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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

DC1 - Atelier esthétique et bien-être

DC1 - Atelier esthétique et bien-être

Un peu plus d’un an après mon arrivée dans l’institution, mon chef de service me demande si je souhaite participer à   un atelier.

L’idée me séduit car cela m’offre à ce moment-là une possibilité de découvrir les personnes accueillies sous un autre aspect. En effet, jusque là je m’occupe essentiellement des résidents lors des toilettes, des repas et des changes. Les côtoyer dans un autre cadre, en dehors du groupe et du quotidien reste pour moi l’occasion de les percevoir différemment et de rentrer en relation plus individuelle avec eux.

Me reste ensuite à faire le choix de l’atelier. Ayant acquis au cours de ma formation d’infirmière quelques notions de base concernant le maquillage et les massages, à travers des cours pratiques et théoriques, je décide d’opter pour l’atelier esthétique.

...

   Mon chef de service me transmet alors le projet d’atelier. Il a été élaboré par la responsable d’atelier et les trois collègues participants, à partir de l’analyse des besoins des personnes lors des réunions de synthèse. Il s’agit de valoriser la personne, essentiellement à travers le maquillage, de lui permettre de ressentir son corps de façon différente et plus agréable,  notamment à travers le massage et le toucher, et enfin pour certains de travailler le schéma corporel. A travers le regard notamment dans un grand miroir qui leur permet de se voir en entier. Une réponse est ainsi apportée aux attentes des participants, qui bénéficient d’une séance une fois par semaine. Cette périodicité permet de n’avoir qu’un groupe de six personnes plus deux encadrants par séance au maximum. Ce choix permet de favoriser une ambiance plus détendue en préservant un espace suffisant à chacun, et en évitant aux participants une trop longue attente avant d’être pris en charge.

Catégorie: Travaux U.F. Moniteur-éducateur
Type de fichier: application/pdf
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Documents associés

Analyse d’une situation socio-éducative
L’usager avec laquelle j’ai effectué l’accompagnement, est une femme s’appelant Sabrina. Elle est âgée de 34 ans, et a intégré la Section Accueil de Jour le 6 juin 2005. Elle vie avec sa mère, qui est également sa tutrice. Elle présente une déficience intellectuelle, un retard psychomoteur, et des troubles importants du langage (elle dispose d’un classeur avec des images et pictogrammes pour qu’elle puisse s’exprimer). Elle a aussi des difficultés de repères dans l’espace, le temps, et des traits obsessionnels qui varient en fonction des événements ou situations qui l’insécurisent. Sabrina sollicite constamment les professionnels pour l’aider au quotidien. La proximité éducative lui est indispensable.
DC 1 : A la rencontre de l'ennui
Au long de mes deux stages, j’ai pu constater que la vie en institution pouvait être aliénante. Le rythme de vie est institutionnalisé, soit en lien avec l’emploi du temps des professionnels, soit en lien avec les attentes qu’ont les familles ainsi qu’avec le projet individualisé des usagers. Celui de chaque résident est organisé par des prises en charge de soins physique et/ou psychique, d’ateliers, de sorties, de loisirs, de sports... Cet accompagnement me semble nécessaire, afin de permettre à la personne d’avancer dans ses démarches de soins, de socialisation, de projet professionnel. Cependant, des instants qui pourraient permettre aux usagers de se retrouver seuls, me semblent importants. Serait-il nécessaire de dégager des temps libres, de façon institutionnelle, afin que les personnes puissent prendre des moments pour eux ? Je me suis beaucoup interrogée sur les temps libres dont disposent les personnes accueillies. Ils ne sont pas réfléchis de la même manière, selon ce qui a amené à cet accueil, l’institution, le public et l’âge. Comment peut-on préserver leur intimité lorsque l’institution ne laisse que peu de place à ces moments ? Mais alors, que se passe-t-il durant ces moments ? Comment dans une institution, où chaque minute est organisée, ces personnes peuvent-elles faire face à elles-mêmes ? D'après mes observations, ces personnes étaient rapidement envahies par l’ennui. Celui-ci, souvent perçu comme négatif « est synonyme de désoeuvrement, pouvant parfois être mortifère, sur son versant « positif », l’ennui permet à l’enfant de développer son imaginaire, sa créativité et de penser. Mais pour que celui-ci soit constructif, il s’avère nécessaire que l’enfant ait « appris » à s’ennuyer très tôt et qu’il puisse trouver dans son environnement de quoi y pallier par lui-même2 ». Dès lors, comment l’équipe et moi-même pouvons nous le travailler avec les personnes accueillies, et lui laisser la place dans la construction de l’être ?
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La sexualité chez les personnes handicapées : Cadre juridique
Peut-on imaginer aujourd’hui en France un accompagnement sexuel et érotique juridiquement encadré, balisé en amont par une formation, facilitant la vie des personnes très dépendantes… et des équipes qui les accompagnent ? Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), toute personne a droit à une sexualité libre et respectée. Parmi la centaine d’articles de la loi française du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, certains sont consacrés à l’intimité des personnes.

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