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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

Le travail d'équipe dans une Maison à caractère Social (MECS)

Le travail d'équipe dans une Maison à caractère Social (MECS)

L’objet de l’étude précédente était le travail d’équipe des moniteurs éducateurs et leurs représentations de ce même métier. Etant donné, que ce travail devait être réalisé en groupe et que nous avons rencontré quelques difficultés (dues principalement à une étudiante ayant manqué à l’appel plusieurs fois), il nous a paru intéressant d’étudier le parallélisme entre les caractéristiques propre au travail d’équipe au sein d’une même structure et celles propres à notre travail de groupe. En outre, l’équipe du R. de S., est formée d’après des entités professionnelles et non par choix, contrairement à notre groupe. Cette liberté de choisir les personnes formant le groupe a-t-elle des incidences sur la représentation et le fonctionnement du travail d’équipe ? Sachant que, comme énoncé dans la partie “Aspects théoriques” la Représentation est inhérente à l’interaction entre sujet/ autrui/environnement et que par le fait est dynamique puisque c’est elle qui la construit.

Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Documents associés

Le transfert dans la relation éducative
Mes expériences professionnelles de formation m’ont permis de rencontrer des personnes dont les difficultés n’ont rien de comparables. Après avoir vécu trois mois de stage dans un Institut médico Educatif au contact d’un groupe de “jeunes-majeurs”, j’ai fait la connaissance d’adultes hébergés dans un foyer de vie. Ces personnes étaient atteintes d’infirmités motrices d’origine cérébrales. Enfin, au cours de mon stage à responsabilité, j’ai fait la rencontre de familles et d’enfants dans le cadre de l’exercice de mesures d’aide éducative en milieu ouvert. Au cours de ma formation j’ai également travaillé en maison d’enfants à caractère social avec des enfants âgés de 8 à 18 ans. Cet énoncé de mon parcours retrace une partie de mes expériences professionnelles dans le secteur social. C’est en effet dans ce secteur de la relation humaine que j’ai décidé à trente deux ans d’entamer une formation en vue de l’obtention du diplôme d’éducateur spécialisé. A chacune de ces expériences j’ai repris l’aventure d’une rencontre avec chaque personne que je devais accompagner un bout de son chemin. La découverte de cette rencontre humaine m’a interrogé tout au long de ma formation. C’est sans doute la raison pour laquelle j’ai fait le choix de traiter dans ce travail du thème du transfert dans la relation éducative. En effet, nombreux sont les ouvrages professionnels décrivant la relation que construisent un éducateur et la personne dont il s’occupe. Nombreux sont ceux faisant référence à la dimension transférentielle de la relation éducative. Je me suis donc tout naturellement interrogé à ce sujet.
UF 7 : Qu’est-ce que c’est qu’être éducateur spécialisé ?

La question récurrente tout au long de ce dossier sera « Qu’est-ce que c’est qu’être éducateur spécialisé ? Que recouvre ce terme, quelles seront nos fonctions, nos responsabilités ? ». J’ai tenté de répondre à cela en croisant théorie et pratique pour tenter de définir, de montrer la construction d’une identité professionnelle. Je me suis d’abord appuyée sur le contenu des cours concernant la culture générale et professionnelle. Puis j’ai tenté de voir ce qu’est la pratique du métier d’éducateur, les fonctions du professionnel, les outils dont il dispose. Enfin dans une dernière partie j’ai tenté de faire le lien entre les deux parties précédentes et de me questionner sur l’éducateur que je souhaite être. Je me suis appuyée pour cela sur mes convictions, mes connaissances du métier et mes expériences en tant que stagiaire.

DPP : IME, Hôpital de jour, Centre éducatif spécialisé
Pour me permettre de dérouler mon processus de construction d’identité professionnelle, il me semble nécessaire d’expliquer le choix de ce premier stage. Comme son intitulé le précise, il se doit d’être une "découverte", découverte d’un public, d’une équipe pluridisciplinaire et de techniques éducatives. Pour ma part j’ai opté pour un public qui suscitait en moi des questionnements tels que Comment avoir une relation avec ces enfants ? Quel est le rôle de l'éducateur auprès de ces enfants ? , … et pour lequel j’avais des appréhensions. En effet, jusqu’à présent je n'avais travaillé qu'avec des adolescents en difficultés sociales. Mes interprétations et les représentations que je m'étais fabriquées jusque là (au cours de diverses discussions avec mes collègues de formation et de travail) me paraissaient légitimes du fait de la méconnaissance de ce public. Elles ont été bien loin de la réalité.
Réseau et Partenariat au Québec
Actuellement en formation d’éducateur spécialisé, j’ai pu repérer, lors de mes différentes expériences quelques bénéfices du travail en partenariat : L’ouverture des établissements permet d’abord de ne pas stigmatiser les personnes accueillies en institution. Ces dernières peuvent l’être sur un territoire, par le lien direct à la structure. Si l’on ne donne pas l’occasion à la population de rencontrer les personnes accueillies, cela n’impulsera pas leur inclusion dans la société. Or, c’est une des missions du travailleur social que de participer à cette inclusion. Ensuite, cela permet de compléter les compétences de l’équipe pluridisciplinaire de l’établissement. Un professionnel ou une équipe ne peut pas répondre à elle seule à l’ensemble des besoins et désirs des personnes accompagnées. Il est donc nécessaire de faire appel aux ressources du territoire pour garantir un accompagnement complet des personnes. Enfin, ce travail conjoint amène à prendre du recul par rapport aux situations ou populations accueillis pour mieux répondre à leurs besoins et donc, favoriser une possibilité d’accompagnement complète de la population. De plus aujourd’hui, s’unir avec les autres acteurs du territoire est devenu une obligation légale à travers différentes lois. Par exemple, celle du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale « marque la volonté explicite des pouvoirs publics de favoriser le développement des réseaux en leur accordant une légitimité accrue ». L’intérêt du réseau et des partenaires est donc à mon sens, facilement justifiable, néanmoins, il ne suffit pas de connaître ces potentiels bénéfices pour mettre en pratique ce travail ensemble. Il faut comprendre les dynamiques des relations entre les personnes ou les institutions afin d’être capable, par la suite, de s’adapter et d’être efficace avec les différents acteurs du territoire. En ce sens je débuterais mon travail en définissant ce qu'est un partenariat, ce qu'est un réseau, et mon lieu de stage de deuxième année. Ensuite, en m’appuyant sur des observations de cette expérience au Québec, j’analyserais un partenariat plus en détail afin d’étayer ma réflexion sur ce sujet. Enfin j'apporterais des propositions d'amélioration et d'évaluation liées à ce travail conjoint. L’accueil très hétérogène de l’organisme explique en grande partie la diversité du réseau et des partenaires. En effet, les partenaires seront différents entre un jeune qui rencontre des problèmes d’addictions et une mère de famille qui est suivie par la Direction de la Protection de la Jeunesse. De plus, cette diversité est induite par le fait que les acteurs du réseau peuvent devenir des partenaires et inversement selon les situations des jeunes accueillis. Par exemple, une crèche est dans le réseau car l'organisme a déjà travaillé avec elle et les deux institutions sont membres de la même table de concertation. Elle devient partenaire lorsqu'un des enfants du volet jeune parent y est inscrit et qu'il y a un besoin de suivi du développement de ce dernier ou de suivi de la relation mère-enfant. C'est d'ailleurs peut être cela qui peut expliquer la vision du réseau et du partenariat de mes collègues. En effet, ces notions ont engendré un échange intéressant entre les idées québécoises et françaises. Les membres de l'équipe que j'ai interrogé sur ce sujet m'ont renvoyé que la différenciation n'était pas présente au sein de l'organisme. Il est plutôt évoqué différents niveaux de réseau : l'un très large qui rassemble tous les organismes communautaires de l'île à qui on peut s'adresser en cas de besoin sans nécessairement les connaître. Le deuxième niveau de réseau selon eux, concerne les organismes avec lesquels les liens sont plus étroits, aussi les partenaires selon ma définition que les membres du réseau, sans différenciation. Ce travail ensemble est très présent dans le quotidien des professionnels de cet organisme, il est en effet rare qu’un jeune soit accompagné uniquement par nos services.

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