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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Du projet de retour en famille naturelle...

Du projet de retour en famille naturelle... Le service de l’ASE est un service administratif du département, placé sous l’autorité du président du Conseil Général et dont la mission essentielle est de venir en aide aux enfants et à leur famille par des actions de prévention individuelle ou collective, de protection et de lutte contre la maltraitance. Pour accomplir ses missions, il est doté de personnel administratif et de travailleurs sociaux. Ses missions sont précisément définies par l’article L 221-1 du Code de l’Action Sociale et des Familles :

J’ai pu comprendre grâce à cet accompagnement la difficulté de mener un projet lorsque l’enfant se trouve tiraillé entre le désir de faire plaisir à ses parents et celui de se protéger de ces mêmes parents, il se trouve alors dans un conflit de loyauté prégnant. De plus cela a demandé un réajustement du projet afin d’accompagner au mieux A et ainsi la laisser actrice de celui-ci. Cela m’a amenée à laisser de coté les actions menées jusque là et à repartir sur des choses nouvelles en ayant un laps de temps très court pour préparer au mieux ce nouveau projet. Ceci est aussi une réalité de terrain que je n’avais pas vraiment perçu avant cette expérience de stage à responsabilités éducatives.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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La réunion de synthèse
Le plus sûr moyen d’éviter de s’enfermer dans des certitudes aveugles c’est bien d’accepter d’entendre d’autres modes d’approche que le sien sur une même situation. L’outil le plus fréquemment utilisé pour cela est la synthèse. On sait que l’origine de cette concertation est médicale ; par l’intermédiaire de la pédopsychiatrie, elle s’est diffusée dans le champ de l’enfance inadaptée et handicapée. Ses modalités sont multiples. La direction des débats, les personnes invitées, le rythme de sa convocation, les thèmes abordés, la durée, le lieu de son organisation, la disposition des différents acteurs, la présence de la hiérarchie (et à quel niveau), la rencontre organisée ou non avec l’usager dont il est question… sont autant d’éléments qui changent d’une institution à l’autre.
Travail autour du concept de la violence
Dans les cours d’école, dans la rue, dans le tram, dans les bus, sur les grands et petits écrans, la violence sévit partout. Il est vrai que la violence et l'agressivité ont toujours existé, mais ce qui semble nouveau et qui inquiète aujourd’hui, c’est que ceux qui agressent sont des individus de plus en plus jeunes, des adolescents voire des enfants. Je vais commencer par définir ce concept de violence à travers plusieurs auteurs, et exprimer ma définition de la violence. Il faudra ensuite évoquer la famille de mots qui précise et qui se rapproche de cette notion de violence.
Réseau et partenariat en CHRS
Ce stage m’a permis d’élargir mes connaissances au niveau des réseaux et partenaires sociaux de la région Loire-Atlantique. J’ai rapidement constaté que le travail en partenariat est un élément important pour la dynamique propre d’un établissement tel que le CHRS. La question de l’ouverture, au moment de la construction des projets est devenue décisive, un point de passage obligé dès que l’on s’inscrit dans des projets d’insertion. Joseph ROUZEL précise que « la prise en charge doit être pensée en terme de « cohérence d’ensemble », où chaque partenaire institutionnel, joue son rôle, pour le bien être de la personne et l’aboutissement d’un projet global de prise en charge. » Dans ce travail, il s’agira de démontrer en quoi le travail en partenariat contribue à l’amélioration des interventions auprès des personnes accueillies au CHRS Trajet. En d’autres termes, je démontrerai comment la mise en place de démarches collectives peut favoriser la qualité d’un accompagnement individuel.
Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens.

Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens. « L’évaluation est une démarche opérationnelle : elle aboutit à un projet d’intervention, c’est un outil pour mieux travailler. » Charles de Robertis Evaluer signifie « porter un jugement sur quelque chose par référence à sa valeur supposée ou réelle. » La définition du Conseil scientifique de l’évaluation permet de mieux cerner cette démarche dans le travail social : l’évaluation serait « une activité de rassemblement, d’analyse et d’interprétation de l’information concernant la mise en œuvre et l’impact des mesures visant à agir sur une situation sociale ainsi que la préparation de mesures nouvelles». Pour Jacques Ladsous , ce serait « une estimation de la valeur, du nombre et de l’importance ou de la grandeur des choses. ». Elle repose sur des procédures de quantification de type approximatif qui s’appliquent à des phénomènes difficiles à cerner. En outre, l’évaluation n’est ni une science ni une procédure standardisée ; il s’agit d’une démarche qui est toujours en devenir, qui se construit en même temps que s’élaborent les outils qu’elle utilise, suivant des procédures programmées permettant in fine d’apprécier l’efficacité d’une action. La démarche évaluative se caractérise par des temps d’intervention spécifiques, tant au niveau global (ex-ante, concomitante, ex-post, …) qu’individuel (évaluation dynamique, clinique, étiologique, …). Elle cherche à identifier, mesurer et confronter. Alain Dumez dit d’ailleurs que cela «situe curieusement [l’évaluation] comme une vérification pertinente des objectifs construits et toujours à reconstruire». Elle prend différentes formes (grilles d’évaluation) et utilise une méthode spécifique à chaque objet étudié (méthodes « PASS », « DELPHI », « FAVARD » pour n’en citer que quelque unes). Evaluer, c’est donc mesurer. La question de la « mesure » est posée : qui et quoi ? Cherche-t-on du quantitatif ou du qualitatif ? Dans les années 70, on s’interrogeait de savoir si la nature même du travail social (schématiquement représentée par bien être et affectif) était évaluable. En 1986, le G.R.E.P mentionnait déjà la dualité de la question de l’évaluation en l’évoquant comme technique miraculeuse parée de toutes les vertus ou au contraire une volonté publique de tout contrôler totalitairement que l’on aurait chargé de tous les maux. Il préconisait face à ce dilemme d’éclaircir sa signification sur un plan épistémologique. Au milieu des années 80, le législateur à ainsi introduit l’évaluation de l’action sociale dans les textes par le biais de la loi particulière de 1986 . Cette loi a été parmi les premiers textes législatifs à introduire la notion et l’exigence de l’évaluation en travail social. L’actuelle loi du 30 juin 1975 présente d’évidentes faiblesses en matière d’évaluation de la qualité. Sa refondation devrait maintenant « obliger » les institutions à généraliser les démarches évaluatives grâce à l’établissement d’un référentiel de bonnes pratiques et émet la proposition d’obligation d’évaluation de la Qualité des prestations dispensées comme condition à la continuité de la labélisation des établissements. « Une démarche évaluative doit pouvoir répondre à deux niveaux : elle doit d’une part permettre de voir si les moyens mis en œuvre servent bien les objectifs que l’on s’est donné. Elle doit aussi apporter des éléments qui permettent d’apprécier si l’objet est pertinent au regard de la finalité. » nous dit encore Alain Dumez. N’ayant pas acquis suffisamment de légitimité scientifique face aux méthodes qu’elle emploie, l’évaluation est d’abord apparue comme un élément stratégique dans l’appréciation des interventions publiques, le bilan financier d’une action sociale constituant le mode essentiel de reconnaissance de l’intervention sociale. On essaie ainsi de mesurer dans quelles conditions une politique est une contribution au changement social, avec quel coût et avec quelles marges. Le financement du social étant pris en charge dans une large mesure par la collectivité, l’évaluation apparaît alors de plus en plus, sinon comme une exigence morale, du moins comme la contrepartie d’une meilleure utilisation des moyens qui sont consentis par les pouvoirs publiques locaux. Les caractéristiques du commanditaire sont donc devenues une des composantes du processus d’évaluation, de sorte que toute démarche d’évaluation est d’abord fonction de la commande, des outils méthodologiques qu’elle emploie et de la pédagogie qui les accompagne. A ce stade, elle allie intérêts publiques et intérêts institutionnels. La mise en œuvre d’une action d’évaluation participe également à la reformulation de la légitimité de l’intervention sociale : elle interroge les pratiques sociales des acteurs et les logiques des institutions. Face aux enjeux émergeants (en terme de qualité) des prestations tant aux niveaux législatif que concurrentiel, les associations devront se préparer à répondre à ces « nouveaux besoins » et à s’interroger sur leurs performances sociales. Pour le sociologue Maurice Tachon , chacun doit aujourd’hui s’accorder sur l’importance et la nécessité d’une évaluation. Cependant, elle pose depuis près de trente ans autant la question de la place du travailleur social que celle de l’usager.

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