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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

document technique et pédagogique/technique de médiation

document technique et pédagogique/technique de médiation Produit d’un lien tissé entre l’éducateur et l’individu, la relation éducative n’est pas un processus de normalisation ou une thérapie, elle constitue un temps et un espace d’accompagnement du vivre à l’exister, du paraître à l’être. En effet, il s’agit d’aider, d’accompagner une personne vers l’acceptation d’elle même afin qu’elle advienne à ce qu’elle veut et peut devenir, qu’elle devienne actrice de sa vie. La relation éducative, outil relationnel, constitue l’essentiel de l’accompagnement, qui renvoie d’ailleurs à la notion de partage. En effet, au sens étymologique du terme, le compagnon est celui avec lequel on partage le pain.

Ces techniques de médiation, réalisées en groupe, permettent la socialisation et l’attitude au sein de ce groupe est l’élément essentiel d’observation. Elles sont un outil de communication, de relation essentiel à la découverte de soi, la connaissance de l’autre et ainsi l’affirmation de soi. Les techniques de médiation permettent l’appropriation par la personne de son espace corporel, psychique, social et relationnel.
Catégorie: Travaux U.F. Moniteur-éducateur
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Documents associés

« L'inemployable » et le lien avec le handicap

Confronté au quotidien à des adolescents déficients intellectuels puisque admis en institut médicoprofessionnel (IMPro), j'ai observé que certains présentaient davantage de troubles de comportement, tels que l'agressivité, la violence, le non respect des biens et des personnes, la non reconnaissance de l'autorité, il me semblait que ces troubles ne se rapportaient pas au handicap.

Je me suis interrogé sur le passé et le devenir de ces jeunes. Ces jeunes, au parcours chaotique, cumulant les échecs, se retrouvent rejetés du système scolaire, et par conséquent, avec beaucoup plus de difficultés pour s'insérer dans la vie professionnelle.

Partant du fait de l'évolution du monde du travail,et en m'appuyant sur le livre de Serge EBERSOLD « La naissance de l'inemployable », la société n'offre plus de place à ces personnes cumulant les difficultés (les « inemployables »), j'ai essayé de voir comment ils dérivent vers le statut de personne handicapée.

Note de réflexion dans un lieu de vie
Lors de mon arrivée en stage au lieu de vie, la question de l'entrée en relation m'a poussée dans une démarche de réflexion et de remise en question professionnelle et personnelle sur ma capacité à créer du lien de façon juste et non intrusive. Les enfants accueillis sont en demande d'un cadre stable et protecteur et j'étais soucieuse de ne pas perturber leurs repères car finalement, en entrant dans ce lieu de vie, j'entrais chez eux, dans leur maison.
Repérage institutionnel
La Maison d’Enfants la Ste F. s’inscrit dans le champ de l’action sociale au travers du schéma départemental. Elle constitue un élément de réponse au besoin de solidarité sociale. Elle a une mission d’aide, d’éducation, de protection en direction des mineurs et leur famille. Elle tend à garantir une prise en charge respectueuse de l’enfant dans ses droits en application de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant et des parents, en date du 20 novembre 1989, dans leurs prérogatives liées à l’Autorité parentale.
DC 1 : A la rencontre de l'ennui
Au long de mes deux stages, j’ai pu constater que la vie en institution pouvait être aliénante. Le rythme de vie est institutionnalisé, soit en lien avec l’emploi du temps des professionnels, soit en lien avec les attentes qu’ont les familles ainsi qu’avec le projet individualisé des usagers. Celui de chaque résident est organisé par des prises en charge de soins physique et/ou psychique, d’ateliers, de sorties, de loisirs, de sports... Cet accompagnement me semble nécessaire, afin de permettre à la personne d’avancer dans ses démarches de soins, de socialisation, de projet professionnel. Cependant, des instants qui pourraient permettre aux usagers de se retrouver seuls, me semblent importants. Serait-il nécessaire de dégager des temps libres, de façon institutionnelle, afin que les personnes puissent prendre des moments pour eux ? Je me suis beaucoup interrogée sur les temps libres dont disposent les personnes accueillies. Ils ne sont pas réfléchis de la même manière, selon ce qui a amené à cet accueil, l’institution, le public et l’âge. Comment peut-on préserver leur intimité lorsque l’institution ne laisse que peu de place à ces moments ? Mais alors, que se passe-t-il durant ces moments ? Comment dans une institution, où chaque minute est organisée, ces personnes peuvent-elles faire face à elles-mêmes ? D'après mes observations, ces personnes étaient rapidement envahies par l’ennui. Celui-ci, souvent perçu comme négatif « est synonyme de désoeuvrement, pouvant parfois être mortifère, sur son versant « positif », l’ennui permet à l’enfant de développer son imaginaire, sa créativité et de penser. Mais pour que celui-ci soit constructif, il s’avère nécessaire que l’enfant ait « appris » à s’ennuyer très tôt et qu’il puisse trouver dans son environnement de quoi y pallier par lui-même2 ». Dès lors, comment l’équipe et moi-même pouvons nous le travailler avec les personnes accueillies, et lui laisser la place dans la construction de l’être ?

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