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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

La toilette en Maison d’Accueil Spécialisée

La toilette en Maison d’Accueil Spécialisée

Introduction L’institution où je prépare ma formation d’éducateur spécialisé est une Maison d’Accueil Spécialisée dans un des pavillons de la Fondation JB. Les personnes qui y résident sont des adultes déficients qui nécessitent une aide importante pour la plus grande partie des actes quotidiens. Elles sont dépendantes de l’accompagnant. Chaque résident vit dans un groupe, il y a 6 groupes de 10 personnes. Chaque groupe est encadré par une équipe de 5 ou 6 professionnels : aide soignant, aide médico-psychologique, moniteur éducateur et exceptionnellement éducateur spécialisé. Personnels soignants et éducatifs se côtoient, travaillent ensemble, remplissent les mêmes tâches au quotidien. Dans ce pavillon, il y a très peu d’admissions et de sorties ; les résidents vieillissent. Ceci pose de nouvelles difficultés d’accompagnement pour l’équipe : ce vieillissement aggrave le handicap, la place du soin est donc de plus en plus importante. Les projets individuels sont très souvent orientés vers un maintien des acquis, on ne parle que rarement de nouvelles acquisitions. Il s’agit d’adultes, et non d’enfants : l’avenir est moins porteur d’illusion. Je souhaite réfléchir sur la toilette. Ce qui pourrait paraître un acte banal est le premier moment relationnel de la journée entre l’accompagnant et le résident. C’est aussi un acte incontournable dans notre travail. La toilette est un acte soignant, un acte obligatoire, peut-il être un acte éducatif ? Je m’interroge sur la place de l’éducateur spécialisé ? Comment celui-ci peut-il s’inscrire dans ce contexte ? 1 - La toilette, un acte soignant Etymologiquement, le mot Toilette vient du latin "Texere, textus" qui signifie "tisser". De tellette (toile), fin 14 em siècle, ce mot désignait une petite pièce de toile qui servait à envelopper la marchandise. Aujourd'hui, la toilette est surtout un acte d'hygiène corporelle; se laver, se décrotter, se décrasser, acte dirigé vers soi-même, acte quotidien et naturel, pratiqué dans l'intimité de sa salle de bain. Acte d'hygiène, donc de santé, mais aussi acte de propreté qui permet de bonnes relations sociales; l'aspect de la personne, son odeur, sont chargés de sens. Se laver, c'est également ôter la souillure, souillure réelle ou symbolique: comme être lavé de tout soupçon, ou être lavé de ses péchés. Dans l’institution, la toilette est considérée comme un soin. Elle est une protection individuelle contre les maladies, ainsi qu'un acte préventif contre un risque de contamination envers les autres : la vie en collectivité, le partage pour un grand nombre de personnes de mêmes locaux ( une salle de bain pour dix personnes, par exemple ) est une contrainte supplémentaire . Mais elle est également considérée comme un acte social. 1.1 - Les objectifs de la toilette Un article dans une revue soignante précise les différents objectifs de la toilette du malade en institution ; 1 - L'hygiène et la propreté. C'est, par définition, l'objectif de la toilette, souvent le seul enseigné, avec des protocoles classiques. 2 - La communication verbale. Une étude réalisée en long séjour (de 1983 à 1985) montrait qu'il y avait, en moyenne sur 24 h, 120 secondes de communication verbale entre le soignant et le "patient", certaines bandes d’enregistrement restant vierges si le patient extériorisait peu ou semblait ne pas comprendre. D'où nécessité de travailler cette communication, ne serait-ce que pour permettre au patient de ne pas s'enfoncer dans un syndrome d'immobilisme toujours iatrogène, c'est à dire, fabriqué par l'institution. 3 - La communication non verbale. Ce type de communication est considéré comme le plus important. La sécurité des gestes, comme leur douceur, sont indispensables au patient comme au soignant. Pour les auteurs, il est nécessaire de former les soignants au toucher tendresse voir au toucher « amour », termes qu’ils ne définissent pas davantage dans cet article.

Catégorie: Etude psycho-pédagogique Educateur spécialisé
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AIDER, ACCOMPAGNER L'ENFANT SOURD SANS LE SURPROTEGER. L'enfant sourd reste très dépendant des adultes qui l'entourent. Il ne peut assimiler un concept nouveau par ses propres moyens à cause des images auditives déformées qu'il est susceptible de recevoir. Il a donc besoin qu'on lui fasse vivre des situations qui illustrent et enrichissent la connaissance des concepts. I l a besoin qu'on lui explique, qu'on l'aide à prononcer correctement à reconnaître auditivement et à employer les concepts à bon escient. Il faut vérifier sans cesse qu'il a bien compris. C'est pourquoi le travail individuel orthophonique (entraînement de l'audition action sur la voix, l'articulation l'enrichissement de la langue orale et écrite) et le soutien pédagogique spécialisé restent absolument indispensables et pour longtemps, à moins que les parents puissent assumer ce travail totalement. La surveillance médicale et le suivi prothétique de toute évidence, doivent également être poursuivis. Ce travail est donc délicat. Il s'agit d'aider, d'accompagner l'enfant sourd et sa famille, mais sans les surprotéger, de le rendre autonome le plus vite possible, mais sans lui demander l'impossible, en tenant compte de chaque situation particulière.

Quelques éléments sur la "Fonction Paternelle".

"Si toute femme, et qui le sait, assure la perpétuation de l'espèce au prix de ce qu'elle perçoit comme une irrattrapable folie, on doit comprendre que c'est un père, un jour, désespéré de parvenir à occuper sa place, qui a du inventer l'idée de Dieu." Aldo NAOURI La psychanalyse, de Freud à Lacan, parle de cette place jamais atteinte et toujours, à jamais, impossible à atteindre, qui est là et qu'on ne peut toucher: la fonction paternelle. Joël Clerget dit: "C'est l'affectation d'un homme à la place de père dans la bouche d'une femme qui rend celle-ci mère." Serait-ce une des premières fonctions du père, indissociable de la mère et de sa fonction? Il dit encore que "La psychanalyse n'a pas l'apanage des discours sur le père" La fonction paternelle est du registre du symbolique et lui sert de support. Elle permet au sujet de se structurer psychiquement en le barrant, en le limitant, en lui délimitant les contours pour lui permettre d'exister. Elle est définie opérant comme : - tiers, séparateur de la dyade mère-enfant, et créateur du lien de l'enfant au monde. - représentant de la Loi de l'interdit de l'inceste et du meurtre du père contenus dans l'Œdipe. Ces dimensions de séparation et d'interdiction s'inscrivent dans le langage et la parole porteurs de la Loi.

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Dans le cadre du cours intitulé ci-dessus, il a été demandé dans un premier temps de présenter les bénéficiaires avec lesquelles je travaille. Cette présentation servira comme base pour plus tard dans le travail, créer un modèle d’intervention qui pourra me servir dans mon lieu de travail, pour un jeune qui vient d’être embauché. C’est grâce à ces expertises que chaque étudiant pourra créer un modèle d’intervention composé de différentes théories avec leurs divers concepts. Premièrement je vous présente le public cible, deuxièmement mon modèle d’intervention et troisièmement mon expertise. Je finalise mon travail avec une conclusion sur l’ensemble.

L'autonomie de l'enfant
Rappelons tout d'abord que l'une des problématiques de la psychologie, ancienne et non résolue, est celle de savoir ce qui, dans le développement de l'être humain, est de l'ordre de l'inné ou de l'acquis. Nous nous interrogerons donc ici sur l'acquisition de l'autonomie par l'environnement, humain et physique, et délaissant l'aspect génétique, inné, bien que nous nous accorderons à penser que l'acquis et l'inné sont liés: la maturation physiologique ne peut se faire sans l'apport des stimulations extérieure, et l'apprentissage ne peut se faire sans une certaine maturation physiologique (rapport de réciprocité)

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