fixer des objectifs de travail et de construction d’un projet individualisé. C’est le rôle du référent de coordonner (et non d’être seul) les différents interlocuteurs amenés à intervenir dans la situation de l’adolescent (parents, famille, référent ASE, médecins, psychologues, professeurs…). Le référent s’informe et informe, se saisit d’espaces de réflexions pour accompagner au mieux l’usager, et prend des décisions en adéquation avec le projet individuel de celui‐ci.

Dans leur ouvrage, Philippe JEAMMET et Denis BOCHEREAU balayent les caractéristiques de l’adolescence, qui reposent sur des « bases immuables » (P 27), avec tous les bouleversements que cela comporte. En effet, l’adolescence rime avec première fois (1ères responsabilités, 1èrs moments d’indépendance, 1er rapports sexuels, permis de conduire…), rêves mais aussi désillusions, motivation mais aussi découragement, envies mais aussi doute. Cet adolescent en quête d’identité est submergé d’épreuves, qui peuvent lui être favorables, se révélant être des expériences fortes; mais qui peuvent aussi être source d’un mal-être et d’une souffrance profonde voire pathologique. Aussi, ils décrivent les comportements qui inquiètent et qui émergent à un moment où l’adolescent est vulnérable.

Le jeune atteint de trisomie 21 comme tout autre enfant, a besoin d’affection, de joies, de confiance en soi en liaison avec les stimulations et les exigences qui caractérisent toutes éducations. La personne atteinte de Trisomie 21 a droit comme toute autre personne, handicapée ou non, à une vie épanouissante, tant personnelle que familiale et sociale. Elle n'a pas à vivre à moitié, ni à l'abri, ni à l'écart. Pour progresser, l'enfant trisomique a aussi besoin de soins et du soutien de professionnels spécialement formés, tant au plan thérapeutique qu'au plan pédagogique et éducatif.
J'ai choisi d'effectuer mon stage long de seconde année de formation d'éducateur de jeunes enfants, dans un Centre d'Accueil de Demandeurs d'Asile (CADA) et de réfugiés. Ma curiosité vis à vis du public de familles exilées, est venue lors de mon second stage en centre social où j'ai été confrontée à un public ayant des problématiques dû à l'intégration en France et à la condition de « sans-papier ». Aussi j'ai été conviée à une formation sur l'enfant entre deux cultures animée par une ethno-pédopsychiatre. Réfléchir et avoir des connaissances sur les problématiques que rencontrent les familles exilées m'a donné l'envie de continuer ma formation sur ce chemin. Alors j'ai choisi ce lieu, seul CADA de France où il y a un espace d'accueil pour les bébés, les enfants et les adolescents, encadré par une éducatrices de jeunes enfants.
Lors de séances de soutien et d’accompagnement familial, éducatif et scolaire, j’ai observé que les jeunes ont beaucoup de difficultés avec l’écrit. Ils disent « ne pas aimer », « ne pas savoir ». Je me suis donc interrogée sur leur rapport à l’écriture. En sciences humaines, l’écriture est la représentation de la langue parlée sous forme de codes. Elle permet également les échanges en les officialisant. Pour que les enfants accèdent à l’écriture comme moyen d’expression et de création, ils doivent d’une part intégrer des normes, celles du code de communication que représente l’écrit et d’autre part s’ouvrir à une parole personnelle, celle qui permet l’expression du sujet dans sa singularité.

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