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Moniteur-éducateur

Le moniteur-éducateur a un rôle d'animation, de prévention et d'éducation auprès de personnes en difficulté : enfants, ados, adultes ou personnes âgées. Il est le bras droit de l'éducateur spécialisé, qui détient la responsabilité d'élaborer des projets.

La cité dans la cité

La cité dans la cité La construction de l'identité relève de plusieurs facteurs sociaux et personnels à chaque personne. La cité, stigmatisé, porteuse d'une réputation pesante et objet visible de la négativité de la place sociale occupé, prend une place prépondérante dans l'imaginaire collectif. Elle est source de phantasme, elle est l'objet d'études sociologique et de nombreux reportage télévisé qui la présente comme le rebut de notre idéal social, comme le prix a payé à l'évolution, comme une source de danger qui abriterait tout ce que la nation a de plus malsain et ceux qui vivent la cité au quotidien se perdent entre l'image qu'ils en ont et l'image qu'il leurs est renvoyé de l'extérieur.
Catégorie: Mémoire Moniteur-éducateur
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L'enfant et le jeu
J’ai observé que c’étaient des enfants qui partageaient peu entre eux et avec les adultes, qui ne savaient pas se « poser », se détendre pour parler ou jouer calmement sans que le ton monte et que de ce fait la violence verbale ou physique apparaisse rapidement. Il fallait qu’ils rentrent en confrontation les uns avec les autres et que ce fût dans la confrontation qu’ils s’acceptaient. Par exemple, dès que nous descendions à la cave pour jouer au tennis de table, un climat de compétition s’installait entre eux. Chacun d’entre eux devenait un compétiteur, il fallait qu’il gagne absolument leur match pour pouvoir rejouer contre quelqu’un d’autre. Tout au long de la partie, il y avait discussion pour savoir si la balle était bonne ou pas, sur les points marqués et ils n’arrêtaient pas de « s’envoyer » des moqueries entre eux et même des insultes. Je pouvais percevoir que chacun d’entre eux cherchait à s’imposer aux autres en se donnant un statut, à s’octroyer un rôle dans le groupe. Dès lors, je me suis demandé si, le jeu, la mise en relation et l’interaction qu’il engendrait, n’était pas le meilleur moyen de structuration et de construction de l’enfant. Je me suis posé la question de savoir si le jeu ne serait pas un moyen de développer plusieurs aspects ; l’aspect cognitif sur le plan de la résolution de problème, d’élaboration de nouvelles stratégies dans le jeu, l’aspect langagier sur la plan de la communication, l’aspect social sur le plan de la socialisation et enfin l’aspect psychomoteur sur le plan de l’élargissement du répertoire moteur. Je me suis également interroger sur le fait que chacun se cherchait un rôle, un statut dans le groupe au-travers de leurs attitudes et de leurs comportements.
Image du corps, hygiène et désocialisation

Le corps prend une place prépondérante dans notre société moderne. Siège de notre individualité, il se trouve également à la croisée des chemins entre cette individualité et la société qui juge sa présentation. Justement, l’apparence corporelle occupe une position privilégiée dans l’établissement des rapports sociaux et elle est l’objet de soins et d’attentions tout à fait particuliers qui se rattachent à l’hygiène corporelle. L’immense diversité des produits de toilette que l’on peut trouver dans les magasins ou encore les modes vestimentaires toujours changeantes poussent à dire que, de nos jours, le corps et son image sont l’objet d’un surinvestissement. On observe qu’un temps et des ressources considérables leurs sont quotidiennement consacrés. Sans même aborder des pratiques liées à des privations ou à des souffrances notoires (régimes alimentaires sauvages, piercings, etc) on constate que tout un chacun a le souci de son image corporelle et se dote de moyens pour la maîtriser. Le corps est alors lavé, soigné et paré. Or, au cours de mes expériences professionnelles au samu social, j’ai constaté que, fréquemment, les personnes accueillies délaissaient totalement leur apparence. Elles arrivaient sales, habillées de vêtements élimés et, souvent, une odeur forte les suivait. Pourtant elles ne semblaient pas s’en soucier le moins du monde, et même parfois refusaient de profiter de la salle de bain mise à leur disposition. Pendant deux ans, j’ai accompagné nombre de ces gens considérés comme de « grands exclus », ou plus populairement, comme des clochards. Plus tard, lors d’un stage dans un CHRS, j’ai remarqué que, là aussi, certains des hébergés délaissaient également leur apparence, bien que dans des proportions moindres. Peu à peu, j’ai pensé que, peut être, le délaissement de l’apparence faisait partie intégrante des parcours de désocialisation et que l’hygiène devrait faire l’objet d’un suivi éducatif à part entière dans un travail plus vaste de réinsertion sociale. Cette simple question en amena d’autres, dont une surtout nous intéresse ici. Selon quelles modalités ce suivi éducatif peut il être mis en place ?

L'acte éducatif au quotidien

En internat, le quotidien semble si évident que pour beaucoup, il n’est pas nécessaire de l’évoquer, ni de l’interroger. Il suffirait seulement de le vivre, de le partager pour qu’il acquiert une valeur éducative. Quand on s’interroge sur ce qu’il est et sa valeur, on réalise que cela est complexe à définir. Qu’est ce que le quotidien ? et Quel outil peut-il représenter dans notre pratique professionnelle ?

L'accompagnement d'une personne adulte déficiente mentale

La prise en compte de la personne handicapée est une notion qui me questionne depuis maintenant plusieurs années. J'ai réfléchi longuement sur ce sujet. Je me suis alors demandée, comment était-il possible, avec des personnes polyhandicapées, de prendre en compte leur désir tout en restant conscient de leur difficulté à communiquer avec autrui. Ce questionnement est venu un peu plus présent lorsque j'ai été confronté à des situations qui m'ont dérangées au nom du respect. En effet, au cours d'une colonie avec des enfants et adolescent à laquelle j'ai participé, j'ai eu du mal à accepter certaines façons d'agir qui me dérangeaient.

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