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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

L'éveil social avant 3 ans en milieu institutionnel.

L'éveil social avant 3 ans en milieu institutionnel. L’auteur s’appuie sur une bonne connaissance des travaux sur les enfants et le développement social des enfants d’âge scolaire. En effet sa recherche s’échelonne de 1967 à 1976, au Centre de Protection Infantile de Bullion. Recherche qui va lui permettre de présenter une thèse de doctorat d’Etat en Sorbonne, en 1977. Ce qui fait de ce livre est une étude de psychologie clinique, audacieuse sur les institutions accueillant de jeunes enfants, les parents, ainsi que les travailleurs sociaux et médicaux, car l’auteur explore les relations sociales, les idées reçues de la vie en collectivité et même en internat.

Pour conclure je dirai que les établissements médico – sociaux se sont souvent défendus du regard extérieur des parents de l’enfant placé. Pour une part cette attitude a pu être positive, protégeant l’espace institutionnel de l’enfant afin de lui donner l’occasion de rejouer sa problématique autrement ; mais elle a pu engendrer aussi des effets de démobilisation parentale et de toute - puissance de la part des services. Ce qui a eu des effets négatifs sur le développement de l’enfant. Il faut rappeler que parfois aussi, devant la carence de structure adaptées ou de moyens mis en place, les parents ont créé eux - mêmes « leurs » propres associations et établissements médico – sociaux ; les professionnels ont pu alors se demander comment rétablir pour l’enfant une situation d’extériorité vis à vis de la famille. Aujourd’hui, avec les éléments de la loi de 1975 rénovée présentant le placement spécialisé dans une dimension clairement contractuelle entre famille et établissement, l’obligation de ce lien est désormais spécifié sans être pour autant normalisé dans son contenu. On nous demande en tant que travailleurs sociaux de présenter une modalité contractuelle aux parents, mais on ne dit pas aux établissements, et aux travailleurs sociaux comment faire.
Catégorie: Fiche de lecture Moniteur-éducateur
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Sexualité et handicap, le paradoxe des modèles : Maryline BARILLET-LEPLEY
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Je suis né un jour bleu De Daniel TAMMET
Dans une autre partie du livre, Daniel TAMMET déclare : « à l’âge de 2 ans, j’avais choisi un certain mur du salon pour m’y cogner la tête de manière répétitive. Balançant mon corps d’avant en arrière, je projetais durement ma tête en avant selon un tempo précis et régulier […] A d’autres moments, j’entrais dans de violentes colères, je giflais mon visage et je hurlais à pleins poumons. » Dans la MAS où j’effectue mon stage, beaucoup d’autistes se balancent sur eux même et se cognent la tête sur un mur ou sur une table. Sur l’unité dans laquelle je travaille, il y a une résidente qui se gifle, se mord, se tape la tête contre les tables, les murs. C’est son seul moyen de communication. Elle peut très bien se gifler juste parce qu’elle aimerait un verre d’eau. C’est assez difficile de distinguer lorsqu’elle est bien ou pas ou lorsqu’elle a juste envie d’attirer l’attention sans rien vouloir en retour. C’est une personne qui a besoin de ritualisation, elle a un planning par demi-journée qu’elle connait très bien, il faut le respecter à l’heure dite car à force, elle arrive à savoir l’heure et se tape lorsque l’éducateur est en retard donc on fait en sorte d’être à l’heure afin d’éviter toute violence envers elle.

Daniel TAMMET raconte : « Je commençais à prendre les livres de mes parents pour les entasser dans ma chambre ». Un résident fait exactement la même chose dans sa chambre. Il entasse des feuilles, des magazines, des photos dans sa chambre. Il a besoin de remplir les étagères, son bureau. Il va parfois dans la pièce où se trouve la balnéo et rempli les panières à linge de tout ce qu’il peut trouver autour de lui. Il vient parfois dans le salon et prend les meubles comme la table basse pour aller la mettre dans sa chambre. Il a un besoin de remplir. On ne comprend pas pourquoi il fait ça. Est-ce une angoisse de vidange ? Fait-il ce genre de chose quand il ne se sent pas bien ? J’ai beaucoup de questionnement par rapport à ce résident et j’espère avec des réponses très prochainement.
A corps et à cris de Caroline Eliacheff
Caroline Eliacheff, pédopsychiatre et psychanalyste, adore zigzaguer entre plusieurs activités (écriture, presse médicale, ...) mais conserve le même credo : les tissus familiaux. Nous la retrouvons donc sur France Culture où elle tient une chronique hebdomadaire « La famille dans tous ses états ». Elle est aussi scénariste fervente de Claude Chabrol avec la « Cérémonie » (1995), « Merci pour le chocolat » (2000) et « La fleur du mal » (2003). Elle a travaillé une quinzaine d'années à l'hôpital des Enfants-Malades dans le service du professeur Royer, en endocrinologie et en réanimation digestive. Puis de 1987 à 1998, elle a reçu des enfants de moins de 3 ans en consultations psychanalytiques pour la pouponnière Paul-Manchon d'Anthony. Pendant les deux premières années, elle a, en même temps assisté aux consultations de Françoise Dolto tous les vendredis matin rue Cujas. Caroline Eliacheff est l'une des plus fidèles dauphines de Françoise Dolto « Je suis née professionnellement avec Dolto, dit-elle ». Et enfin, elle est médecin responsable d'un Centre Médico-Psychologique à Issy-les-Moulineaux où elle travaille avec le docteur Gelbert (véritable innovatrice dans le domaine de l'illettrisme) depuis maintenant 10 ans. L'illettrisme passionne Caroline Eliacheff car c'est un problème auquel elle est confrontée quotidiennement.

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