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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Les femmes migrantes et le VIH/SIDA

Les femmes migrantes et le VIH/SIDA La séropositivité chez les femmes migrantes multiplie encore les difficultés auxquelles elles sont confrontées et renforce aussi leur précarité sociale et leur solitude. Cela est dû au manque de confiance que les femmes migrantes n’arrivent pas à trouver au sein de la communauté dans laquelle elles vivent. Pour cela, les femmes se tournent plus vers les personnes étrangères à leur environnement c'est-à-dire, vers les associations, les assistantes sociales etc. Ceci reste un appui fondamental dans leur lutte contre la maladie. Le VIH/SIDA reste encore au sein de la communauté migrante une maladie qui stigmatise les personnes atteintes. Dans les discours des femmes interviewées, la perception que les femmes ont du VIH/SIDA est un sentiment de gêne et de honte. Les représentations sociales négatives de la maladie au sein de la communauté ne font que renforcer ce sentiment d’exclusion et de malheur. La séropositivité pousse les femmes à trouver plusieurs stratégies afin de se protéger contre la stigmatisation qui existe au sein de la communauté.
Catégorie: Mémoire Educateur spécialisé
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Introduction : Ma réflexion se base donc, sur l’expérience que j’ai eu au cours de mon stage à responsabilité en MECS aux cotés de jeunes garçons âgés de douze à dix-huit ans. Ces adolescents sont pris en charge au quotidien par l’équipe éducative. Ils sont placés en raison de diverses problématiques familiales, sociales, et scolaires qui ont des répercussions sur leurs comportements au quotidien.

L’internat, c’est la vie en collectivité, c’est un lieu pensé pour créer des liens, des échanges entre éducateurs et jeunes au moyen du quotidien et de sa répétition. Les jeunes accueillis ont souvent vécu dans des univers ne leur permettant pas de s’épanouir, de se développer sereinement, l’internat est censé être une réponse à ces carences.

Les stratégies des éducateurs face au paradoxe.
Il n’est pas nouveau de mettre en relief les contradictions et les paradoxes de l’éducation ou du travail social. Il reste, néanmoins, intéressant d’en décrypter de nouveaux, notamment au sein d’une institution éducative qui va au-delà de l’école et de la classe : l’éducation spécialisée. Cette forme d’éducation est récente et en constante évolution, notamment en ce qui concerne ses pratiques, ses lois et son organisation. Certains secteurs travaillent avec le corps et ses constantes ont stabilisé leurs fonctionnements (l’aide aux personnes âgées et handicapées) autour de structures médicalisées et de personnels spécialisés. Est-il possible d’étendre ces évolutions aux secteurs de l’intervention sociale n’ayant pas pour mission de soulager les douleurs du corps ?
Le CHRS, une structure d'insertion

Malgré l’ambition et l’apparente facilité avec lesquelles les projets pédagogiques, d’insertion, d’accompagnement, et autres projets sont théorisés, il n’en reste pas moins que des difficultés d’insertion demeurent. L’insertion dans la vie économique inquiète nombre de jeunes. La complexité d’un système qu’ils ne maîtrisent pas en est le plus souvent la cause, car ce système ne leur ressemble pas. En quittant le mode des formations initiales, les jeunes abordent l’espace du travail comme un univers qui leur est, pour l’essentiel, étranger. Le faible degré de compréhension des rouages de celui-ci ne leur permet pas vraiment de raisonner sur ses dysfonctionnements, ni de suggérer, à partir de leur faible expérience, des solutions pour améliorer la rapidité de leur intégration. Néanmoins ils ont repris à leur compte un certain nombre de discours sur les entraves au développement des emplois, et attendent surtout qu’on les aides à s’orienter dans ce qu’il faut bien appeler, vu de la place qu’ils occupent, le labyrinthe de l’accès au travail.

La personne à la rue:attention fragile! L'ES entre ancrage social et repère dans la survie.

Comment je suis passée « de la rue à l’équipe » Mes premiers mois à l’antenne, j’étais vraiment dans l’émotion, l’émulation de la découverte et complètement conquise par cette apparente convivialité si simple, si accueillante des gens de la rue. Je me sentais plus proche d’eux que de l’équipe. D’ailleurs, je me sentais plus extérieure (sentiment d’être étudiante et observatrice, du à la formation toutes les matinées au siège de l’association) que membre à part entière d’une équipe et à ce titre responsable vis à vis de sa position avec les gens de la rue.

Avec du recul, je trouve cette période dangereuse tant pour le néophyte que pour l’équipe. Cette période a également été une période de tension car ma perception des situations étant faussée, je ne comprenais pas toujours les décisions d’équipe. Peu à peu, j’ai perdu mes illusions et mes idéaux (« Il suffit de les aimer pour que tout se débloque ») pour y gagner une attitude plus sereine, une humilité qui reconnaît son impuissance. J’ai notamment compris que protéger ces personnes était inutile. En vivant à la rue, ils ont déjà supporté l’insupportable. Ils peuvent vivre - survivre - sans nous. C’est à eux de faire des choix. De toute façon, il est inutile de les porter à bout de bras : au moindre relâchement de notre part, tout s’effondre. L’équipe et l’expérience m’ont appris à garder du recul par rapport aux évènements (positifs ou négatifs) qui leur arrivent et d’une manière générale, j’ai aujourd’hui plus de méfiance vis à vis de leurs propos et plus de distance vis à vis de leurs émotions.

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