LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Regards sur les prises en charges

Regards sur les prises en charges

Introduction : Présentation des deux secteurs : Médico-social, Hôpital de jour. Population. Problématique : Comment se place le professionnel dans la prise en charge de l’enfant ? Avec les outils dont il dispose, travaille-t-il dans l’individualité ou en collaboration avec les autres professionnels pour un meilleur équilibre de l’enfant ? Présentation du plan. I. Outils de la prise en charge. A/ Les Bilans réguliers des suivis de l’enfant. B/ Les Réunions. C/ Les Ateliers. II. Analyse des pratiques de la prise en charge. A/ Rôles des professionnels dans la prise en charge. B/ Individualité ou collaboration pour un équilibre de l’enfant ? Conclusion Comment cette situation dans les pratiques des professionnels au niveau des professionnels amène de gros problèmes dans l’orientation des enfants dans l’avenir ?

La maladie mentale et le handicap relèvent respectivement de deux champs d’intervention : le secteur sanitaire de la psychiatrie infanto-juvénile avec les hôpitaux de jour notamment et le secteur médico-social avec les établissements spécialisés (IME, IMPRO, EMPRO, EMP, CAT et Ateliers Protégés). L’intérêt de cette distinction réside dans une différenciation des populations accueillies et vise à favoriser une meilleure intégration ou adaptation des sujets dans la société dite « ordinaire », à partir de prises en charges adaptées au regard des différentes pathologies et des différents handicaps. Toutefois les concepts de maladie mentale et de handicap ne peuvent se réduire à une présentation antinomique. Ils sont en revanche complémentaires et interdépendants. De même que la maladie mentale nécessite une reconnaissance spécifique et des moyens adaptés de soins, de traitements, le handicap induit lui aussi une organisation institutionnelle adaptée et une gestion sociale de l’inadaptation des handicapés. Parler de handicap comme de maladie mentale revient à parler de sujets « souffrants » qui supportent un désavantage social permanent. Les uns comme les autres doivent avoir accès aux soins, ont droit à des prises en charge spécifiques et adaptées, à des moyens financiers et techniques (professionnels, locaux, matériels, appareillages, etc…) qui permettent de compenser ces désavantages pour assurer leurs droits à une existence qui, autant que faire se peut, se rapprocherait de la vie en milieu ordinaire et de l’adaptation sociale. La maladie mentale se définirait comme une altération de la personnalité. Sa prise en charge thérapeutique consiste en deux principes fondamentaux : elle repose sur la compétence des soignants et la collaboration active de l’entourage familial pour permettre au patient de vivre dans la « cité ». En outre, la prise en charge thérapeutique (prévention, dépistage, traitement) nécessite une continuité dans les soins. Le handicap est lui généralement défini comme un désavantage non spécifique mais qui dépend de l’environnement. La loi d’orientation de 1975 définit en termes généraux le handicap et organise « le secteur handicapé et de l’inadaptation ». La loi de 1975, Annexes XXIV Bis et Ter, ne font pas explicitement référence au secteur de la psychiatrie et notamment de la psychiatrie en terme de prises en charge et de moyens (actions éducatives et rééducatives). A l’issue de cette présentation générale, notre travail portera sur les outils et l’évaluation des prises en charge destinées aux sujets souffrant de maladies mentales et aux sujets handicapés. L’analyse des pratiques professionnelles observées sur nos différents lieux de stage nous a permis d’élaborer cette réflexion, nourrie par les projets d’établissement et les orientations en terme de projets individualisés pour ces populations accueillies en hôpital de jour et en IME, IMPRO, EMP, EMPRO. L’organisation du « secteur handicapés » est prévue par les lois sociales de 1975, actualisées par la loi de 1989 et qui seront réexaminées prochainement. CDES, CCPE, CCSD pour les enfants, COTOREP pour les adultes, CROSS pour les structures sont les différentes commissions qui répartissent les populations handicapées dans les différents établissements de soins, éducatifs et pédagogiques. L’objectif et les orientations dans les prises en charge du handicap comme de la maladie mentale sont étayées par des pratiques thérapeutiques institutionnelles, des outils d’intervention sociale et éducative dans le cadre d’équipes pluridisciplinaires. A chaque étape du suivi individuel, une collaboration et une évaluation sont nécessaires afin de placer l’usager au centre du dispositif de prise en charge et de le considérer comme acteur et sujet. Il apparaît que les pratiques rencontrées durant nos stages présentent des points communs quant aux outils de la prise en charge, aux modes d’évaluation et à la nécessaire complémentarité et pluridisciplinarité des professionnels. Les objectifs des prises en charge déterminent l’orientation des enfants et des adolescents, soit vers les hôpitaux de jour soit vers les IME, IMPRO, EMP, EMPRO.

Catégorie: Etude psycho-pédagogique Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
Historique du document:

0

Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

Violences sexuelles et pédophilie

CONCLUSION. Si le corps n'est pas respecté, il s'insurge et lutte pour rester seul maître à bord. L'élévation vers la sagesse, le désintéressement et l'oubli de soi-même peuvent constituer un idéal louable. C'est souvent la méthode employée, le mépris de la vraie structure du psychique humain qui est en question. Enfermement à vie ? Peines de mort ? Libérations avec l'innocente illusion de la thérapie ? Vu son d'infantilisme, il oublie vite la prison, une fois sortie. Son irréalisme aura vite fait de le ramener à ses rêves criminels. Il est évident qu'il faut s'occuper des enfants et que ceux qui les maltraitent doivent être poursuivis et condamnés. Mais en être à ce point obsédé prouve que nous doutons d'y parvenir. Une éducation plus saine, plus libre, plus vrai, moins angélique, diminuerait grandement le nombre et la gravité de toutes sortes de déviances dont bien sûr, la pédophilie. A l'opposé des thèses les plus extrémistes, tout optimisme autour de la guérison ne doit pas contribuer à la nouvelle mystification que la médecine et la science sont capable aujourd'hui de prévenir, et les crimes, et les récidives. Marie-France Botte militante belge de la lutte contre les sectes et la pédophilie intervenait en faveur ‹‹ d'une politique relative à l'égard des agresseurs ›› traduit par une ‹‹ obligation de prise en charge médicale et pluridisciplinaire pour les délinquants sexuels en milieu carcéral. ›› L'obligation de prise en charge médicale conduit à une nouvelle pression des milieux politiques et de l'opinion publique sur les thérapeutes et exclut toute la dimension individuelle, personnelle et volontaire de la démarche du sujet. Comment concevoir la psychothérapie comme une peine, alors que son principe premier suppose l'adhésion ? Comment, transformé le détenu en patient ? C'est bien toute l'ambiguïté du projet risquant de suggérer que ‹‹ la médecine ou les techniques psychothérapeutiques sont à même de contrôler les récidives ››, instituant la science en panacée de la violence. Souvenons-nous du film de Stanley Kubrick, " Orange mécanique ", le monument à la mémoire de la dérive possible de toute société civilisée qui se doit, en vertu de son histoire, de punir les crimes dans le respect d'une étique humaine et morale et de stopper une escalade de violence qui ne différencie plus le juge du condamné, le bien du mal. La résistance comme l'ont témoigné les femmes algériennes réside parfois dans le principe de permanence de la vie quotidienne. Il peut rendre plus fort, plus solidaire et plus efficace pour lutter contre le traumatisme et les appétences de mort

La résilience
Dans le cadre de ma formation, il m’a été demandé de travailler sur un concept. Notre groupe a beaucoup réfléchi sur la question du stigmate, du traumatisme et de ses conséquences ainsi que de l’exclusion. La question de la résilience s’est ensuite posée à savoir si cela n’était qu’un concept ou si une personne traumatisée pouvait devenir résiliente. Il nous a été très difficile de définir ce mot. Et finalement beaucoup connaissait ce concept mais peu arrivaient à le décrire réellement. De plus, depuis plusieurs années, j’entends parler de résilience et c’est un concept qui me questionne beaucoup. J’ai voulu en faisant cet écrit réussir à définir la résilience et à y mettre mes propres mots. Je voulais aussi comprendre comment ce concept est arrivé dans les discours psychologiques alors qu’il ne s’agissait auparavant que de métallurgie.
Analyse de situation éducative en EHPAD
Les acteurs de cette scène sont au nombre de six : Deux A.S.H. (agent de service hospitalier) que l’on appellera Mme U. et Mme V., l’animateur de la structure, M. R., deux personnes âgées en fauteuil roulant ayant leurs facultés mentales limitées à cause de leur âge mais les possédant tout de même et ne pouvant se déplacer sans l’aide d’une tierce personne, Mme X. et Mme Y., une autre résidente Mme S., tous les résidents présents au rez-de-chaussée ce jour là et, enfin, moi-même, stagiaire éducatrice spécialisée.
La place du pére
Un conflit non pas entre père et fils, mais un conflit de protecteurs, son père et tuteur face aux éducateurs du foyer de vie qui accueille Nicolas. Et voilà qu’à partir de la problématique entre un père et l’équipe médico-éducative, celle-ci va toucher la relation père-fils. Si le sujet touchait au départ la santé de la personne, la problématique va alors se développer autour de l’idée de famille, et plus particulièrement autour de la place du père.

Connexion

Educateur spécialisé

Abonnement

Recherche