Je joue, tu joues, il (l'enfant) joue
Pour débuter notre réflexion sur « fonction » du jeu chez l’enfant, ce au regard de la psychologie clinique, nous examinerons d’abord l’une des toute première observation relatée par écrit et issue de la clinique psychanalytique ; celle effectuée par S.Freud.
Synthèse et limite de notre propos Le temps de la synthèse est maintenant là. Que retenir de notre parcours dans le monde du jeu chez l’enfant ? Nul doute qu’au travers de notre réflexion, il est essentiel de retenir que si jouer (pour l’observateur profane) est une activité des plus banale, et même universelle, pour autant l’engagement psychique est profond. Comme nous avons pu le noter, le jeu de l’enfant s’inscrit avant tout dans la dynamique de son développement psychoaffectif, et ce en lien étroit avec la relation essentielle qu’il vit avec sa mère. Le jeu, dans cette dynamique, participe du dégagement de l’enfant à l’égard des toutes premières identifications. En cela il est une activité humanisante