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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Quel peut être le travail de l’éducateur avec les familles des jeunes accueillis ?

Quel peut être le travail de l’éducateur avec les familles des jeunes accueillis ? Ce mémoire s’inscrit dans un processus de formation personnel qui fait état d’une réflexion sur des questions que je me suis posé durant mes expériences de stages. Ma formation d’éducateur spécialisé m’a conduit sur trois terrains de stages assez différents les uns des autres mais, à chaque fois, une question m’a interrogé avec une acuité particulière : quel peut être le travail de l’éducateur avec les familles des jeunes accueillis ? Mon premier stage s’est déroulé dans un Institut Médico-Educatif (I.M.E.) ; ce fut ma première rencontre avec les familles de jeunes « différents ». Dans cette institution, le projet d’établissement mentionnait un travail de partenariat avec les familles. Cependant, le travail ne se faisait pas de la façon dont me le laisser présager le projet d’établissement. En effet, les rapports familles/éducateur étaient souvent informels et les réunions où les parents étaient conviés peu nombreuses. Pourtant les parents se satisfaisaient de ces rapports informels qui étaient riches et conviviaux.

Pour moi, l’éducateur qui intervient dans les familles doit s’attacher à cibler et analyser la demande de celle-ci. A mon sens, la demande est un préalable à une bonne relation qui est elle-même le facteur essentiel à la réussite d’une mesure. Par ailleurs, je suis convaincu que la systémie est un outil très intéressant pour analyser les relations dans la cellule familiale. Pour finir, je suis persuadé que trop souvent les intervenants familiaux sont esseulés dans leur travail. C’est pourquoi, il me semble que l’équipe pluridisciplinaire doit être un support incontournable pour l’éducateur qui intervient dans la cellule familiale. En conclusion, je dirai que le travail avec les familles est nécessaire et bénéfique car il ne faut jamais oublier que si l’enfant est le centre de notre travail, la famille est l’environnement indissociable et indispensable à la réussite d’une quelconque prise en charge.
Catégorie: Mémoire Educateur spécialisé
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Prise en charge des personnes en situation de grande exclusion en CHRS
La question des sans domicile fixe (SDF) a provoqué une vive attention des médias cette année. Attention qui a été nourrie par l'action vive des militants de l’association « Les enfants de Don Quichotte ». Ce mouvement a su interpeller l’opinion publique en donnant plus de visibilité à la situation des SDF et de fait à la réalité de l'insuffisance de logements sociaux et d’hébergements dans les grandes villes de France. Cet alignement militaire des tentes pour les SDF sur les berges du canal St Martin à Paris reste pour tous une image choc. Cet effet médiatique témoigne bien du regard régulier et répétitif chaque année de notre société face à la problématique des SDF. En effet chaque année, aux prémices de l'hiver fleurissent les articles de presse et reportages sur cette problématique et chaque année, les pouvoirs publics nous parlent d'urgence sociale. Pourtant cette urgence dure puisque non résolue. Il est par ailleurs difficile de chiffrer précisément le nombre de personnes sans domicile fixe en France. Le fait que certains d’entre eux se cachent, ont disparu depuis longtemps ou vivent dans des lieux peu propices aux investigations statistiques empêche de réaliser ce comptage précis. Ainsi certaines statistiques comptent les SDF de façon la plus large possible englobant les « mal logés». D’autres s’intéressent plus précisément au nombre de personnes en situation de grande exclusion appelé communément SDF.
La représentation sociale de la personne handicapée mentale comme obstacle à son intégration

Avant mon entrée en formation, j’ai pu faire le constat que le handicap mental fait peur. Les gens, en général, ne connaissent pas de personnes handicapées et s’en font des représentations souvent fausses : représentation de personnes violentes, incapable de se contrôler et dangereuses pour leur entourage. Lors des mes premières expériences professionnelles, avant de rentrer en formation, c’est à dire lors de séjours de vacances pour adultes handicapés mentaux, j’ai pu affirmer ce constat : refus d’un groupe dans des lieux municipaux (piscine, camping…) à cause de leurs handicaps (pourtant légers) ; réflexions de clients ou de vendeurs dans des magasins, etc. Même en formation, avec des professionnels de l’éducation, cette crainte existe parfois. Ces réactions peuvent nous amener à nous demander si les personnes handicapées mentales sont considérées comme des êtres humains. Ce constat, me semble-t-il, pose question quant à l’intégration des personnes adultes handicapées dans notre société. Pourtant n’est-ce pas une des fonctions de l’éducateur ? Comment et pourquoi la population a cette vision de la personne handicapée mentale ? Qu’est-il fait aujourd’hui pour “briser” ces représentations ? Et nous, travailleurs sociaux, que pouvons-nous faire ? Je traiterai ces questions en m’attachant, dans un premier temps, à expliquer, à mon sens, les causes des images que peuvent avoir les gens et les conséquences qui en résultent pour les personnes handicapées. Je reviendrai ensuite sur la notion de handicap et notamment celle du handicap mental, car si je pense que l’ensemble des constats peut se généraliser aux différents handicaps, mon expérience et les observations que j’ai pu effectuer se situent essentiellement dans le domaine du handicap mental. Enfin, j’expliquerai ce qu’est, pour moi, un éducateur spécialisé avant de faire des propositions qui, à mon sens, devraient permettre de “briser” les représentations et ainsi laisser aux personnes handicapées la possibilité de s’intégrer.

Je est-il un autre ? ou la question de l'idole à l'adolescence

Préambule Dans le cadre de ma licence, je souhaite réaliser mon mémoire dans le module de psychologie. Educateur depuis plusieurs années, j’exerce ma profession auprès d’enfants, mais aussi d’adolescents dit «en difficulté ». La psychologie, et la psychanalyse en particulier, ont toujours été pour moi des disciplines de références avec lesquelles l’analyse des situations auxquelles je suis confronté devient possible. En choisissant le module de psychologie pour la rédaction de mon mémoire, je fais le choix de l’approfondissement dans une discipline que je côtoie (à travers la lecture notamment) depuis longtemps.

Le choix du sujet qui va nous préoccuper tout au long de cet écrit, est né l’an passé, lors de ma première année de licence, dans le cadre de l’U.E consacrée à l’adolescence. Dans le cadre de cette U.E j’ai débuté un travail en groupe sur le thème « Maître Modèle Idole à l’adolescence » qui devait aboutir à la réalisation d’une note de recherche. Pour des raisons que je ne développerai pas ici, ce travail n’a pu être mené à son terme. Une nouvelle opportunité pour traiter ce sujet m’est offert, je souhaite donc, et cette fois seul, mener à terme ce projet dans le cadre d’un mémoire.

Aider à retrouver la place du père

Le recours à la médiation Après le lycée, j’ai poursuivi mes études dans le domaine de la psychologie en faculté, afin de m’enrichir personnellement avec comme but à long terme de suivre une formation d’éducatrice spécialisée. Parallèlement, chaque vacance je travaillais en tant qu’animatrice dans un centre de loisirs dans un quartier défavorisé, ce qui me confortait dans mon projet de métier. Cela m’a également permis d’apprendre à travailler en équipe et à construire des projets avec elle, même si les projets d’animation sont très différents des projets éducatifs. J’ai pu aussi développer des capacités à créer des liens avec les enfants. Lors de mes stages, j’ai alors développé mes positionnements suivant les situations. J’ai effectué deux stages auprès d’enfants en situation de handicap (Institut Médico-Educatif et Centre de Soins de Rééducation et d’Education), un auprès d’adultes en situation de handicap (Foyer d’Accueil Médicalisé) et mon stage d’un an que j’ai effectué auprès d’enfants et d’adolescents en situation de placement à domicile chez leurs parents ou responsable légal. J’entre facilement en relation avec les usagers et j’ai pu trouver la distance que je souhaitais instaurer avec eux. Mon positionnement est basé sur l’utilisation des médiations et j’utilise des outils de l’approche centrée sur la personne de Rogers afin de respecter au mieux les besoins et désirs des usagers.

Lors de mon stage long, j’ai pu accompagner des familles, en tant que co-référente de plusieurs situations. J’ai eu l’occasion d’échanger avec les parents et construire une posture professionnelle auprès d’eux. J’ai alors participé à des entretiens familiaux en compagnie d’autres éducateurs ou psychologues au service, ainsi qu’à des visites à domicile. J’ai découvert le milieu du social, dans ce nouvel environnement, j’ai développé de nouveaux outils pour accompagner les jeunes et leurs familles. J’ai suivi deux adolescents et une petite fille en coréférence, dont une adolescente que j’ai accompagnée dès le début de la mesure de placement au sein de notre service, j’ai effectué son admission avec la chef de service. J’ai réussi à entrer en contact avec eux, à créer un lien et à les accompagner de façon professionnelle, ils m’ont repérée comme adulte de référence. J’ai participé à des réunions avec les partenaires, j’ai moi-même accompagné des jeunes à des rendez-vous et fais le lien avec certains partenaires concernant leurs situations. J’ai pu communiquer et élaborer des projets avec l’équipe, participer activement aux réunions, donner des informations et des avis pertinents concernant les différentes situations. Le domaine de la protection de l’enfance auprès d’un public enfant et adolescent a suscité un réel intérêt en moi car si je souhaitais devenir éducatrice spécialisée, c’était pour pouvoir aider ces enfants avec des problèmes familiaux que je rencontrais dans l’animation et face auxquels je me retrouvais complètement démunie. J’ai particulièrement été intéressée par le travail avec les familles, le travail en équipe pluridisciplinaire, ainsi qu’avec les partenaires. J’ai rencontré les familles, appris à travailler avec elles, ma compréhension des missions du placement à domicile s’est affinée. Une chose à laquelle je ne m’attendais pas fut que beaucoup de familles monoparentales que nous accompagnions au service étaient des enfants vivant chez leur père (parents séparés avec la garde attribuée au père ou décès de la mère). En effet, durant l’année 2016, le service de placement à domicile accompagna 8 fratries vivant chez leur père, sur un total de 36 mesures. D’après l’INSEE En 2005, 1,76 million de familles sont composées d’un seul adulte qui vit sans conjoint avec un ou plusieurs enfants de moins de 25 ans dans un même logement, elles sont 2,5 fois plus nombreuses qu’en 1968 et ce nombre ne cesse de croître. Avec l’évolution des mentalités, les femmes qui travaillent et qui deviennent indépendantes, l’apparition d’un congé parental, les hommes sont de plus en plus nombreux à s’occuper de leurs enfants à domicile, il semble alors logique qu’ils soient plus nombreux qu’auparavant à demander la garde de leurs enfants lors de séparations.

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