LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Travailler avec les familles en MECS

Travailler avec les familles en MECS Différentes questions quant à la pratique de l’éducateur au sein de la MECS ont traversé mon esprit mais c’est bien cette idée de travail de collaboration et de partenariat qui a orienté mon choix d’étude et mes recherches. Le travail éducatif est un travail avant tout de rencontres avec l’autre, tout d’abord avec des personnes en difficulté, ce qui nécessite un travail d’accompagnement et de soutien autour d’une relation d’aide mais également avec différents partenaires de corps de métiers identiques ou non, relevant ici d’un travail de collaboration et de coopération. De nombreux individus peuvent ainsi se retrouver en lien les uns avec les autres au travers d’une situation en tout premier lieu empreinte de souffrance, avec une problématique à définir de façon à pouvoir apporter différentes solutions éducatives.

C’est au fur et à mesure de mon expérience professionnelle que cette question sur le travail de partenariat avec les familles s’est construite. En effet les différentes situations rencontrées au cours de ces cinq dernières années, m’ont amené à prendre conscience de l’intérêt d’une collaboration de la famille dans la prise en charge de l’enfant. Car la famille reste un élément déterminant dans la construction de l’individu, elle est effectivement en premier lieu l’institution qui ouvre l’enfant au monde, qui lui procure une identité et une histoire et qui le prépare à devenir un être socialisé, à trouver sa place au sein de notre société. Les familles rencontrées dans le cadre de mon travail en MECS ont toutes été confrontées à un moment donné, à des difficultés importantes nécessitant la séparation de l’enfant de son milieu : une défaillance dans son éducation, une impossibilité à pouvoir subvenir à ses besoins...différents dysfonctionnements venus s’ajouter à leurs propres problèmes entraînant dès lors le discrédit de leur statut de parent vis-à-vis de leur enfant, mais également de leur entourage et de surcroît de la société en général.
Catégorie: Mémoire Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
Historique du document: 0
Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

L’éducateur, médiateur de citoyenneté de la personne handicapée

Cela fait quelques années maintenant que je travaille en Centre d’Aide par le Travail. Cet établissement accueille trois cents adultes déficients intellectuels, et dont la capacité de travail n’excède pas le tiers de celle d’un travailleur valide. Grâce à une organisation des conditions de travail et des soutiens adaptés, le C.A.T. a pour finalité l’accès à une vie sociale et professionnelle des adultes déficients mentaux rencontrant des difficultés pour exercer une activité professionnelle en milieu ordinaire.

Des mineurs pas comme les autres

Quel statut pour les mineurs étrangers « sans-papiers » ? Sens et finalités de l’action éducative auprès des demandeurs d’asile mineurs isolés Depuis plusieurs années, on constate, en Europe, en France (notamment dans les grandes villes), une arrivée massive, de plus en plus importante de mineurs étrangers, « sans famille », qui ont fui leur pays d’origine, fuite due la plupart du temps aux conflits, aux guerres, aux conditions sociales et économiques très précaires rencontrées chez eux. Si l’on considère qu’un enfant abandonne rarement son pays, ses racines, par plaisir, son exil vers une société industrialisée et développée, apparaît comme une demande de protection du pays d’accueil (reconnaissance des persécutions, des traumatismes vécus) et correspond à l’espoir d’une vie meilleure. Historiquement en France, les premiers mineurs bénéficiant d’une protection furent les enfants juifs persécutés pendant la seconde guerre mondiale, puis plus tard dans les années 70 les enfants cambodgiens fuyant le génocide orchestré par Pol Pot pour trouver asile sur le territoire français.

L’histoire mondiale contemporaine et les conflits en divers lieux de la planète conduiront des enfants à arriver seuls sur notre territoire, des survivants pour la plupart : survivants des persécutions ethniques, raciales ou religieuses, du parcours d’exil, rescapés de l’embrigadement dans des milices (enfant-soldat), dans des réseaux mafieux de drogue et de prostitution, échappés des camps de réfugiés, de prisons, isolés de leur famille (parents décédés, disparus…). S’il est habituel d’entendre parler d’eux, en terme de mineurs isolés demandeurs d’asile, peut-être serait-il souhaitable de les définir comme des demandeurs d’asile mineurs isolés pour affirmer une première spécificité de leur statut de demandeurs d’asile ( lié aux persécutions, aux traumatismes, à la fuite, à l’exil…) à laquelle s’ajoute l’état de mineurs isolés (abandon, solitude, parents décédés…). Le régime juridique de ces mineurs est très complexe : il peut être fait appel au droit international privé du fait de leur nationalité étrangère, au droit administratif, aux règles du droit de la nationalité, au droit civil et aux conventions internationales (Convention de Genève, des Droits de l’Homme, des Droits de l’Enfant). A partir de mes recherches (lectures, documentations, rencontres avec des intervenants d’autres départements…) et grâce à des observations faîtes au SAPA et sur mon lieu de stage, j’ai pu constater, que les mineurs étrangers ne disposent pas tous d’un traitement égal (arbitraire de fait) suivant leur destination d’arrivée en France : ainsi selon que le mineur arrive à Paris, Lyon, Marseille ou Toulouse, il ne bénéficie pas du même traitement quant à la possibilité ou non de saisir un juge pour enfants, un juge des Tutelles.

Il verra ou non son dossier de demande de reconnaissance de la qualité de réfugié déposé à l’OFPRA (Office français pour la Protection des Réfugiés et Apatrides). Le droit commun, qui attribue à l’ASE (Aide Sociale à l’Enfance) la compétence en matière d’accueil et de protection des mineurs isolés en danger, est difficile à mettre en place dans la pratique. En effet, plusieurs départements, où se concentrent les arrivées, se doivent d’assumer la charge financière supplémentaire de ces accueils (que l’Etat pourrait assumer du fait des situations d’asile) et sont contraints de redéfinir les dispositifs et la compétence des travailleurs sociaux en charge de cette population spécifique. 

A la recherche d’un sens éducatif, l’accompagnement des jeunes entre « cent » et « sans » projet (s)

La situation de jeunes ne semblant pas être en demande et ne portant, a priori, pas de projets, m’a interrogée car elle vient bousculer le rôle de l’éducateur. Que faire avec ces jeunes qui ne semblent pas avoir besoin de nous ? Qu’est-ce qui vient faire sens dans la relation ? Comment comprendre cette situation ?
Doit-on pour autant « conduire » ces jeunes vers un projet ? Je me demande si ce n’est pas passer à côté de ce qu’ils signifient par ce comportement. D’autant plus que j’ai pu observer des jeunes qui avaient des projets qui changeaient très souvent. Dans ce sens, doit-on les encourager à explorer les possibles ou les cadrer sur une piste ?

J’ai réfléchi à ce qui fait projet pour un jeune, ce qui lui permet d’accrocher dans la relation et comprendre comment il peut s’en saisir. Cette réflexion m’a questionnée sur l’accompagnement à mener avec les jeunes. La question de la demande, qui est un préalable à la relation car elle permet de l’amorcer, me parait jouer un certain rôle dans le projet. Ce dernier va s’établir à partir de la demande et des besoins repérés de la personne. Du projet et de l’accompagnent mené autour de celui-ci vont émerger les places possibles pour l’éducateur et le jeune.

Avant de pouvoir aborder la problématique, j’ai ressenti le besoin d’introduire et de préciser le contexte à partir duquel j’ai réfléchi. En effet, à ses débuts la Prévention Spécialisée porte une nouvelle conception du travail éducatif. La modification des perceptions sur la Jeunesse et l’installation d’une crise de l’Etat Providence ont conduit à des changements sur le cadre législatif. Ces évolutions ont eu des impacts sur les associations et le travail au quotidien des éducateurs spécialisés.

De plus, les associations de prévention spécialisée adoptent diverses approches pour réaliser leurs missions de prévention. Il m’a semblé intéressant de présenter les spécificités de l’association qui m’emploie. Ainsi, ce contexte, associé à mes stages et aux connaissances transmises en formation, a fait naître des questionnements qui m’ont amenée à mobiliser la pratique et la théorie. Ils s’articulent autour de l’influence du projet dans la société et le travail social, la formation et l’institution, les pratiques professionnelles et le rapport au public jeune.

Pour ceux qui ont le silence entre les oreilles

Au C.R.E.S.D.A, nous répétons souvent cette phrase: " Il faut apprendre à l'enfant sourd à communiquer " Mais lui permet-on de s'exprimer ? de naître à la parole ? Le langage entre nous et les enfants sourds doit-il être seulement utilitaire ? peut-il être authentique ? C'est à ces questions, que j'ai tenté de répondre dans ce mémoire. Mais les " réponses " engendrent presque toujours d'autres questions. Pour M. Jousse: Faire taire un enfant, c'est le brutaliser, on doit accepter l'exubérance. oui, mais il est vrai qu'accepter l'exubérance de l'enfant sourd n'est pas toujours facile à assumer et je suis souvent partagé entre: la conviction que l'enfant, parce que sourd doit s'exprimer le plus souvent possible, et celle que, parce qu'il va devenir un adulte, un être social, ce même enfant doit intégrer un certain nombre de règles qui régissent toute vie collective. Par exemple, lorsqu'un enfant sourd fait un geste obscène, il déroge aux règles de la politesse; ou encore lorsqu'au réfectoire Karine entame une conversation avec Béatrice qui est assise à l'autre extrémité de la table, cette conversation est importante, mais elle dérange d'une certaine manière " le bon déroulement " du repas. Ainsi, permettre l'expression de l'enfant sourd tout en maintenant l'esprit collectif du groupe n'est pas toujours aisé et quelque fois il faut en payer le prix.

Connexion

Educateur spécialisé

Abonnement

Recherche