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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Fiche de lecture Educateur spécialisé

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La nouvelle question sociale, de Pierre Rosanvallon, est un essai sur le thème de l’Etat-providence écrit en 1995.Dans cet ouvrage, l’auteur tente d’analyser la société, à travers un historique de l’intervention étatique dans les domaines de l’économique et du social. C’est le contrat social dans son ensemble que Rosanvallon propose de repenser, dans le sens d’une énonciation d’un droit à l’insertion. Aussi allons-nous effectuer un travail de synthèse, afin d’en dégager les points essentiels. Tout d’abord, nous pourrons étudier le cheminement de l’Etat-providence dans l’optique assurancielle. Ce premier aspect nous amènera ensuite à constater les failles de l’Etat-providence tel qu’il existe actuellement et à étudier les solutions proposées par Pierre Rosanvallon afin d’y remédier.

PRESENTATION DE L’OUVRAGE

Les auteurs, Reynaldo PERRONE et Martine NANNINI ont co-écrit cet ouvrage. Reynaldo PERRONE est un psychiatre et thérapeute familial. Après avoir travaillé à l’étranger, et en tant que Directeur de l’Institut de formation et d’application des thérapies de la communication de St Etienne, il est actuellement formateur en thérapie familiale structurale et professeur à la faculté de psychologie de Grenoble. Martine NANNINI est une éducatrice et thérapeute familiale, licenciée de philosophie, elle exerce comme formatrice à l’Institut de formation et d’application des thérapies de la communication à St Etienne et comme superviseur en Suisse et en France. Cet ouvrage de 135 pages, paru en 1995 aux éditions E.S.F Editeur est un ouvrage de la collection « sciences humaines appliquées / L’art de la psychothérapie ».

Il propose une approche systémique et communicationnelle de la violence conjugale et des abus sexuels dans la famille. Ainsi, tout au long de l’ouvrage, les auteurs tentent, par une perception globale, d’étudier les effets des interactions entre les différents membres d’une famille (qu’ils désigneront par « système »). Ils partent donc du principe que chaque élément du système agit sur le système tout entier mais en étant lui aussi influencé par les communications verbales et non-verbales qui lui arrivent du système. Afin d’élaborer des protocoles de prise en charge thérapeutique novateurs qui interviendraient sur les conditions d’apparition de la violence et donc sur le système, les auteurs observent puis analysent les caractéristiques de cette communication et de cette relation particulières à une situation de violence ou d’abus sexuel dans la famille.

Dans “le Creuset familial”, Augustus Napier et Carl Whitacker tentent de nous faire comprendre ce qu’est la thérapie familiale (le pourquoi d’une telle thérapie, ses diverses techniques, ses différentes étapes etc..). Pour ce faire ils s’appuient sur un exemple concret, celui de la famille Brice, qui est en fait une synthèse de l’histoire de plusieurs familles différentes.

Stephen JAY GOULD, petit-fils d'immigrants juifs de l'Europe de l'Est né en 1941 à New York, est un célèbre paléontologue. Spécialiste des crustacés autant que des dinosaures, il est un grand vulgarisateur des sciences de la vie enseignant à l'université de Harvard depuis 1967. Fan inconditionnel de Charles DARWIN, il a lui même développé au début des années 70, un modèle original de l'évolution : Le modèle des "équilibres ponctués". - Avec La mal-mesure de l'homme, GOULD donne un coup de pied dans la fourmilière scientifique en s'attaquant aux théories sur l'intelligence qui sont à l'origine (ou en conséquence ?) d'un grand nombre de préjugés raciaux.

Le second chapitre de La mal-mesure de l'homme, la mesure des têtes, commence par cette citation de T.H.HUXLEY : "Aucun homme doué de raison, instruit des faits, ne croit que le noir moyen est l'égal de l'homme blanc moyen, encore moins son supérieur". Le décor est posé. A cette époque, on ne doutait en rien de l'infériorité biologique des noirs. Rappelons que c'était la pleine époque de l'esclavage et de la colonisation, par conséquent croire en la supériorité de l'homme blanc permettait de sauvegarder la morale de l'homme bon et très pieu qu'était le blanc. De toute façon, cette infériorité biologique était flagrante, il n'y avait qu'à regarder le physique de ces races pour s'apercevoir qu'elles présentaient de nombreux signes simiesques. Un singe n'était pas intelligent, or la forme du crâne des noirs avoisinée celle des singes, les noirs ne pouvaient donc être guère plus intelligents que ces animaux.

I/ LES ABERATIONS SEXUELLES La pulsion alimentaire dans le langage courant se caractérise par la faim. Il en est de même pour la pulsion sexuelle, ou la science emploie à cet effet le terme de libido. Introduisons deux termes : - Objet sexuel, personne dont émane l’attraction sexuelle. - But sexuel, l’acte auquel pousse la pulsion. Notons que ces deux pôles démontre de nombreuses déviations. 1) Déviation par rapport à l’objet sexuel On appelle des personnes sexuelles contraires, ou mieux invertis, et le fait lui même est appelé inversion : hommes pour qui l’objet sexuel n’est pas représenté par la femme, mais par l’homme. Il est de même pour la femme.

A) L’inversion Le comportement des invertis est différent : - Les invertis absolus, dont l’objet sexuel ne peut être qu’homosexuel. - Les invertis amphigènes (hermaphrodites psychosexuels) , dont l’objet sexuel peut aussi bien appartenir au même sexe qu’à l’autre. - Les invertis occasionnels qui sous certaines conditions prennent pour objet sexuel une personne de même sexe. Ces derniers assument et défendent avec ardeur le droit pour l’inversion, et veulent mettre celle-ci sur le même plan que la sexualité normale. Toutefois, d’autres se révoltent contre le fait de leur inversion et la ressentent comme une contrainte morbide. Dans la forme la plus extrême, on peut admettre à peu prés régulièrement que l’inversion a existé dés le très jeune âge. La conception de l‘interprétation de l’inversion doit être appréciée séparément : l’innéité et la dégénérescence.

A travers les premières lignes de son introduction, l’auteur tente de nous mettre en garde sur l’éventuel interprétation de son titre : « il ne s’agit pas du tout de ce que vous croyez. Aucun malheur n’est merveilleux ». On s’émerveille de découvrir très vite, effectivement, qu’il parvient à nous démontrer que des enfants arrivent à surmonter les épreuves avec ce sentiment d’espoir et triomphent aux souffrances et aux agressions des péripéties du malheur. Il introduit dans son ouvrage deux concepts fondamentalement essentiels à l’explication de sa théorie. Ces deux mots étrange nous dit-il : « organiseront la manière d’observer et de comprendre le mystère de ceux qui s’en sont sortis et qui, devenus adultes, se retournent sur les cicatrices de leur passé. »

Deux mots qui nous accompagnerons tout au long de cette lecture et avec lesquelles nous nous familiariserons : - Résilience : « capacité à réussir, à vivre et à se développer positivement, de manière socialement acceptable, en dépit du stress ou d’une adversité qui comportent normalement le risque grave d’une issue négative » - Oxymoron : « figure de rhétorique qui consiste à associer deux termes antinomiques » ex : obscure clarté. Différentes recherches, sur des ouvrages traitant sur le thème de la misère enfantine, tels que ; Sans famille ; Poil de carotte ; Tarzan ; La Cité de la joie ; etc. nous rappel le même cheminement archétypique quant au Récit d’enfance de Maxime Gorki, à savoir : acte I / La désolation : Enfance vagabonde (1913-1914) ; acte II / La réparation : En gagnant mon pain (1915-1916) ; acte III / Le triomphe : Mes universités (1923).

Si mon choix s’est porté sur cet ouvrage, c’est que la notion de lien, dans une optique de travail auprès de personnes désocialisées, souffrant de maladie mentale ou de troubles du comportement, m’est apparue comme primordiale dans une tentative de compréhension des origines de la défaillance. Le processus d’attachement imprègne la manière dont nous menons nos vies. Il me semble donc important de prendre en considération la forme qu’a pu revêtir cet attachement, de voir comment se sont tissés les liens, afin de regarder de façon un peu plus distanciée certains comportements qui peuvent dérouter ou être mal interprétés.

L’angle adopté pour étudier ici ce concept d’attachement, l’observation éthologique m’a vivement intéressée et c’est une des raisons qui m’a poussée à me plonger dans cet ouvrage.

1. Indications essentielles Comme je l’ai écrit précédemment, E. LABORIT est actrice. Son livre ne fait en aucun cas l’objet d’un travail de recherche ou d’analyses thématiques. Il s’agit simplement de son autobiographie. Ecrire l’histoire de sa vie à seulement 22 ans peut sembler étonnant. Cependant, E.LABORIT est née sourde profonde ce qui l’a obligée à mener plusieurs combats. Combat sur elle-même, pour comprendre sa différence, pour écrire cet ouvrage. Mais surtout combat sur les autres et pour les autres.

Elle a du se faire accepter par son entourage, combattre l’interdiction de la langue des signes dans l’enseignement (officiellement interdite jusqu’en 1991, mais cette aversion pour la langue gestuelle des sourds est encore présente aujourd’hui), lutter pour faire connaître les droits des trois millions de sourds en France. Cela l’a amenée à atteindre une certaine maturité d’esprit plus vite que les jeunes filles de son âge. Comme elle l’écrit elle-même : «Je ne suis pas vieille, mais il s’est passé depuis ma naissance énormément de choses. J’ai «vieilli» en accéléré. […] J’ai l’impression d’avoir avancé très vite.»

Le thème du Stigmate est important dans notre société car nous l'utilisons dans notre vie quotidienne sans toujours nous en rendre compte. En effet, tout le monde est mis dans une catégorie et des personnes sont stigmatisées tous les jours.

I. PRÉSENTATION DE L'AUTEUR Erving GOFFMAN est un sociologue canadien né en 1922 et mort en 1982. Il a été professeur à l'université de Berkeley de 1958 à 1968 et à l'université de Pennsylvanie après 1968. Il a créé l'étude, en sociologie, des rencontres sociales et publiques. Il analyse des conduites de rencontre à partir de signes externes (parole, geste, posture) et il identifie des "rites d'interactions" dont le but est d'informer sur la position et les intentions des individus dans une situation donnée. De plus, Erving GOFFMAN travaille sur la notion d'interaction en plaçant ce principe dans la formation de l'identité.

Je pense que Candide est une œuvre de clairvoyance, de pessimisme et de résignation mais aussi d’espoir : Elle offre à l’homme un art de vivre et un moyen de donner un sens à son existence, car la vie, malgré tous ses maux, vaut la peine d’être vécue à condition de savoir goûter des satisfactions, modestes sans doute, mais réelles. Je veux dire qu’une satisfaction, aussi petite qu’elle soit, doit profiter a notre moral, à notre apprentissage. Tout les jours, en réfléchissant, je pense que je peux goûter à cela : même à propos de chose qui nous paraissent banales : le fait de vivre dans un pays en paix, le fait de manger à ma faim, le fait d’être en bonne santé...

Le thème développé dans l'ouvrage est explicite dans son sous-titre: il s'agit de la relation d'accompagnement, dans le quotidien banal, d'enfants dans des établissements spécialisés. L'auteur y décrit les interrelations entre les professionnels et les personnes accueillies à partir de deux modes d'investissements psychologiques de l'institution que chacun peut vivre: l'un est transitionnel et l'autre est organisé par la dévotion maternelle. L'hypothèse principale est que l'efficacité du soin se trouve dans l'acceptation de ne pas réduire une institution à un seul type d'investissement psychologique.

Il est souhaitable de conserver une position énigmatique et de maintenir le paradoxe des situations pour qu'un travail de soin puisse s'opérer. Il se réfère pour cela à FREUD et au pédiatre-psychanalyste D.W. WINNICOTT, et introduit des concepts propres à l’approche systémique ( école de Palo Alto ), voire des références socio-éthnologiques (M MAUSS).

Ce livre de 215 pages, relativement récent puisque paru en mai 1999 aux éditions DUNOD, est un ouvrage de la collection « Action sociale». Il propose une analyse clinique du travail d'équipe en institution médico-sociale ou psychiatrique et développe les sources de conflits qui peuvent apparaître dans ce milieu clos entre les différents membres d'une équipe. Il s'attache ainsi à observer le domaine de l'inconscient et ses répercutions sur la prise en charge institutionnelle. Par cette étude il tente de "lever le voile" sur les dysfonctionnements institutionnels et sur ce qui est source de souffrance pour les usagers.

Le travail d'équipe en institution Clinique de l'institution médico-sociale et psychiatrique PRESENTATION DE L’OUVRAGE Paul FUSTIER est un professeur de psychologie clinique. Il travaille d'une part sur l'émergence de l'irrationnel en institution et d'autre part sur les différentes modalités de prise en charge qu'elles proposent. Auteur en 1993 du livre Les Corridors du Quotidien, il intervient aussi dans les institutions psychiatriques, médico-légales et sociales, afin d'aider à l'analyse des dispositifs d'accueil ou pour favoriser l'apparition de nouvelles dynamiques institutionnelles. CONTENU DE L’OUVRAGE. Dans cet ouvrage, Paul FUSTIER, développe 3 axes principaux en trois parties distinctes. Il propose une analyse des fonctionnements psychiques mis en jeu dans une relation d'équipe en institution d'éducation spécialisée ou psychiatrique. Ainsi, il tente de prouver l'importance d'un travail psychique d'équipe sur ces sujets. La première partie s'attache à montrer l'importance de la part mythique de l'institution.

Le concept de résilience dit que donner de l’affection à un enfant abandonné peut lui permettre de « renaître ». Au bout d’un an, placé dans une famille d’accueil affectueuse et attentive, ses synapses repoussent comme primevères au printemps, son  néocortex est « regonflé », images à l’appui. Cette atrophie des orphelins mis en isolation sensorielle, comme leur résilience ultérieure, sont des preuves de la plasticité neuronale et corticale. Le plus important n’est pas que des neurones puissent repousser, mais qu’ils s’interconnectent. Un neurone isolé ne sert à rien. L’intelligence, la sensibilité, l’empathie, toutes les fonctions psychiques dépendent du degré d’interconnection et de vivacité des neurones.                                

Contrairement à ce que disent les Media, la plus grande maltraitance n’est pas physique mais liée à une carence affective. Celle-ci fait des ravages silencieux. L’enfant n’est pas mal traité, ni agressé. Il est juste seul.

Nous remarquons une inquiétante aggravation des inégalités entre les jeunes qui bénéficient d’un diplôme et ceux qui n’en bénéficient pas. Il y a un profond malaise dans notre société, les jeunes non diplômés sont exclus et discriminés par le handicap que constitue l’absence de diplôme. En matière de mœurs, les jeunes non diplômés ont un caractère bien différent des autres : ils sont beaucoup moins permissifs en matière de tromperie, relation sexuelles, avortement… alors que les jeunes diplômés sont plus ouverts face à cela.  Par contre les jeunes sans diplôme déclarent plus profiter du système (fraude, travail au noir, indemnités…), ils sont détachés de la société alors que les diplômés ont un fort sentiment d’intégration et de participation à cette dernière. Pourtant, tous veulent les mêmes choses, tous sont préoccupés par le désir de trouver un emploi, de fonder une famille et tous jugent que travailler est très important mais malgré ces envies, certain n’ont pas cette opportunité car ils n’ont pas démarré avec les mêmes chances dans la vie.

Il s’agit d’un essai écologique c’est-à-dire d’une réflexion menée sur l’état actuel de notre planète, réflexion qui ne vise pas à l’exhaustivité mais tente plutôt d’amener pour le lecteur des pistes de questionnement et de mettre en place quelques éléments de réponses.

Cette réflexion prend parfois des allures de roman (pages 11 à 13 ; p 15) avec des descriptions à l’imparfait et des passages narratifs. L’objectif de ces passages « romancés » est ici de capter l’attention du lecteur qui pourrait parfois être rebuté par le côté trop essayiste, ou perçu comme tel, de cette réflexion.

Comme nous venons de le signaler c’est l’écologie, c’est-à-dire un mouvement visant à instaurer un meilleur équilibre entre l’homme et son environnement naturel ainsi qu’à la protection de celui-ci, qui constitue le thème central de cet ouvrage.

Plus précisément, ainsi que le définit le titre, La Terre en héritage, c’est l’avenir de notre planète qui se trouve ici mis en question. La question centrale est alors de savoir quelle planète nous créons aujourd’hui (en l’occurrence au seuil du XXIème siècle) et quelle planète nous souhaitons laisser demain à nos descendants. Il s’agit donc d’une démarche à la fois synchronique et diachronique.

Par ailleurs, cet ouvrage ne se contente pas de poser des questions à l’écocitoyen qui sommeille dans chaque lecteur mais il tente aussi de répondre à la question suivante : comment faire, quelles solutions peut-on d’ores et déjà mettre en œuvre pour protéger notre planète maintenant que nous avons pris conscience du danger ? Il propose ainsi de nouveaux thèmes de réflexion et d’action qui permettraient, tant sur le plan individuel que politique, la mise en place d’un courant de réformes en vue de protéger l’homme, la nature et la vie sous toutes ses formes.

L'auteur, psychiatre, propose un retour à des valeurs positives. A travers un ensemble de règles de vie adaptées à des situations concrètes, quotidiennes, pour déjouer les pièges de l'existence. Seule une discipline intérieure peut nous aider à venir à bout des idées fausses et à vivre en paix.

L’amour défini : 

 -c’est la volonté de se dépasser dans le but de nourrir sa propre évolution spirituelle « s’aimer soi-même » ou de quelqu’un d’autre. Et donc c’est toujours l’évolution mutuelle, car le processus est réciproque dans les deux cas de figure.

-L’amour est un acte de volonté, un choix, et plus clairement un désir d’une intensité suffisante  pour se traduire en action. Donc il ne se content pas de l’instinct.

-Deux personnes ne s’aiment vraiment que lorsqu’elles sont capable de vivre l’une sans l’autre mais choisissent de vivre ensemble.

Concept de DON (Marcel Mauss – 1925) en lien avec le travail social de maintenant.

« Nous prenons l’hypothèse selon laquelle, dans nombres de situations, la représentation que l’on a du système d’échange utilisé est brouillé : d’une part le poids de la modernité entrainerait un échange équilibré, d’autre part les arrière-fonds encore vivaces (marqués par les religions) renverraient à l’échange par le don. Pour tout individu la question est d’importance, puisque la représentation que l’on se construira d’autrui sera totalement ≠ selon que l’on « sent » que l’on a affaire à un lien équilibré (de nature commerciale ou salariale) ou que l’on « sent » que l’on est dans un univers de l’échange par le don ».

Aménager des espaces-temps d’accompagnement qui sont des moments privilégiés pour « l’interprétation ».   

1.LIEN SOCIAL ET LIEN D’ACCOMPAGNEMENT

Socialité secondaire :

  • Elle régit les sphères du politique et de l’économie, le monde de l’état moderne et le monde de l’entreprise.
  • Elle se situe dans le registre de « l’intermédiation » : rôle, statut, fonction (Caillé)
  • Lien salarial

Socialité primaire :

  • Lieu de vie, communauté (famille, voisin)
  • Lieu de l’interconnaissance directe et concrète (Caillé). Personnes qui communiquent entre elles.
  • Echanges par le don / « spontanés »

Les institutions relèvent d’une sociabilité secondaire car se sont des entreprises. Mais aussi de la sociabilité primaire car à la base lien avec le religieux / la communauté religieuse (don de soi, dévouement, vocation.

Ce sont deux troubles alimentaires qui apparaissent le plus souvent dans l’enfance et dans l’adolescence. La nourriture est leur objet d’obsession. La différence est que l’anorexique est dans la maîtrise tandis que la boulimique est dans la compulsion. Ces deux troubles paraissent opposés mais sont en fait semblables.

L’anorexie, conduite active de restriction :

Deux types d’anorexie : dans le premier cas elles trient leur nourriture et sont très bien renseignées sur l’apport en calorie de chaque ingrédient. Elles préparent elles-mêmes leurs assiettes et essayent de manger seule et de préférence debout.

Dans le second cas il n’y a pas de restriction de nourriture mais maigrissent par des moyens dits « purgatifs » ‘vomissement et absorption de laxatifs). On appel cela des anorexiques dites boulimiques. Les crises de boulimie correspondent à ingurgiter une quantité impressionnante de nourriture en une seule fois sans pouvoir se maîtriser puis d’aller se faire vomir.

Mettre à mal les stéréotypes français de la prostitution semble tenir à cœur à l’auteur. En effet, elle remet en question le combat de ces associations qui vantent défendre les prostituées, au détriment de ce qu’elle attendent réellement.

D’autant plus, elle met en comparaison le régime abolitionniste français et prohibitionniste : le premier, qu’elle qualifie d’hypocrite, semble tendre à se rapprocher du second (Loi pour la sécurité intérieure).

Catherine Deschamps note certains des codes sociaux qu’elle a pu observer : des manières de parler (très fort), comme une façon de se protéger et peut-être aussi, de répondre aux attentes que les gens peuvent avoir des ‘’putes’’, correspondre aux prototype de la prostituée pour ne pas avoir à se justifier.

Elle relève des problèmes qui se posent aux personnes prostituées, auxquels on ne pense pas forcément : les ‘’tapins’’ sont victimes d’une grande instabilité financière, sont dans une grande précarité et se posent à eux de nombreuses problématiques relatives aux finances. Comment faire un crédit, louer un appartement, etc. sans fiche de paie ? C'est un marché de la chair et des plaisirs qui connaît des concurrences et l'arrivée de prostituées venues des pays de l'Est ou de l'Afrique frappe les professionnelles françaises qui vivent mal les transformations de leurs activités.

Pourquoi les acteurs socio-économiques parties prenantes de la demande (usagers, pouvoirs publics..) ont recours à des organisations à but non lucratifs?

Théorie de la confiance : quand il y a asymétrie d’information, le risque de comportement opportuniste des agents est réel. Une organisation privée à but non lucratif est plus efficace car elle réduit cout de transaction (d’autant plus vrai pour service relationnels et des usagers en situation de dépendance et vulnérabilité) et elle présente de signaux de confiance spécifique = statut juridique (non redistribution des profits). Cependant pas suffisant (avantages en nature, choix des usagers les moins couteux…)

Théorie de la demande excédentaire pour des biens collectifs ou quasi : financer par l’état car les associations développent des services complémentaires pour des demandes spécifiques.

Théorie de l’interdépendance :

Une organisation privée à but non lucratif joue un rôle important en défrichant des demandes sociales émergentes. Dans un 2nd temps, il y a une institutionnalisation de l’action. Les pouvoirs publics interviennent et régulent

Constat : associations restent prestataires et régulation des pouvoirs publics car l’Etat est incapable de répondre à des demandes différenciées et hétérogènes.

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