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La schizophrenie

La schizophrenie

Cette recherche sur la maladie m’a également permis de comprendre une jeune fille autiste à forte tendance schizophrénique avec qui j’ai été en contact durant mon stage pratique. La schizophrénie est une affection qui touche 1% de la population française et qui engendre pour le malade comme pour ses proches des situations douloureuses aboutissant parfois à l’exclusion. « schizophrénie », ce nom de maladie qui sonne comme un nom de fleur est une pathologie relativement peu fréquente mais il est établi que c’est une pathologie sévère

II. DEFINITION DE LA SCHIZOPHRENIE 1911 : Eugène Bleuler, psychiatre, remplace le diagnostic de démence précoce par un nouveau terme : schizophrénie. Selon lui, la cause de cette maladie est associée à une lésion biologique du cerveau. Il a mis en évidence les symptômes fondamentaux suivants : A) Les symptômes primaires : - Affect inadéquat - Ambivalence - Associations d’idées incohérentes - Autisme B) Les symptômes secondaires : - Hallucinations - Délires Le mot schizophrène tire ses origines de deux racines grecques, « schizo » et « phrénia » qui signifient respectivement « séparer » et «esprit ». La schizophrénie est un état pathologique caractérisé par une rupture de contact avec le monde, le retrait de la réalité ou encore une pensée autistique. On y regroupe un ensemble de troubles tels que : - Les idées délirantes - L’indifférence affective - L’isolement social - Une conduite étrange La schizophrénie ne touche pas à l’intelligence de la personne mais occasionne un certain nombre de déficits intellectuels qui perturbe l’attention, la mémoire, l’apprentissage et le traitement de l’information. La schizophrénie débute chez les jeunes de 15 à 30 ans, mais peut aussi apparaître plus tardivement. Elle touche également des personnes âgées de quarante ans ou plus. La schizophrénie touche également les personnes des deux sexes ; toutes cultures, races ou encore classes sociales confondues. III. LES CAUSES La cause de la schizophrénie n’est pas vraiment élucidée. Plusieurs facteurs jouent un rôle dans son apparition et son évolution. En général, on considère la schizophrénie comme un trouble résultant d’une interaction complexe entre une vulnérabilité biologique et psychologique d’une personne et le stress associé à son environnement. L’événement déclencheur de la schizophrénie est généralement dû à un excès de dopamine dans le cerveau, un neurotransmetteur qui agit dans une partie de ce dernier et qui est responsable de l’humeur. Mais cette explication n’est pas la seule, plusieurs autres sont considérables. Maintenant, la recherche distingue des facteurs prédisposants et des facteurs déclenchants dans l’apparition de la schizophrénie chez un individu. A) Les facteurs prédisposants Tout d’abord il existe une prédisposition génétique dans certaines formes de schizophrénie. L’hérédité cependant n’est qu’un facteur prédisposant parmi d’autres causes possibles. Tableau de risque héréditaire génétique avec une personne schizophrène. Etudes génétiques : Prévalence dans des populations spécifiques - Population générale……………………………………………………...1%- Frère non jumeau d’un patient schizophrène…………8%- Enfant avec un parent schizophrène……………..………12%- Faux jumeau d’un patient schizophrène ……………….12%- Enfant avec les deux parents schizophrènes………40%- Jumeau monozygote d’un patient schizophrène…..47% La maladie peut survenir même lorsqu’il n’existe aucun autre cas connu dans la famille. Par ailleurs le fait d’avoir plusieurs parents schizophrènes ne signifie pas pour autant qu’une personne développera la maladie. D’autres causes de la schizophrénie seraient d’origine biologique sans qu’elles soient héréditaires. Quelques données indiquent que les facteurs intra-utérins ou périnataux , comme des infections virales ou des complications lors de l’accouchement , pourraient faire en sorte que le fœtus risque un jour de développer une schizophrénie. Ces facteurs sont reconnus pour perturber les fonctions cérébrales normales parce qu’ils peuvent nuire au processus de développement neurologique . Il est aussi établi que plusieurs régions du cerveau jouent un rôle dans la schizophrénie

Catégorie: Mémoire Moniteur-éducateur
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