LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Les enjeux de la vie en communauté de la relation entre individue aux régles de vies du quotidien

Les enjeux de la vie en communauté de la relation entre individue aux régles de vies du quotidien

Les situations évoquées ici sont issues de mon stage long en IEM (Institution d’Éducation Motrice), établissement géré par l'APF (Association des Paralysés de France). L'IEM se donne pour mission d'accueillir et d'accompagner des enfants et adolescents âgés de 4 à 18 ans présentant une déficience motrice avec ou sans troubles associés. Il propose trois formes d'accueil : internat, semi-internat et accueil temporaire. Les accompagnements regroupent  les soins et les rééducations, l'éducation spécialisée, la scolarité et l'inclusion scolaire, l'accompagnement de la famille et la préparation des orientations successives. Au cours de ce stage, j’ai pu m'inscrire dans l'équipe éducative reliée à la SEHA (Section d’Éducation avec Handicap Associés) des « moyens » (jeunes de 10 à 16ans), composée d'une coordinatrice, d'éducateurs spécialisées, de moniteurs éducateurs, d'aides médico-psychologiques,  d'aides soignants et de veilleurs de nuit. (Précision nombre à venir). Ce SEHA à pour objectifs : le développement de l'autonomie, la poursuite de la structuration de la personnalité et les apprentissages. Je me suis intéressé particulièrement à la vie en communauté de ces enfants  dans le sens où  leurs actes et leur comportement m’ont semblé en être parfois étroitement dépendants. De l'assimilation des règles de vie à  la gestion de conflits au quotidien, je vais tenter de développer mon implication dans ce projet éducatif,  d’abord de par les postures que j'ai adoptées selon les situations, ensuite par le biais d'une activité que j'ai mises en place avec deux jeunes ,sur le thème des règles de vies.

Ma présence sur la SEHA des moyens m'a permis de me questionner sur les relations entre les enfants ainsi que de m'impliquer dans l'assimilation des règles de vie. Cette participation m'a apprit tout d'abord de voir les limites lorsque l'on n'use peut de fermeté et de comprendre la nécessité dans certaines situations. J'ai tout de même put en échangeant avec les différentes équipes -dont celle où j'étais relié-, et connaître d'avantage les jeunes que l'on accompagne. Grâce à cela, des situations de conflits ou de non respect des règles sont plus abordable sans l'utilisation directe de l'autorité. Le fait de mieux connaître le comportement d'un individu, amène à la possibilité d'une approche plus souple mais réfléchis. Jusqu'ici je voyais la fermeté comme un mur face à l'écoute et que l'on ne prenait donc peu en considération ce qui poussait l'enfant à agir d'une manière ou d'une autre. Il n'en est en réalité pas le cas, la fermeté permet de poser un cadre, sans cela tout les enfants ne pourrait assimiler les règles de groupe. De plus, j'ai remarqué que dans certaines situations, se faire respecter en tant qu'éducateur amène ensuite à  une écoute plus efficace, autant chez l'adulte que chez l'enfant. J'en conclus que la posture éducative n'est pas quelque chose de fixe. Par exemple l'atelier de montage vidéo que j'ai élaboré, je me demande ce qu'il en aurait été si j'avais insisté d'avantage sur le cadre de ce dernier dés le début ? Le premier débordement aurait put être plus marqué, mais je me fixais alors plus sur le confort et le ludisme de l'atelier. Avec le temps j'ai observé que certains jeunes sont plus réceptifs quand ils connaissent la limite à ne pas dépasser, seulement cette limite n'est pas lié uniquement à l'ensemble de l'équipe éducative, elle sera testé avec chaque éducateurs. Là est l'importance de s'informer au sein de l'équipe afin d'avoir les éléments de chacun et de transmettre les siens. En effet, c'est en échangeant avec des éducateurs n'utilisant pas mes techniques habituelles que j'ai put adapter ou renforcer mes postures envers chaque enfants.

Catégorie: Mémoire Moniteur-éducateur
Type de fichier: application/pdf
Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

Le quotidien comme support éducatif
Dans ce foyer, j'ai pu découvrir une nouvelle population, à savoir des personnes déficientes légères et moyennes, et travaillant en CAT. Là aussi, j'ai pu rapidement remarquer la place importance qu'occupait ce quotidien dans la prise en charge de ces personnes. L'équipe éducative utilisait ce quotidien comme support éducatif; les résidants s'en servaient comme un repère temporel. Dans une première partie, je définirai ce qu'est le quotidien, en général dans un premier temps, puis pour cette population particulière dans un second temps. Nous verrons en quoi il est un support éducatif, au niveau individuel, puis au niveau collectif. Enfin, dans une troisième partie, nous constaterons qu'il n'existe pas un quotidien, mais des quotidiens, puis nous verrons quelles en sont les limites. Concernant cette réflexion, je m'appuierai sur la théorie vue en cours, sur mon expérience professionnelle et mes échanges avec les professionnels au travers de ce stage, ainsi que sur certains ouvrages traitant de ce sujet.
Quelles solutions pour les incasables ?

Problématique : Les institutions “ agrées”, officielles (ou reconnues comme telles), s’adressent à des jeunes aux problématiques bien définies. Lorsque les problèmes posés par le jeune accueilli dépassent un certain S, ces structures, se trouvent dans l'incapacité de satisfaire aux besoins qu’exige une prise en charge souvent lourde et pouvant mettre en danger la stabilité du groupe d’accueil. Pour ces jeunes, les solutions sont ailleurs ! Peut-être hors des sentiers battus. La tentation serait alors de chercher “ LA SOLUTION”, celle qui répondrait de façon universelle aux problèmes posés par ces jeunes «incasables». Pour un certain nombre de jeunes, les prises en charges proposées se révèlent inopérantes à long terme. Souvent le jeune a été placé très tôt. Devenu adolescent, il se révolte contre les systèmes de prise en charge. C’est à cette époque que se réactivent des processus jusqu’ici en latence (l’Œdipe par exemple). Déstabilisé, le fragile équilibre est rompu, la violence devient insupportable. Ce sera alors l’errance de foyer en famille d’accueil et de famille d’accueil en lieu de vie, jusqu’à l’exclusion complète.

Confiance en soi, solitude, isolement, Quel accompagnement

Depuis 1991, je travaille dans un Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale (C.H.R.S). Cet établissement a pour mission d’accueillir, d’aider et d’accompagner des hommes de 18 à 60 ans, rencontrant des difficultés sociales diverses (cf.p4). Durant 6 années, j’ai occupé le poste de candidate élève éducatrice au service médico-social, puis au service de l’accueil d’urgence, en étant également référente d’un étage locatif de 10 à 15 personnes (cf.p3). En 1997, j’ai pu entamer la formation de Monitrice Educatrice en cours d’emploi. Par ces études, j’ai pris connaissance des apports théoriques et pratiques, qui m’ont permis d’apporter des réflexions et des analyses professionnelles sur mes accompagnements au quotidien. Ce travail en alternance à la fois, professionnel et personnel, m’a donné la possibilité d’apporter des observations plus approfondies sur la mise en place du projet individuel du résident en ce qui concerne les départs en logement extérieur, où, quelquefois, la personne se retrouve en situation d’échecs.

Une rencontre si particulière

Introduction Certaines personnes polyhandicapées ou autistes ont une compréhension du langage verbal limitée. Parfois, elles n’utilisent pas ce moyen d’expression. Leur mode de communication peut être principalement non-verbal. Leur corps devient émetteur et récepteur de signaux. Le professionnel, l’éducateur, accompagnant cette personne a un langage verbal. Il a la capacité d’utiliser des métaphores, d’évoquer au travers des mots ses émotions… La communication verbale est pour lui un moyen d’expression acquis, utilisée depuis son enfance. Sa voix, ses mots, émettent des informations. Ses oreilles sont les principaux récepteurs de messages. Nous avons donc d’un côté une communication non-verbale essentiellement utilisée, avec une compréhension limitée du langage et, d’un autre côté, un mode d’expression essentiellement verbale. Dans ces conditions là :

Connexion

Moniteur-éducateur

Abonnement

Recherche