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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

La violence à lécole

La violence à lécole

La « part refusée » La lente construction de ce que le sociologue Norbert Elias a désigné sous le nom de « civilisation des mœurs » a progressivement dévalorisé l’usage de la brutalité dans les rapports civils. Commencée dans l’aristocratie, avec la diffusion des usages de cour, cette dévalorisation s’est étendue au XIX siècle, dans les familles bourgeoises, et dans ce qui sera un des auxiliaires les plus précieux de la bonne éducation : l’Ecole. C’est ensuite l’ensemble des familles qui seront touchés par cet « apaisement ». Il y a là une profonde mutation de ce qui a constitué le principal mode de socialisation des enfants et des jeunes dans les sociétés paysannes, puis ouvrières. En effet, c’est d’abord par l’affrontement et la lutte que se construit l’identité des jeunes garçons des sociétés traditionnelles. Qu’on se rappelle simplement le célèbre roman de Louis Pergaud « La guerre des boutons », qui conte de manière épique comment s’initient vertement Longevernes et Velrans sous couvert d’une lutte pour le territoire. L’usage de l’affrontement est, selon un mot de l’historien Maurice Crubellier, devenu la « part refusée » de l’éducation, depuis que « l’élevage » des enfants s’effectue dans une famille plus repliée sur elle-même et d’autres valeurs que celles qui mouvaient les communautés villageoises et ouvrières. Les préférences vont largement désormais à une éducation par la douceur et la négociation, même si l’on sait depuis Freud que le prix à payer pour la contrainte douce peut être lourd. Elle est un autre mode de contrôle social, qui peut aller jusqu'à un certain chantage affectif. L’Ecole a joué un grand rôle dans ce changement de modèle, avec son interdiction des jeux traditionnels, avec ses règlements contre un certain usage de la force. Il ne s’agit pas bien sûr de regretter un modèle ancien, disparu avec les conditions sociales qui lui donnait cohérence et efficacité, mais de voir ce qu’il en reste dans la cour de récréation.. Il faut toutefois noter que dans le refus de la brutalité, il y aussi un certain mépris culturel.

Catégorie: Etude psycho-pédagogique Educateur spécialisé
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Le jeu du drapeau: analyse et observation

Ce dossier porte sur les jeux traditionnels et plus spécifiquement sur le jeu du drapeau. Nous allons centrer notre analyse à partir de trois pôles essentiels : le joueur, l'entraîneur et l'étudiant-chercheur. En outre, nous différencierons trois niveaux : débutant, confirmé et expert sachant que nous parlerons essentiellement de l'équipe verte puisque son rôle est le plus difficile, le plus intéressant et que la progression des joueurs de cette équipe paraît être la plus représentative. Les observations portants sur un joueur ou sur l'entraîneur seront catégorisées en terme de rapport à l'espace, au temps, à l'objet, et par rapport à l'écart entre la planification et la réalisation effective. Nous présenterons les règles du jeu du drapeau car il nous paraît essentiel de situer l'analyse dans son contexte.

Réflexion sur l’institution

L’institution génère de la souffrance chez l’individu. En subissant l’autorité de l’institution, l’homme se heurte à une décision arbitraire. Dans le travail social, la violence faite aux familles et aux enfants qui rencontrent les institutions sur le chemin de leur vie ne peut être niée. La séparation de l’enfant d’avec sa famille constitue une première violence surtout quand elle est imposée par un tiers. Pour l’enfant, elle provoque une perte de repères affectifs, spatiaux, humains. A chaque changement de placement ou d’établissement, l’enfant perdra un peu de sa capacité à aimer, à s’investir dans une nouvelle relation. Cette séparation n’est pas sans conséquences pour les parents. Elle pointe leur défaillance, elle les dévalorise, ce qui engendre souvent une rivalité entre les professionnels et la famille. L’intervention vient disqualifier la famille dans l’exercice de l’autorité parentale.

L’heure du conte

En fouillant dans ma mémoire, en remontant le fil du temps, j'ai des souvenirs, des images et des souffles qui me reviennent à l'annonce du mot conte : Maman, assis sur une chaise, qui nous raconte l'histoire de Cendrillon ; Papa, en se baladant en forêt, qui nous joue "loup, y es-tu ?"; Mes institutrices qui nous emmènent autour du monde avec ce canard qui voulait décrocher la lune. Bon sang, il n'y a que les canards, trop bêtes pour être des adultes, qui peuvent croire qu'on peut décrocher la lune ! Et pourtant, on a grandi avec ces histoires à dormir debout qui nous tenait (r)éveillé. Quand le monde faisait trop de bruit, que les questions se bousculaient à l'entrée (alors qu'à l'intérieur, on n'est pas encore prêts), qu'on avait peur que tout se brise et disparaisse sans raison, alors je partais dans ce monde enchanté où je pouvais avoir le silence (si je voulais), où les questions avaient des réponses (si je voulais), où je pouvais jouer à cache-cache avec mes peurs et mes angoisses. Quelques années plus tard et c'est moi qui raconte les histoires. C'est à mon tour maintenant. En attendant de passer la main le plus tard possible. Car avant moi, c'était mes parents, et avant, mes grands-parents, et avant, encore un avant… Il semble que le conte se perde dans la nuit des temps. Comme il se perd au plus profond de nous, en ce qu'il y a de plus terrible mais aussi de plus merveilleux en nous.

La place du pére
Un conflit non pas entre père et fils, mais un conflit de protecteurs, son père et tuteur face aux éducateurs du foyer de vie qui accueille Nicolas. Et voilà qu’à partir de la problématique entre un père et l’équipe médico-éducative, celle-ci va toucher la relation père-fils. Si le sujet touchait au départ la santé de la personne, la problématique va alors se développer autour de l’idée de famille, et plus particulièrement autour de la place du père.

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