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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Les corridors du quotidien - Paul Fustier

Les corridors du quotidien - Paul Fustier

Introduction: J'ai choisi cet ouvrage d'abord par la réputation de l'auteur, lyonnais connu sur la place lyonnaise, que j'avais déjà eu l'occasion d'aborder en formation DEFA. Les thèmes qu'il aborde me semblent coller au plus près du travail de l'éducateur spécialisé, et il les expose de manière claire, même si l'approche psychanalytique ne soit pas des plus aisée pour moi. Enfin la "banalité" du quotidien me paraissait pouvoir plus facilement résonner avec mon expérience, m'apporter, toutes choses que j'ai pu vérifier à la lecture. Titre: LES CORRIDORS DU QUOTIDIEN La relation d'accompagnement dans les établissements spécialisés pour enfants. Éditeur: PUL (Presses Universitaires de Lyon) 1993 Collection "L'autre et sa différence" Auteur: Paul FUSTIER Forme: Synthèse de recherches et d'articles en Psychologie 195p. Paul FUSTIER est enseignant-chercheur à l'Université Lumière-Lyon 2 en Psychologie. Il collabore au sein du laboratoire du CRI (Centre de Recherche sur les Inadaptations) de l'Institut de Psychologie de cette même université. D'orientation psychanalytique, ses travaux ont porté sur le travail social et les institutions d'accueil, essayant de comprendre ce qui se passe pour les personnes accueillies, essentiellement des enfants, mais aussi pour les familles ainsi que pour les personnels qui y travaillent et notamment les éducateurs spécialisés. Il publie en 1972 son premier ouvrage "L'identité de l'éducateur spécialisé". C'est dans les mêmes années qu'il participe à une aventure, la création d'une école d'éducateurs spécialisés en cours d'emploi, Recherches et Promotion, à Lyon: la profession vit le brassage des idées conséquent à mai 68.

Il publie aussi en 76 “Pouvoir et Formation”. Il collabore étroitement avec d'autres psychologues, Bernard CHOUVIER, Pierre DOSDA, René ROUSSILLON, moins connus cependant que Jean GUILLAUMIN, psychanalyste, René KAES, qui a dirigé les ouvrages "Crise, rupture et dépassement" et "L'institution et les Institutions, études psychanalytiques", et Jacques HOCHMANN, médecin psychiatre connu pour ses travaux sur l'autisme. Le champ qui les rassemble tourne autour des Institutions de soin, de la Formation et du Groupe. Ils ont tous participé aux réflexions qui ont permis que l'hôpital psychiatrique s'ouvre, et aux alternatives à celui-ci, à la prévention. Paul FUSTIER est toujours formateur et intervient toujours en supervision dans les établissements. L'auteur construit son ouvrage en neuf chapitres qui ont chacun une conclusion ( sauf le chapitre 4 qui est lui-même la conclusion des trois premiers chapitres, et le chapitre 6 ). Il y a donc deux parties distinctes: l'exposé du thème en première partie, le chapitre cinq faisant transition, et les quatre derniers chapitres qui sont des variations sur le thème initial. Dans le premier chapitre il plante le décor de l'institutionnel et de ce qui a présidé à sa création: un acte caritatif sans doute, ayant comme support le désir de réparer. L'auteur s'attache particulièrement aux institutions soignantes capables de réparer le psychologique, et s'adressant aux enfants. Le postulat de départ est que l'enfant présentant des troubles exprime des besoins fondés sur des carences affectives.

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
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Le miroir brisé 1

Simone Sausse, est psychanalyste depuis plus de vingt ans au sein d’un Centre d’Action Médicale Précoce à Paris ; elle exerce également dans une halte garderie accueillant un tiers d’enfants handicapés et enseigne à l’université de Paris VII. Son livre, Le miroir brisé, est un témoignage de sa réflexion et de sa pratique professionnelle auprès d’un public d’enfants handicapés, une invitation personnelle à s’interroger sur les bouleversements induits par ce qu’est le handicap d’un enfant, son annonce, son acceptation, et les diverses perturbations qu’il engendre, chez l’enfant, comme chez ses parents.

Simone Sausse, au travers d’entretiens ponctuels ou de psychothérapies psychanalytiques plus longues, donne la parole à ces enfants que l’on écoute si peu, ces enfants qui malgré leurs déficiences, ont tant de choses à dire de leur handicap, de leurs espoirs, de leurs angoisses et souffrances, leur permettant ainsi de se construire pas à pas, une identité qui leur est propre, une identité d’enfant handicapé, mais avant tout une identité d’enfant, qui pense son présent et construit son avenir.

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A travers les premières lignes de son introduction, l’auteur tente de nous mettre en garde sur l’éventuel interprétation de son titre : « il ne s’agit pas du tout de ce que vous croyez. Aucun malheur n’est merveilleux ». On s’émerveille de découvrir très vite, effectivement, qu’il parvient à nous démontrer que des enfants arrivent à surmonter les épreuves avec ce sentiment d’espoir et triomphent aux souffrances et aux agressions des péripéties du malheur. Il introduit dans son ouvrage deux concepts fondamentalement essentiels à l’explication de sa théorie. Ces deux mots étrange nous dit-il : « organiseront la manière d’observer et de comprendre le mystère de ceux qui s’en sont sortis et qui, devenus adultes, se retournent sur les cicatrices de leur passé. »

Deux mots qui nous accompagnerons tout au long de cette lecture et avec lesquelles nous nous familiariserons : - Résilience : « capacité à réussir, à vivre et à se développer positivement, de manière socialement acceptable, en dépit du stress ou d’une adversité qui comportent normalement le risque grave d’une issue négative » - Oxymoron : « figure de rhétorique qui consiste à associer deux termes antinomiques » ex : obscure clarté. Différentes recherches, sur des ouvrages traitant sur le thème de la misère enfantine, tels que ; Sans famille ; Poil de carotte ; Tarzan ; La Cité de la joie ; etc. nous rappel le même cheminement archétypique quant au Récit d’enfance de Maxime Gorki, à savoir : acte I / La désolation : Enfance vagabonde (1913-1914) ; acte II / La réparation : En gagnant mon pain (1915-1916) ; acte III / Le triomphe : Mes universités (1923).

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