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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Comment créer un climat de confiance en ayant la juste distance en tant que Moniteur Educateur ?

Comment créer un climat de confiance en ayant la juste distance en tant que Moniteur Educateur ? Le Moniteur Educateur (ME) intervient professionnellement auprès de personnes qui lui sont confiées en raison de leurs difficultés (souffrances physiques, handicap, exclusion sociale, marginalisation…). Celles-ci sont majoritairement répertoriées par le champ éducatif. L’acte éducatif se définit par l’accompagnement et le soutien de la personne accompagnée. Il ne peut s’accomplir que par le cadre de la relation éducative qu’il faut élaborer, maintenir, évaluer, enrichir afin d’aboutir le plus possible à réduire les difficultés du sujet et à tendre vers une autonomie complète (selon les possibilités de ce dernier). Une des particularités sur laquelle le ME doit fonder cette relation afin qu’elle soit éducative, est d’aborder l’usager sans l’écraser, le manquer ni l’ignorer. Elle doit être respectueuse du sujet. Cette relation est selon moi essentielle au travail éducatif, c’est pour cela que j’ai choisi de traiter la problématique suivante : Comment créer un climat de confiance en tenant la juste distance en tant que Moniteur Educateur.

Après avoir réalisé tout mes objectifs lors de mes stages pratiques, et mis en oeuvre tous les moyens en ma possession pour les atteindre, j’ai compris que la notion de distance est nuancée et subjective. Tout d’abord, mon projet de stage était de découvrir les différentes activités professionnelles du CAT, son fonctionnement et de m’informer sur l’accès à une formation qualifiante pour les travailleurs handicapés. Pour cela, les moyens que je me suis donnée sont de participer à l’accompagnement des travailleurs dans les différents ateliers, participer aux projets de formations et les accompagner dans leurs démarches de formations et participer à toutes les réunions. Ensuite, j’ai pu assister aux activités de soutien de premier et second types. Les soutiens de premier type aident le travailleur dans son rapport direct avec le travail afin qu’il puisse s’exprimer aux mieux de ses possibilités, il peut s’agir d’un soutien éducatif, médical et paramédical.
Catégorie: Mémoire Moniteur-éducateur
Type de fichier: application/pdf
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L'autorité et l'institution
Les problèmes d'autorité apparaissent comme liés à la société actuelle. Les médias, les hommes politiques, les travailleurs sociaux, les enseignants, les parents, etc... chacun s'interroge à ce sujet. L'autorité, la façon dont elle s'exprime, se reçoit et est reconnue, tout cela a évolué avec le temps et la société. Elle semble aujourd'hui être passée d'un cadre ultra rigide à quelque chose de plus malléable. Entre autoritarisme et laisser-faire, grande est la marge, comment trouver le juste milieu? A l’IDEF, j’ai constaté que l’autorité est une préoccupation du quotidien. En effet les jeunes accueillis n’ont pas forcément intériorisé les règles, parfois ils peuvent également les remettre en question et refuser de s’y soumettre. Le rôle de l’éducateur est de recadrer les enfants lorsque c’est nécessaire et de les aider à intérioriser les règles, ce qui ne se fait pas toujours sans mal.
Intégration scolaire et partenariat

Dans la société actuelle, l’intégration est devenue une préoccupation de tous les fronts, et chacun de nous y est confronté à un moment de notre vie que ce soit en intégrant une équipe de travail, une formation ou même un club de sport. Ces expériences peuvent être plus ou moins douloureuses et influencer notre comportement et notre relation avec autres. Ce processus s’initie tout d’abord au sein de la cellule familiale puis à l’école, comme le souligne Catherine COUSSERGUE, « l’insertion sociale se vit au sein de la famille puis très rapidement à l’école »(1). C’est par la confrontation aux autres que l’enfant va apprendre le partage, le respect ou la politesse, ces règles vont contribuer à sa socialisation. L’intégration scolaire constitue la meilleure façon de préparer la future intégration sociale de la personne atteinte d’un handicap, quelqu’il soit. Favoriser l’intégration est important quand un enfant a des difficultés à l’école, car si celles-ci ne sont ni prises en compte ni travaillées, elles peuvent s’amplifier et favoriser une mise à l’écart voire une forme d’exclusion du groupe, de la classe, un repli sur lui même, allant jusqu’au mal-être. Les élèves en mal d’intégration, BOURDIEU les nomme « les exclus de l’intérieur ». (2)

Les enjeux de la vie en communauté de la relation entre individue aux régles de vies du quotidien

Les situations évoquées ici sont issues de mon stage long en IEM (Institution d’Éducation Motrice), établissement géré par l'APF (Association des Paralysés de France). L'IEM se donne pour mission d'accueillir et d'accompagner des enfants et adolescents âgés de 4 à 18 ans présentant une déficience motrice avec ou sans troubles associés. Il propose trois formes d'accueil : internat, semi-internat et accueil temporaire. Les accompagnements regroupent  les soins et les rééducations, l'éducation spécialisée, la scolarité et l'inclusion scolaire, l'accompagnement de la famille et la préparation des orientations successives. Au cours de ce stage, j’ai pu m'inscrire dans l'équipe éducative reliée à la SEHA (Section d’Éducation avec Handicap Associés) des « moyens » (jeunes de 10 à 16ans), composée d'une coordinatrice, d'éducateurs spécialisées, de moniteurs éducateurs, d'aides médico-psychologiques,  d'aides soignants et de veilleurs de nuit. (Précision nombre à venir). Ce SEHA à pour objectifs : le développement de l'autonomie, la poursuite de la structuration de la personnalité et les apprentissages. Je me suis intéressé particulièrement à la vie en communauté de ces enfants  dans le sens où  leurs actes et leur comportement m’ont semblé en être parfois étroitement dépendants. De l'assimilation des règles de vie à  la gestion de conflits au quotidien, je vais tenter de développer mon implication dans ce projet éducatif,  d’abord de par les postures que j'ai adoptées selon les situations, ensuite par le biais d'une activité que j'ai mises en place avec deux jeunes ,sur le thème des règles de vies.

La violence, l’agressivité de l’adolescent déficient intellectuel, face à la violence institutionnelle
La violence est devenue un fait de société. Selon le dictionnaire, « elle est une force brutale des êtres animés ou de choses. C’est le fait d’agir sur quelqu’un (ou de le faire agir) contre sa volonté en employant la force ou l’intimidation. C’est aussi l’acte lui-même par lequel s’exerce la violence » ( 1 ). De nos jours journaux, actualités télévisées ou radiographiques relatent quasi quotidiennement les manifestations de violence dont les auteurs sont des jeunes : dégradations, vols, sévices corporelles … Même l’école n’est pas épargnée et elle devient le théâtre où violence et agressivité déroutent enseignants, parents, professionnels chargés des programmes pédagogiques ou responsables politiques. Aussi ai-je été personnellement témoin de scènes de violence au sein d’un I.M.E. (Institut Médico-Educatif).

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